Enjeux de l'internationalisation économique
Fiche : Enjeux de l'internationalisation économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonomaestro • 4 Janvier 2017 • Fiche • 1 369 Mots (6 Pages) • 1 154 Vues
Les enjeux de l’internationalisation de l’économie
INTRODUCTION
L’internationalisation est le fait de rendre international, de faire en sorte que plusieurs nations soient concernées . Elle s’apparente en cela à la mondialisation qui est l’accroissement de l’interdépendance des pays et des individus . Cela intègre la notion de multilatéralisme qui est un système de relations internationales privilégiant les négociations, les coopérations, les accords entre plus de deux pays dans le but d’instaurer des règles communes .
Dans une économie très tournée vers l’international, il semble intéressant de se demander quelles questionnements soulève l’internationalisation de l’économie.
Après avoir vu la mondialisation en tant qu’opportunité , nous verrons si les flux de capitaux qu’elle génère doivent être réglementés . Enfin, nous verrons s’il faudrait poursuivre cette politique d’internationalisation de l’économie .
I / Dans cette première partie, nous verrons la mondialisation, et ses composantes, en tant qu’opportunité .
L’internationalisation de l’économie se fait dans le cadre du libre échange qui permet la réalocation des richesses, mais aussi la stimulation de la concurrence et donc celle du progrès technique .Il ( libre échange ) entraine aussi la baisse des prix en remettant en cause les rentes de situation ( = un surplus de rentabilité (surprofit) qu'obtient une entreprise ayant un avantage compétitif. ) et en rendant tout monopole contestable à l’échelle mondiale .
Se tourner vers l’internationalisation peut être dans le but de dépasser les limites du marché national et saisir les opportunités sur les marchés étrangers . Mais aussi dans une volonté de suivre les concurrents dans leur exportation à l’international . Ou encore pour un échange de savoir faire.
L’internationalisation est facilitée par la mobilité des facteurs de production qui permet une certaine fluidité ( c’est-à-dire la possibilité d'entrer ou de sortir à tout moment du marché ) mais aussi grâce au développement de multinationales ( comme Danone ) et surtout grâce à l’essor des NTIC qui permettent une circulation rapide des informations .
Mais elle est aussi aidée par l’OMC dont le but principal est de favoriser l'ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de réduire les obstacles au libre-échange, d'aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux et d'assister les exportateurs, les importateurs, et les producteurs de marchandises et de services dans leurs activités.
Ensuite, la mondialisation a facilité l’émergence de nombreux pays grâce à la libre circulation des marchandises, des technologies, des capitaux et des hommes. Elle a contribué à y réduire la pauvreté absolue ( définie comme la situation des personnes qui ne disposent pas de la quantité minimale de biens et services permettant une vie normale .)
Elle renforce aussi les échanges de capitaux et rend nécessaire leur décloisonnement, leur déréglementation ainsi que leur libre circulation pour financer les investissements internationaux
Les marchés financiers étant très globalisés , les capitaux sont davantage mobiles internationalement
ex : plus de la moitié des entreprises cotées au CAC 40 sont contôlées par des K étrangers .
Selon les théories traditionnelles du commerce international, les échanges permettent un rétablissement de l’équilibre commercial des pays par l’égalisation du prix des produits, des facteurs de production et un développement des flux financiers favorables à la prise et au partage des risques
Cette globalisation rejette alors le protectionnisme car cela constituerai une barrière aux échanges. La théorie libérale montre que les droits de douane sont toujours inefficaces, car socialement nuisibles.
Les droits de douane augmentent certes les surplus des producteurs nationaux et de l’Etat qui perçoit ces taxes, mais réduisent les surplus des consommateurs.
Par ailleurs, cela limite la réallocation des ressources avec l disparition des entreprises les moins productives, ou des entreprises non rentables surtout s’il y’ a une impossibilité de faire des économies d’échelle du fait de la petite taille du marché.
Mais, bien qu’un peu plus d’une tiers des français voient la mondialisation comme une opportunité, 50% la perçoivent comme une menace .
II / On peut se demander s’il faudrait réglementer les flux de capitaux ( financiers ) . Ce sera l’objet de cette deuxième partie .
La mondialisation est accusée de creuser les inégalités de richesses entre territoires ( entre pays industrialisés et pays en développement étant donné que les echanges se font essentiellement entre les pays de la Triade ) tant la concurrence entre territoires et au sein même des territoires est rude .
Et puis, l’ouverture des frontières conduit les nations a protéger leurs propres intérêts ou ceux de leurs acteurs eco afin de faire face a une concurrence de + en + forte . Mais elle est aussi accusée de générer l’instabilité de la finance globale sachant que les excès inévitables de création monétaire pour stimuler la croissance et le PT , ne peuvent plus se résorber par l’inflation mais par des purges régulières sous forme de krach boursiers. En d’autres termes, elle augmente les probabilités de risques systémiques ( ou domino = un accident financier isolé se propage a l’ensemble de la planète ) . L’exemple typique est la crise de l’immobilier de 2008 .
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