Le marché idéal

CHEVALIER                                                                                                                                 27/09/18
Camélia
T ES 6

Dissertation SES

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    De nos jours, l’économie fonctionne essentiellement avec les marchés. Mais qu’est-ce qu’un marché ? En économie, un marché est un lieu où un système d’échanges est réalisé entre l’offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs).
Les structures de marché sont nombreuses mais les micro-économistes ont élaboré une hypothèse pour montrer ce qu’est pour eux, un marché idéal.
   Notre analyse développera la problématique suivante : le marché idéal pour les néo-classiques n’a-t-il pas de failles ?
   Pour y répondre, nous développerons tout d’abord l’hypothèse des néo-classiques et de la pluralité des situations de marché et enfin, nous aborderons les défaillances du marché.

    Pour les micro-économistes, le marché idéal se résume à un marché de concurrence pure et parfaite. Ce modèle repose sur quatre hypothèses posées par ces derniers.
Tout d’abord, les agents ne peuvent pas influencer les prix, c’est le principe de l’atomicité. Ensuite, le principe de l’homogénéité dit que les biens et les services vendus ne diffèrent que par leur prix et non par leurs qualités. De plus, l’information est parfaite c’est-à-dire la transparence du bien ou du service vendus. Enfin,  la dernière hypothèse est le libre accès au marché autrement dit les agents économiques peuvent faire des offres ou des demandes à tout moment et sans contrainte.
Pour les micro-économistes, l’individu est passionnel, il cherche à maximiser sa satisfaction grâce à des calculs coût/avantage. Plus l’individu consomme et plus l’utilité marginale est satisfaite : c’est la loi de la demande. Par exemple, dans le document 1, nous observons le marché du café à l’aide d’un graphique. Nous remarquons que lorque le prix du café augmente alors la quantité demandée et offerte augmente. Nous tenons alors compte d’un prix d’équilibre plus élevé. Et grâce aux prix d’équilibre, offreurs et demandeurs sont avantagés : ils optimisent le surplus total et l’allocation des ressources est donc optimale.  
        Le modèle des néoclassiques pose cependant des problèmes.
Tout d’abord, il existe des monopoles dans un cas où il y a qu’un offreur par un produit définit et que celui-ci peut influencer les prix. Cependant le marché présente différentes monopoles : monopoles de ressources rares (une mine de diamant), monopoles naturels (distributeur de gaz), monopoles légaux grâce à des brevets (médicaments)  puis  des monopoles technologiques (Apple ).
De plus, il existe des oligopoles, c’est un marché composé de quelques offreurs et une multitude de demandeurs par exemple le marché automobile. Seulement,  ce type de marché présente une barrière à l’entrée car toutes les entreprises ne peuvent pas y accéder parce que les coûts fixes sont trop élevés pour des petites entreprises qui produisent trop peu et qui ne pourraient pas les amortir. Cependant, les oligopoles passent des ententes entre eux pour éviter une guerre de prix mais ce phénomène est illégal.
Enfin,  il y a également la présence de marché de concurrence monopolistique qui présente un grand nombre d’offreurs et une absence de barrière à l’entrée.  Dans ce type de marché, il est impossible pour le producteur de fixer ses prix librement mais il peut alors influencer ces derniers s’il propose une offre intéressante et originale.

   La diversité de la concurrence ne suffit pas à démontrer que les mécanismes du marché sont imparfaits.
   Ainsi, les asymétries d’information sont présentes lorsqu’un des partenaires à l’échange  dispose de plus d’informations qu’un autre, cela perturbe alors les échanges car ces derniers

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