Les pères fondateurs du courant utilitariste

Analyse Eco – S2

CHAPITRE 3 : Les pères fondateurs du courant utilitariste

1. Bentham

Démarche s’appuyant sur la nature humaine. L’état humain est représenté par des lois psychologique :

- Les hommes recherchent le plaisir et évite les peines

Proposition avec une Double dimension :

• Porté positive et normative, une description de ce qui doit être (= critère de justice ? )

Deux principes centraux :

• Principes centraux : individus calculateurs (voir A-)
• Principe de l’utilité : définit l’objectif (niveau de plaisir maxi)

Ces deux principes emmènent à un troisième : le principe de l’harmonisation (= rendre cohérent les deux dimensions d’analyse individuel et collectif).

1. Principe de l’individus calculateur

Homme est représenté comme quelqu’un de calculateur. Ils évaluent une action à travers les plaisirs et les peines (mesure les conséquences sur le plaisir et les peines). L’action sera mise en place seulement si la quantité de plaisir supérieur à celle de peine.

Cette représentation à deux conséquences :

• Individus est égoïstes : ses propres peines et plaisirs sont sa priorité. Il poursuit des intérêts individuels
• Chaque individu est capable de mesurer ses peines ainsi que ses plaisirs et peut les comparer, ils peuvent être quantifié.

Dans l’analyse utilitariste, des éléments d’ordre individualisme vont intervenir (sentiments peines et plaisirs). La raison aussi à un rôle à jouer, elle détermine les actions. Il n’y a donc pas d’actions impulsive, tout est réfléchit. Un individu choisit une action une fois qu’il a jugé bon qu’elle lui procurerait plus de plaisir.

1. Principe de l’utilité

Pour définir un objectif collectif, Bentham prend appui sur ce qui est posé au niveau individuel.

Bentham défend le principe du « plus grand bonheur au plus grand nombre » :

• règle ultime de tout les comportements, tout ce qui se passe dans la société doit être jugé en fonction de ce principe ( = promouvoir le plus grand bonheur au plus grand nombre.
• Tout ce qui se passe au niveau social peut être expliqué par les comportement individuel.
• Le bonheur collectif = la somme des bonheurs individuels (idem pour peine collective). Le collectif c’est juste la somme d’entité individuel.

Réalisation de cet objectif à deux problèmes :

• Qui effectue le calcul du bonheur ?

• Le calcul du plus grand bonheur au plus grand nombre est pris en charge par le législateur (se situe au-dessus des individus = Etat ? personnage qui régule la société pour son bon fonctionnement), et non des agents (individus sont concernés par eux-mêmes et non la collectivité).

• Quelles sont les règles de calcul ?

• Système qui donne une unité de mesure des peines et des plaisirs. Tout les plaisirs et peines sont exprimés sous une forme quantique. Il est possible de faire des opérations algébriques (adition et soustractions) sur ces quantités pour les comparer. Plaisir = valeur réel positive et peine = valeur réel négative. Pour que l’action soit déterminée comme juste par le législateur, il faut obtenir un résultat positif.

1. Principe de l’harmonisation par le législateur

• Pas de motif évident pour justifier que les individus agissent naturellement pour atteindre le bonheur du plus grand nombre. Beaucoup d’action procurant du plaisir à l’auteur apporte du mal aux autres
• Réconciliation entre bonheur individuel et collectif passe par la mise en place de récompenses et de sanctions (lois, punitions …) institutionalisées et un législateur

• Le législateur mesure les conséquences d’une action sur le bonheur collectif.
• Etablie des sanctions dissuasives pour empêcher la réalisation d’actions vicieuses.
• Lois ne sont pas des instruments de vengeance mais un dispositif incitatif.

1. J.S Mill

Né à Londres en en 1806, il est un des principaux disciples de Bentham. Dés 15 ans il adhère à sa doctrine utilitarisme.

A 20 ans, il entre dans une dépression et se rebelle contre ces instructions qu’il juge trop strict et « rationnelle », sans sentiments ni émotions.

1. L’utilitarisme indirect

Mill veut établir une version plus enrichie de la doctrine utilitariste. Il écrit ses réflexions dans son livre « l’utilitariste », qui sont un prolongement de l’analyse de Bentham et non une remise en cause. En revanche il apporte certaines modifications

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