Eco Les sources de la croissance
Cours : Eco Les sources de la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Babouchkaya • 11 Octobre 2015 • Cours • 1 242 Mots (5 Pages) • 1 234 Vues
Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance économique ?
I - Les indicateurs économiques
A) PIB et Taux de croissance
Pour mesurer la richesse d’un pays, on utilise le PIB, un outil comptable qui correspond à la production réalisée par les agents économiques installés sur le territoire français depuis plus d’un an.
La mesure du PIB permet d’effectuer des comparaisons annuelles de niveaux de production, au sein d’un pays. En effet, le taux de croissance est l’augmentation du PIB d’une année sur l’autre. Si le taux est négatif pendant une courte période, on parle alors de récession (si ce taux est négatif pendant deux trimestres consécutifs) voire de dépression quand il s’agit d’une longue période.
PIB nominal = calculé en monnaie courante, il n’est pas déflaté (=PIB en valeur)
PIB réel = calculé en monnaie constante, il est déflaté (=PIB en volume)
Pour effectuer des comparaisons internationales, on utilise plus souvent le PIB par habitant, qui divise le PIB par le nombre d‘habitants. Ainsi, le PIB des USA est plus élevé que celui du Luxembourg, alors que le PIB par habitant du Luxembourg est plus élevé que celui des USA.
Approche Production : PIB= Somme des VA + TVA + droits de douane – subventions à l’importation
Approche Demande : PIB= CF+FBCF+X-M
Approche Revenus : PIB= Salaires + EBE et Revenus mixtes bruts – subventions +
Impôts sur la production et les importations
B) Critiques du PIB et autres indicateurs de performance
CRITIQUES DU PIB :
PIB = Niveau de vie MAIS ça n’est qu’une moyenne qui masque de nombreuses inégalités + ça dépend de la variation des prix Cf Jean Fourastier et la notion de prix réel (nombre d’heures de travail nécessaires pour acheter le produit en question)
Mesure purement quantitative qui ne prend en compte que des activités économiques monétarisées, omet des activités qui participent au bien être de la population et comptabilise des dépenses défensives.
De plus, le PIB sous estime l’activité économique réelle, puisqu’il ne prend pas en compte l’économie souterraine.
Economie souterraine = Ensemble des activités productrices de B&S qui échappent à la régulation par l’Etat
Pour pallier les défaillances du PIB, qui a une approche exclusivement quantitative du développement, l’IDH a été créé par le PNUD en 1990 sous l’influence de l’économiste indien Amartya Sen.
L’IDH est un indicateur composite qui propose une approche qualitative du développement. Son calcul prend en compte le PIB réel par habitant, l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation, et le taux d’alphabétisation.
II – De la production aux théories de la croissance
A) Facteurs de production et rendements décroissants
Les fonctions de production établissent une relation entre la quantité produite et les quantités de différents facteurs de production utilisés. Ainsi, les entreprises peuvent calculer les effets de l’augmentation de Capital ou de Travail sur la production.
Une entreprise qui utilise plus de facteur travail et/ou de facteur capital va produire plus dans un premier temps. Cependant, plus les quantités de travail ou de capital vont augmenter, plus le supplément de production réalisé va diminuer. C’est la loi des rendements décroissants, concept développé par Ricardo.
La croissance peut être :
- Extensive, ce qui veut dire qu’elle est principalement due à une augmentation du volume des facteurs de production
- Intensive, ce qui veut dire qu’elle est due en grande partie à la productivité des facteurs de production
B) Les théories de croissance
Progrès Technique= Ensemble des innovations qui entrainent un bouleversement des méthodes de production, de l’organisation du travail, des produits et des marchés, des structures de l’économie.
Résidu= Partie de la croissance de la production qui n’est pas expliquée par l’accroissement de la quantité de facteurs de travail utilisés
PGF= Productivité Globale des Facteurs= Mesure de l’efficacité des facteurs de production.
En 1956, Robert Solow démontre que l’augmentation des quantités des facteurs Travail et Capital n’est pas seule responsable dans l’augmentation de la production : en effet, une part de la croissance économique reste inexpliquée ; Solow l’attribue à un « résidu » qui correspond au Progrès Technique, qui est exogène, c’est à dire indépendant de l’activité économique.
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