L'Historien et les memoires de la Seconde Guerre Mondiale En france
Fiche : L'Historien et les memoires de la Seconde Guerre Mondiale En france. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sayze • 14 Septembre 2015 • Fiche • 1 298 Mots (6 Pages) • 1 440 Vues
L’Historien et les memoirs de la Seconde Guerre Mondiale en France
- Introduction
L'historien est une personne qui travaille sur l'histoire, c'est-à-dire l'étude du passé.
La mémoire est la faculté de retenir des éléments du passé. Il y a une mémoire collective, mais aussi des mémoires concernant chacune un acteur ou une communauté.
La Seconde Guerre mondiale a constitué un temps d'épreuves pour la France : battue en 1940, occupation allemande, régime de Vichy et collaboration avec l'Allemagne, participation à la politique génocidaire des nazis. Mais c'est aussi une période où des Français ont combattu pour les valeurs de liberté et de démocratie : le général de Gaulle et tous les combattants français au côté des Alliés et dans la Résistance. Du moins c’est ce que l’on a voulue nous faire croire, car 50 000 Français collaboreront et 200 000 Français entreront dans la résistance. Donc une grande partie de la population n’est ni résistante, ni collaboratrice. La mémoire de cette époque est donc troublée et complexe. Le travail des historiens consiste donc grâce à des sources historiques à mieux comprendre comment s'organisent ces mémoires, tant individuelles que collectives, et à ressortir la vérité sur cette époque trouble qu’est l’occupation Allemande.
- 1 La mise en Place d’une mémoire resistancialiste.
Pendant longtemps l’occupation fut vu comme une période héroïque durant laquelle tous les Français se battaient tous ensemble comme un seul homme, contre l’occupation Allemandes. Cette idée fut entretenue par la plupart des forces politiques, notamment les forces politiques Gaullistes et Communistes. Ils créèrent une mémoire officielle dans laquelle toute la France était vu comme étant résistants. 50 000 Français ont collaboré activement de leurs plein grès, et 200 000 Français reçurent une carte de combattant de la résistance. Sachant que la population métropolitaine de l’époque est de 58 millions d’habitants, même pas 1% de la population Française n’as pris part aux combat qui se dérouler en France pendant l’occupation. Le mythe d’une France resistancialiste fut donc crée par les parties politiques pour montrer aux allies que l’unité nationale est restauré. Avant même la chute du régime de Vichy, De Gaulle à la tête du GPRF dit le 9 août 1944 que « la forme du gouvernement de la France est et a toujours été la République » cet acte revient à dire que Vichy n’a jamais existé et que la République n’a jamais cessé d’exister ce qui est totalement faux. Suite a la guerre, une phase d’épuration illégale revient à punir les sois disant collaborateurs ce qui fit 9000 victimes de plus. Puis, dès le début de l’année 1945, 50 000 procès sont organisés, dans le respect et la justice, Pétain et Laval sont jugés puis condamnés à mort, mais seul Laval sera exécuté. Pétain sera sauver De Gaule qui le condamna a réclusion a perpétuité, pour tourner la page sur les années sombres de la France.
- 2. La Fin du Mythe, et le Début de Procès.
Un nouveau contexte apparaît au début des années 1970 de Gaulle a quitté le pouvoir en 1969 et meurt l’année suivante. Le parti politique communiste commence à perdre de l’influence. De plus, des historiens commencent à travailler sur la seconde guerre mondiale. En 1973, l’américain Robert Paxton publie La France de Vichy, ouvrage dans lequel il démontre grâce à des archives américaines et allemandes que la théorie du bouclier ne tient pas. La théorie du bouclier était une excuse de la part des Vichystes, qui disait qu’ils avaient collaboré uniquement pour protéger le peuple Français et que sans faire cela, les pertes aurait étaient plus grandes. Or, Paxton montre que l’Allemagne nazie n’avait pas l’intention de demander à la France de collaborer ni même de lui imposer le « Statut des juifs ». Que c’est Pétain lui-même qui a proposé une alliance, et qu’en même temps il proposa de l’aide aux Allemands dans leurs travaux. Dans les années 1980 et 1990, trois grands procès eurent lieux, tout d’abords celui de Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, qui se réfugia en Bolivie après la guerre. Mais il fut identifié et reconnu par un journaliste français et fut finalement extradé en France en 1987, il fut jugé et condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité et mourut en prison en 1991. Puis eu lieu le procès de Paul Touvier, chef de la milice de Lyon, qi était en cavale depuis 1945. Il est arrêté, jugé et condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité en 1994. Il meurt en prison en 1996. Puis enfin eu lieu le procès de Maurice Papon qui a organisé la déportation en Gironde entre 1942 et 1945. En 1981, Le Canard enchaîné révèle son passé. En 1997, il est jugé, déclaré coupable de crimes contre l’humanité et condamné à 10 ans de prison. Il est libéré en 2002 pour raisons de santé et meurt la même année. Ces procès sont l’occasion de faire témoigner des survivants, de briser le silence sur les « années noires », de briser le mythe d’une France resistancialiste et de condamner des responsables de crimes contre l’humanité.
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