Les astres
Guide pratique : Les astres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noe.mouton • 29 Avril 2020 • Guide pratique • 1 093 Mots (5 Pages) • 476 Vues
VI. Les Astres.
Lorsque le grand arbitre eut prescrit ces limites,
À des astres sans nombre il traça leurs orbites.
Tout le ciel rayonna de flambeaux éclatans,
Dans la nuit du chaos obscurcis trop long-tems.
La région d’azur de mille astres peuplée,
Fut des dieux immortels la demeure étoilée ;
Et les hôtes des bois, les poissons, les oiseaux,
Peuplèrent et la terre, et les airs, et les eaux.
Ce poème me touche tout particulièrement car Ovide associe ici le ciel étoilé à la demeure des Dieux.
J’imagine la nuit décrite par Ovide très lumineuse et presque mystique. La nuit serait donc un lieu de mystère où le divin rencontre la Terre. C’est surement pour cela que l’Homme ne cesse d’essayer de se rapprocher des étoiles flamboyantes
[pic 1]
Les songes funestes
Cette nuit en dormant d’un somme inquiété,
J’ai toujours combattu de tristes rêveries,
La clarté d’un tison dans une obscurité
M’a fait à l’impourvu paraître des Furies.
Près de moi la Discorde, et l’Infidélité
Montraient leur violence en mille barbaries,
Et de sang épandu, partout leur cruauté
Souillait l’argent de l’onde, et l’émail des prairies.
Troublé de ces horreurs je ne sais que penser,
Si ce n’est que le ciel me veuille menacer
De quelque changement en l’âme de Silvie.
Songe, fantôme affreux, noir ennemi du jour,
Parle-moi si tu veux de la fin de ma vie,
Mais ne m’annonce point la fin de son amour !
François Tristan L'Hermite
Je trouve ce poème très intéressant car il ne correspond pas à l’idée que j’ai de la nuit.
Ce poème m’a donc conduit à une ouverture d’esprit : la nuit est, dans ce poème, source de chaos, de violence. Elle est même malintentionnée. Elle est même associée à la mort.
[pic 2]
Père du doux repos, Sommeil, père du Songe
Père du doux repos, Sommeil, père du Songe,
Maintenant que la nuit, d'une grande ombre obscure,
Fait à cet air serein humide couverture,
Viens, Sommeil désiré et dans mes yeux te plonges.
Ton absence, Sommeil, languissamment allonge
Et me fait plus sentir la peine que j'endure.
Viens, Sommeil, l'assoupir et la rendre moins dure,
Viens abuser mon mal de quelque doux mensonge.
Ja le muet silence un escadron conduit
De fantômes ballants dessous l'aveugle nuit :
Tu me dédaignes seul qui te suis tant dévot.
Viens, Sommeil désiré, m'environner la tête,
Car, d'un voeu non menteur, un bouquet je t'apprête
De ta chère morelle et de ton cher pavot.
Pontus de TYARD
Ce poème aborde une des facettes de la nuit à savoir, le sommeil.
Le sommeil est une sorte de d’évasion pour l’homme qui se voit oublier tous ses problèmes. Le sommeil est aussi une passerelle vers les agréables rêves mais qui ne sont en réalité que « quelque doux mensonge ».
Cependant, comme dans Tristesses de la Lune, le poète ne sombre que rarement dans le sommeil, car il souffre trop de part sa condition
[pic 3]
Songeant la nuit, bien souvent je pense être :
Songeant la nuit, bien souvent je pense être
Auprès de toi couché certainement,
Et les beautés qu'en toi le ciel fit naître
Tâter, baiser, embrasser nuëment.
Comme un plaisir acquis en un moment
Passe, léger, et se voit disparaître,
Mon songe ainsi s'enfuit soudainement,
Me laissant seul et non toutefois maître,
Car à l'instant les regrets, les ennuis,
Hôtes fâcheux, m'assistent jours et nuits,
Et dans mon coeur reprennent tous leurs places.
Mais pour cet heur rendre perpétuel,
Il te faudrait, en amour mutuel,
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