Lucie Aubrac / Biographie

Lucie Aubrac, de son vrai nom Lucie Bernard, est née le 29 juin 1912 à Paris. Engagée et brillante, elle résiste depuis sa jeunesse face au racisme épouvantable qu’elle observe et n’apprécie pas la guerre. Elle adhère au communisme. Elle est diplômée de l’Ecole Normale et agrégée d’histoire, et travaille en tant qu’enseignante, on raconte que pendant ses cours, une voiture militaire avec une croix gammée est rentrée dans son établissement pour révoquer son proviseur car il était juif, ce qui a dû la choquer.

En novembre 1940, elle voit son pays occupé par Pétain, un maréchal qui retire des droits et l’assemblée, mène des actions antisémites, face à cela, Lucie veut résister avec son mari, Raymond Samuel, ils partent donc en zone libre du territoire français, ils prennent tout deux le nom d’Aubrac comme fausse identité, puis elle rentre en résistance avec pour souhait d’informer les gens, C’est comme ça qu’elle a rejoint le mouvement de résistance dont elle a participé à la création : Libération-Sud. Elle ne cesse de lutter contre les injustices et en l’occurrence ici, elle est évidemment contre l’occupation allemande dirigé par Hitler et ce régime de Vichy dirigé par Pétain.

Les actions menées par les résistants sont diverses : tracts, sabotages, attentats contre l’occupant, aide à des évadés, création de journaux clandestins... Lucie Aubrac décide de résister en informant les autres résistants des actualités via le journal « Libération », de Libération-Sud, elle y partage des articles motivants face à l’ennemi, et informant sur les diverses actualités, c’est elle qui est en charge de l’achat des feuilles et de tout ce dont le journal a besoin pour se produire. La Résistance intérieure dont elle fait partie sert notamment a organisé les régions et les services, elle et les résistants se chargent des faux papiers, de la propagande, la presse clandestine, les armées secrètes, les actions ouvrières… Elle a aussi organisé plusieurs évasions de résistants, dont celle de son mari avec Jean Moulin en octobre 1943, mais aussi au moins 13 autres résistants prisonniers de guerre avec des stratagèmes ingénieux, elle est recherchée par les nazis et sa tête est mise à prix elle s’enfuit donc à Londres où elle travaille pour la BBC.

Lucie Aubrac a donc contribué à la libération de son pays. La guerre terminée, Le général De Gaulle la charge de mettre en place les Comités Départementaux de la Libération. Elle possède la distinction du Grand officier de la Légion d’honneur. Toujours engagée, elle milite aussi contre la guerre d’Algérie, pour Amnesty International, et se mobilise pour les sans-papiers. Toutes ces bonnes actions l’ont évidemment rendu célèbre. Claude Berri lui rend d’ailleurs un bel hommage avec son film « Lucie Aubrac » qui met sa vie en scène, car elle est considérée comme une héroïne, même des années plus tard. Elle est sollicitée dans les écoles pour raconter son parcours jusqu’à la fin de sa vie, elle participe au devoir de mémoire. Elle résumait son credo d’une phrase : « Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ». Elle meurt le 14 mars 2007 à Issy-les-Moulineaux mais réside dans

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