Le progrès technique stimule la création de richesses

Depuis le début de la Révolution Industrielle, la croissance économique s’est accélérée. Les économistes ont conclu que le progrès technique était donc un facteur clé de la croissance.

Le progrès technique se définit par l’ensemble des innovations permettant d’améliorer l’efficacité du système productif, de créer de nouveaux produits ou de nouveaux procédés commerciaux.

Nous allons nous demander, comment le progrès technique stimule la création de richesses ?

Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps l’importance du progrès technique au sein de la croissance. Puis, dans un deuxième temps nous montrerons en quoi le progrès technique est une source de croissance.

Les facteurs de productions sont les facteurs qui déterminent l’activité de la croissance. Robert Solow nous a expliqué que hormis le facteur capital et travail, le troisième facteur qu’il appelle « le résidu » est tombé du ciel et ne peut-être expliqué. Nous nous sommes rendu compte que « ce résidu » était tout simplement le progrès technique qui est mesuré par la productivité globale des facteurs. La PGF permet de mesurer l’efficacité de la combinaison productive du travail et du capital. Son évolution dans le temps permet d’évaluer l’accroissement de richesse autre que celui lié au facteur capital et au facteur travail. Ce progrès technique est une des sources de croissance assez importante comme par exemple dans les zones à croissance intensive comme l’Union européenne. Dans un tableau montrant la contribution des facteurs de production à la croissance, provenant d’Eurostat, nous pouvons remarquer que de 1966 à 1980, le facteur productivité (progrès technique) de la France contribuait pour 75% du PIB. Même avec un facteur travail de -0.7 point de pourcentage, ce qui contribue négativement à la croissance, le PIB de la France était de 5% en moyenne annuelle. La France était un pays dit avec « une croissance intensive », c’est-à-dire une croissance reposant sur une utilisation plus efficace des facteurs de production. Mais de 1996 à 2008, quand le facteur productivité n’était plus efficace, alors le PIB de la France s’est vu de 1,9% en moyenne annuelle. Sur la même période, les Etats-Unis, pays dit avec une « croissance extensive, c’est-à-dire une croissance s’expliquant par la hausse de la quantité des facteurs de production, s’est vu avec un facteur productivité plus élevé que celui de la France, de 1,2 point de pourcentage par rapport à 0.5 point de pourcentage pour la France.

La croissance économique, ni harmonieuse et régulière, Schumpeter a montré que le progrès technique arrive « en grappe » et qu’il produit un phénomène de destruction créatrice à l’origine des cycles. Pour que les innovations puissent être développées, elles doivent être protégées. C’est pour cela que l’intervention de l’Etat est indispensable afin de protéger les droits de propriété, voire faciliter l’émergence d’une recherche pour que les entreprises puissent innover et intégrer de nouvelles techniques qui favorisent la croissance. C’est ici que le secteur des TIC, technologie d’information et de communication, est aussi important puisqu’il crée de nouveaux produits ce qui va contribuer à augmenter la demande. Les TIC vont permettre d’augmenter les gains de productivité et de baisser les coûts de production. Une fois que les coûts de production sont assez bas les prix de ventes vont aussi baisser ce

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