Fich de lecture En Amazonie (SES)
Commentaire d'oeuvre : Fich de lecture En Amazonie (SES). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clemclem34 • 25 Mars 2020 • Commentaire d'oeuvre • 1 125 Mots (5 Pages) • 613 Vues
Jean-Baptiste Malet, En Amazonie : Fayard, 2013
Jean-Baptiste Malet est un journaliste français né le 16 avril 1987 à Toulon. Il est actuellement journaliste indépendant mais a travaillé dans plusieurs rédactions auparavant telle que Charlie Hebdo ou l’Humanité. Il s’est engagé en politique dans sa jeunesse et n’hésite pas à se positionner contre l’extrême droite par exemple. Il a écrit 3 livres qui sont des enquêtes qui l’ont amené à se rendre sur les lieux. : « Derrière les lignes du front » publié en 2011, « En Amazonie » que nous allons étudier et « L’Empire de l’or rouge » publié en 2017.
JB Malet publie en 2013 le récit journalistique En Amazonie qu’il a écrit à la suite d’une longue enquête réalisée au sein d’un entrepôt de la marque Amazon. Il dévoile les secrets de la gestion et de l’organisation du travail. Il veut montrer avec cette enquête ce qui se passe derrière le site Internet, seule face du géant américain que les clients connaissent. Son récit a été traduit en plusieurs langues et fait succès en France.
Comme nous avons pu le voir tout au long de notre lecture, Amazon tient à garder secret tout ce qui se passe au sein de la logistique de l’entreprise voire même tout ce qui peut être en relation avec cette dernière, hormis leur site internet. C’est ce que l’auteur a voulu découvrir. Il réussi à se faire employer dans un entrepôt logistique d’Amazon à Montélimar par le biais d’une agence d’intérim. C’est à l’approche des fêtes de Noel, synonymes de pic d’activité pour Amazon, qu’il se fait embauché en équipe de nui t. En effet, travailler au sein d’un entrepôt était d’après JB Malet le meilleur moyen de découvrir l’entreprise et les coulisses de son fonctionnement. Afin d’optimiser son enquête, il postule pour le poste de « pickeur », qu’il obtient après plusieurs formations qui présentent les règles et les différents métiers d’Amazon. Ainsi, étant pickeur, il est en capacité de déambuler dans sur toute la surface de travail et d’être en contact avec de nombreux salariés de l’entrepôt. Il peut donc constater les conditions de travail des salariés. Pour aller plus loin dans son enquête il essaie même de rencontrer des syndicalistes CGT de Amazon, en vain. Il écrit dans un journal au fil des deux semaines et demi travaillées à Montélimar son ressenti sur le travail qu’il effectue et qu’il voit, mais fait aussi un compte-rendu des discussions eues avec les salariés de cet entrepôt logistique.
Lorsque JB Malet postule pour ce poste à l’agence d’intérim Adecco, il ne sait pas du tout à quel métier il doit s’attendre chez Amazon, tout comme les autres intérimaires en formation avec lui. Ils sont 1200 à être prêts à travailler comme « agents d’exploitation logistique » à Montélimar pendant les fêtes de Noel. L’auteur a pu en rencontrer quelques uns durant la formation. Tous, « sans exception, confient vivre en galère » (page 35) et expriment clairement que c’est pour des raisons financières qu’ils postulent chez le géant numérique et non par choix. Les conseillers d’Adecco insistent pourtant auprès des candidats sur la dureté du travail d’Amazon, répétant toutes les 15 minutes durant les formations qu’ils sont libres de partir tant qu’ils ne sont pas embauchés car ils ne « veulent que des gens très motivés » (page 31).
Au fur et à mesure de la formation et des visites de son futur lieu de travail, les règles extrêmement strictes d’Amazon se dévoilent à Jean-Baptiste Malet. Cette méthode de travail lui fait même penser à « l’esthétique
...