Le principe d’égalité

Pour ou contre la discrimination positive dans les écoles supérieures et dans la vie politique ?

Aujourd’hui, le principe d’égalité est central, cependant l’égalité des chances n’est pas une réalité. La discrimination positive est le fait de favoriser certains groupes de personnes habituellement victimes de discrimination systématiques de façon temporaire. En vue de rétablir l’égalité des chances, des politiques sont prises envers la discrimination positive pour éliminer ces inégalités.

Dans les écoles supérieures, des discriminations peuvent être observés dès le concours d’entrée. Le projet Descoings affirme que « le concours n’est pas égalitaire. Il discrimine socialement. » Cependant, les lycéens de banlieue ont « des qualités singulières comme la conscience sociale, le pragmatisme, la débrouillardise, le don pour l’oral, la maturité, le sens des réalités, l’affirmation de soi et la capacité d’adaptation » d’après Daniel Bastien dans l’article « Dix ans après, que sont devenus les ZEP Sciences Po ? » dans le magazine Les Échos le 25 Juin 2012. La discrimination positive permettra aux étudiants de milieu défavorisés d’accéder aux écoles supérieures en apportant des nouvelles qualités aux écoles.

Deuxièmement, la mixité des classes sociales permettra d’enrichir les connaissances globales des étudiants de tout milieu. La mixité culturelle aidera à diversifier les points de vue. Et comme écrit précédemment, les étudiants des milieux favorisés ont des qualités comme le sens des réalités à partager avec d’autres étudiants des écoles. D’après le Monde, la discrimination positive permettra d’accroître la chance des étudiants, de poursuivre des études supérieures ambitieuses, et ainsi de rétablir l’égalité des chances entre les classes sociales.

Troisièmement, pour que le mérite individuel, l’effort et le travail soit récompensé, il faut que « chacun soit placé sur la même ligne de départ », d’après l’article « Qu’est-ce que l’égalité » de l’Observatoire des inégalités du 16 Juin 2003. Il faut que tout le monde ait les mêmes chances et dispose des mêmes compétences et atouts. Les jeunes des quartiers défavorisés qui ne bénéficient pas de capital culturelle familiale ou de moyens financiers doivent avoir les mêmes chances, en accédant à un quota de postes réservés dans les grandes écoles, ou avec des concours et des classes préparatoires spéciales. Par exemple, une convention d’éducation prioritaire (CEP) aide les élèves qui souhaitent intégrer Sciences Po en première année de collège universitaire. La discrimination positive permettra aux étudiants des classes défavorisées d’avoir les mêmes chances que des étudiants de classe favorisée.

Des inégalités existe aussi dans le domaine de la vie politique, des inégalités hommes et femmes existent. La part de députés homme à l’assemblé nationale française en 2012 est de 73,3% contre seulement 26,9% de députés femmes, d’après l’Observatoire des inégalités. En vue de ça, on sanctionne les partis qui ne présentent pas autant de candidats et candidates.

Cette parité hommes/femmes permet à plus de femmes d’accéder à ce secteur aujourd’hui, mais aussi dans les générations futures car ce domaine deviendra accessible aux deux sexes.

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