L'Intégration Sociale.
Dissertation : L'Intégration Sociale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lauragbt10 • 11 Février 2017 • Dissertation • 2 046 Mots (9 Pages) • 4 343 Vues
TES1
Le 15/04/2015
Devoir maison : SES
Pour s'intégrer dans la société, les individus doivent se socialiser. La socialisation désigne le processus par lequel un individu apprend et intériorise des normes et des valeurs propres à un groupe social. La socialisation permet l'intégration des individus dans la société, c'est à dire que par la socialisation, chacun apprend comment communiquer avec les autres et être accepté par les autres. Mais un individu peut également s'intégrer dans la société grâce aux instances d'intégration. La principale institution est la famille, mais elle n'est pas la seule, en effet l'école et l travail joue un rôle également. Ces rôles peuvent fragilisé la cohésion sociale, c'est à dire l'état d'une société dont les membres sont intégrés unis par des valeurs et des normes communes, acceptées par tous et qui sont en interaction les uns avec les autres. Les individus peuvent créent des liens sociaux, c'est à dire des liens qui rattachent de façon directe et indirecte les individus et les groupes les uns aux autres et qui assure l'intégration sociale. Ces liens peuvent être marchands (relation du travail ou commerciales..), communautaire (voisinage, amitié...), culturels (avoir les mêmes idées, même traditions..) ou politiques (faire partie d'un même pays...). Le lien social repose sur des liens personnels avec les individus, ici nous nous intéresserons aux liens familiaux, avec l'école et au travail. Dans quelle mesure la cohésion sociale peut être affaibli par l'évolution des instances d'intégration sociale. Dans un premier temps, nous étudierons l'instance de la famille, dans un second lieu, celle de l'école et pour finir, nous verrons l'instance du travail.
La famille constitue l'instance d'intégration principale. En effet, la famille est l'instance fondamentale de la socialisation primaire et elle est à l'origine du lien de filiation qui constitue le fondement de l'appartenance sociale. Elle remplit une fonction de solidarité qui contribue au lien social. C'est à dire l'ensemble des liens qui rattachent de façon directe et indirecte les individus ou groupe les uns aux autres et qui assure l'intégration sociale.
La famille est d'une part un lieu d'apprentissage des règles de la vie sociale, c'est à dire l'éducation. C'est elle qui apprend à l'individu, en particulier à l'enfant, à apprendre comment s'intégrer dans la société. De plus, la famille apparaît comme le lieu de solidarité où les individus s'aident mutuellement.
Toutefois, la famille est aussi le lieu d'une individualisation et est soumise aux intérêts individuels qui peuvent perturber la cohésion sociale.
On observe également une fragilisation des rôles de l'institution familiale. En effet, le rôle de socialisation et de transmission culturelle est concurrencé par l'école, les médias...etc.
D'autres transformations des normes familiales se font ressentir. On peut voir une hausse du nombre de célibataires (document 4) et de personnes vivant seules. De moins en moins de personnes s'engagent dans le mariage, cependant on constate de plus en plus de divorce et une augmentation des familles monoparentales ou familles recomposées. Cependant, ces décisions d'individualisme peuvent retomber sur ces individus. En effet, on peut voir (document3), la proportion de personnes pauvres pour les familles monoparentales est de 20,2%. On parle alors d'individualisation, c'est à dire l'autonomie de chacun des membres s’étend.
Mais la montée de l'individualisme peut fragilisé l'institution familiale et affaiblir ses fonctions d'intégration et de solidarité. Effectivement, les ressources familiales tout comme les liens familiaux sont inégaux d'un milieu social à l'autre. Cependant, d'autres éléments montrent que la montée de l'individualisme ne fragilise pas forcément l'institution familiale. La persistance de la solidarité intergénérationnelle encore considérée comme un devoir : les jeunes restent de plus en plus longtemps dans leur famille. Celle-ci reste un relais important pour le logement et l'emploi, elle reste un lieu de socialisation important, elle est composante principale de l'identité. De plus, nous pouvons voir qu'en cas de problème dans la vie quotidienne, les jeunes salariés font appel à leur parents, ou à leur conjoint ou petit ami. La famille garde donc tout de même une solidarité.
Mais la famille n'est pas la seule instance qui peut perturber la cohésion sociale. En effet, l'école est aussi une instance d'intégration.
L'école est un lieu d'intégration et de socialisation pour diverses raisons. Tout d'abord, elle transmet d'abord des normes et des valeurs qui servent à la base à la culture commune, on apprends à vivre en société, à arriver à l'heure, la politesse...etc, grâce aux professeurs mais aussi aux groupes de pairs. C'est un lieu d'apprentissage de la citoyenneté, elle diffuse ensuite des savoirs et des qualifications qui permettent aux individus de s'intégrer sur le marché du travail. Elle participe également à l'épanouissement personnel car à travers les connaissances qu'elle délivre, elle accroît la compréhension que les jeunes ont du monde et leur autonomie.
Cependant, tout comme la famille, l'école a des limites dans sa fonction d'intégration.
Malgré la démocratisation de l'école, les inégalités scolaires reflètent très largement les inégalités sociales, économiques et culturelles au point de mettre en question le principe méritocratique et sa légitimité.
La mobilisation des familles et leurs stratégies éducatives s'accentuent et contribuent ainsi à creuser les inégalités scolaires. L'école éprouve davantage de difficultés à transmettre une culture commune. Dans ce contexte, l’échec scolaire est perçu comme un stigmate. L'institution scolaire est alors le théâtre de diverses manifestations anomiques : violences, déscolarisation...etc.
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