Dissertation sur les jeunes et la lecture

Sujet : En utilisant les résultats de l’enquête Ipsos : « les jeunes et la lecture », expliquez, à travers l’exemple de la lecture, comment la socialisation primaire produit des différences de comportements.

"La lecture, une félicité qui se mérite.” voici ce qu’affirmait Emile OLLIVIER dans son œuvre La discorde aux cent voix. En effet, selon l’étude Ipsos « Les jeunes et la lecture » parue en 2016, la pratique de la lecture chez les jeunes est le résultat ou non de certaines modalités du processus de socialisation notamment primaire. De ce fait, on sait que les jeunes lisent en moyenne 2 livres par mois (6 au cours des 3 derniers mois) dont 1 pour le loisir représentant environ 3 heures de lecture par semaine. Cette pratique varie beaucoup en fonction de plusieurs critères notamment si la lecture est courante dans la famille: I/La Famille : Socialisation par imitation, selon le milieu socio-culturel et l’éducation reçue : II/La Famille : Socialisation par inculcation ou encore selon le niveau scolaire: III/Niveau scolaire

I/La Famille : Socialisation par imitation

Tout d’abord, l’imitation de la famille dans le processus de socialisation primaire est un des critères majeurs qui influe sur la pratique de la lecture.

En effet, durant l’enfance, 94 % déclarent que leurs parents leur lisaient des histoires et qu’ils aimaient cette pratique, la moitié d’entre eux (52 %) affirment même l’adorer. Par conséquent, les jeunes auront davantage tendance à poursuivre cette habitude plus tard. De plus, les jeunes avec des parents possédant de nombreux livres et lisant régulièrement pratiquent la lecture pour le loisir à 83 % contre 78 % pour la moyenne, et environ 4 h 15 par semaine contre 3 h pour la moyenne. Paradoxalement, les foyers où la présence de livres est minime et/ou les parents ne lisent pas ou peu influent négativement sur la pratique de la lecture chez les enfants, ceux-ci ne lisent que 2 h 20 par semaine et seulement 2 ouvrages là où la moyenne en lit 4. De ce fait, 33 % de ces jeunes ne lisent jamais par loisir et n’aiment pas lire contre 22 % normalement.

En général, les jeunes suivent l’exemple donné par leurs parents. Effectivement, si l’enfant voit déjà ses parents lire et qu’il a de nombreux livres à disposition, il aura tendance à davantage pratiquer la lecture ; à l’inverse, si les parents ne lisent pas, le jeune aura moins tendance à lire.

II/La Famille : Socialisation par inculcation

Ensuite, le processus de socialisation par inculcation (autrement appelé éducation) est inévitable et influence beaucoup la pratique de la lecture chez les jeunes.

Effectivement, 65 % des parents, le plus souvent la mère (62 %) imposent souvent à leurs enfants de lire. En conséquence, ces jeunes-là prennent l’habitude de lire et perpétuent cette pratique durant leur jeunesse. Mais l’inculcation passe aussi par l’instauration de règles, notamment dans la gestion du temps dédié aux écrans et aux autres activités.

En effet, dans un milieu socio-culturel varié (composé de multiples activités) et pour un temps d’écran hebdomadaire régulé à 7 h 40, un jeune lira environ 3 h 30 par semaine, ce qui représente 30 min de plus que la moyenne, il lira aussi 1 livre de plus que la normale et 36 % de ces jeunes liront tous les

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