Le diplôme est-il encore ce précieux sésame qui permet de réussir ?

Le diplôme est-il encore ce précieux sésame qui permet de réussir ?

Bonjour, je m’appelle Julie Garcia et je vais vous présenter un sujet lié à ma spatialité SES, je vais vous parler des diplômes, passant actuellement le bac, ce sujet me concerne tout comme la plupart d’entre nous. À l’école, les élèves acquièrent des compétences et des connaissances variées, à travers un enseignement qui se veut à la fois généraliste et holistique. Après obtention du bac, les jeunes se dirigent vers des voies qui correspondent à leurs ambitions, à leurs compétences et à leurs préférences personnelles. Médecine, sciences, commerce, informatique… la liste des possibilités est infinie, mais l’objectif de tous ces jeunes est le même : obtenir un diplôme en vue de s’assurer un avenir meilleur et … « réussir. Tout comme les ambitions de chacun, les conceptions de la réussite professionnelle varient : obtenir un emploi stable, faire carrière, obtenir des revenus élevés, jouir du prestige et de la reconnaissance. Mais le diplôme, devenue sacrée dans notre société depuis plus d’un siècle, est-il vraiment ce précieux sésame qui ouvre aux individus les portes de la réussite ?     Je vais présenter ce sujet en 3 parties. Premièrement, nous verrons que dans une société méritocratique, obtenir un diplôme est presque une exigence. Deuxièmement, que le pouvoir du diplôme est de plus en plus fragilisé depuis quelques décennies. Troisièmement, qu’il faudrait peut-être repenser le rôle du diplôme dans notre société.

• L’obtention d’un diplôme est sans doute une exigence dans une société méritocratique.

Le diplôme est un investissement en capital humain, celui-ci représente l’ensemble des capacités physiques ou intellectuelles que possède l’individu dans un domaine spécifique.

Il est essentiel pour obtenir un emploi, protégeant les individus de la précarité et de la pauvreté.

En effet, en 2015, le salaire moyen (pour un salarié à temps plein, tous diplômes confondus) était de 2 257 euros net par mois, mais il variait entre 3 506 euros pour un diplômé de l'enseignement supérieur long (supérieur à bac + 2), de 2 089 euros pour un bachelier, et 1 695 euros pour un non-diplômé. Ainsi, un diplômé a plus de chance d’accéder à un niveau de vie élevé et d’accumuler un certain capital économique. De plus, le diplôme est également source de reconnaissance sociale, à travers l’emplois qu’il permet d’obtenir, il permet à l’individus d’acquérir un statu, c’est-à-dire une place dans la société. Il peut également être source de prestige selon son importance et l’utilité qu’on lui accorde. Ainsi, un diplôme permet une certaine reconnaissance et protection, soit les caractères essentiels qu’apporte un emploi selon Serge Paugam. A l’inverse, l’absence de diplôme est un facteur de stigmatisation, travail moins réénuméré entraînant moins de reconnaissance, minime protection sociale et économique, sans diplôme il semblerait qu’il soit plus difficile d’être bien intégré dans le monde du travail, et dans la société en générale.

•Cependant, le pouvoir du diplôme est de plus en plus fragilisé depuis quelques décennies. 

De nos jours, près de 80% d’une génération obtiennent le bac et une grande partie intègre l’enseignement supérieur. Toutefois, les transformations du marché du travail tel que la montée du chômage et de la précarité ont fragilisé le rôle insertif du diplôme. Ces bouleversements donnent lieu à un phénomène de déclassement, soit une partie des jeunes trouvent un emploi inférieur à celui auquel ils auraient pu prétendent et occupent une position sociale inférieure à celle de leurs parents comme le montre le Paradoxe d’Anderson : Le paradoxe indique que la rentabilité sociale et économique des diplômes a baissé : le même diplôme, à une génération d'écart, ne permet plus d'accéder aux mêmes types de positions socioprofessionnelles.

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