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De quoi dépendent les besoins et les choix des agents économiques

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Par   •  5 Novembre 2015  •  Fiche  •  2 283 Mots (10 Pages)  •  1 110 Vues

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De quoi dépendent les besoins et les choix de financement des agents économiques ?

Le financement de l’économie se définit comme le moyen par lequel des agents économiques se procurent des ressources nécessaires à la réalisation de leurs dépenses. Les principaux agents économiques sont les ménages qui perçoivent des revenus, qui vont servir à épargner et consommer. Les entreprises qui créent de la valeur ajoutée et investissent. Puis l'Etat et les administrations publiques qui peuvent aussi dégager des ressources telles que les impôts. Ces agents ont des besoins ou capacités de financement pour financer leurs investissements et même leur consommation. Un besoin de financement, correspond à la situation d'un agent économique dont les dépenses d'investissement sont supérieures à l'épargne et la capacité de financement, correspond à la situation d’un agent économique dont les dépenses d’investissements sont inférieures à l’épargne. Il doit ensuite choisir un mode de financement possible selon ses ressources.

De quoi dépendent les besoins et les choix de financement des agents économiques ?

Nous verrons tout d’abord les besoins et choix de financement des ménages, par la suite nous démontrerons les besoins des entreprises et les choix de financement qui en découlent et enfin nous parlerons du cas de l’Etat et de ses administrations.

En premier lieu parlons du cas des ménages.

Tout d’abord, les ménages ont habituellement une capacité de financement. Les ménages déterminent leur épargne selon leur revenu, plus celui-ci est élevé et plus les ménages vont épargner ; et selon leur taux d’intérêt, les ménages déterminent d’abord le niveau de leur consommation d’après leur revenu puis évaluent leur capacité à épargner. Le taux d’intérêt n’a pas de rôle décisif, il oriente simplement le choix de l’épargne. Il peut cependant, s’il est très élevé, favoriser cette dernière. Le taux d’intérêt sert d’arbitrage entre thésaurisation (fait d'amasser de l'argent sans le réinvestir) et placement. Les ménages peuvent déterminer leur épargne selon la conjoncture, c’est-à-dire qu’en période d’inflation, la valeur réelle des dettes diminue(les prix augmentent, le salaire augmente pour une charge de remboursement identique), les ménages vont donc épargner davantage pour pouvoir investir à moindre frais. Puis enfin selon la fiscalité, quand l’État cherche à favoriser l’épargne par des avantages fiscaux. Pour Keynes, l’épargne est un résidu de la consommation qui s’élève moins vite que le revenu. Les formes d'épargne se sont profondément transformées: dans les années 1960-70, ils préféraient les placements liquides (comptes en banque et livrets de caisse d'épargne) et les placements en actifs réels (immobilier) ; de nos jours, les ménages adoptent plus volontiers des actifs financiers (acquisition de valeurs mobilières ...). Les ménages doivent financer leurs consommations et leurs logements. Les ménages ont un besoin de financement pour l’achat de logement et l’achat de biens de consommation. Les ménages utilisent leur revenu disponible pour consommer et épargner. Leur épargne sert à financer leurs investissements, qui correspondent aux achats de logement le plus souvent. La différence entre l’épargne et les investissements représente, s’il est positif, une capacité de financement et, s’il est négatif, un besoin de financement.

Sils épargnent, les ménages peuvent soit pratiquer la thésaurisation (« mettre l’argent sous le matelas ») soit épargner grâce aux banques ce qui va leur permettre avec les taux d’intérêt d’accroitre leur argent mais l’inflation peut leur faire perdre de la valeur

L’inflation amènera les ménages à avoir plus ou moins de pouvoirs d’achat

Plusieurs formes d’épargne sont plus ou moins sécurisées dont les comptes en banque, les livrets, et placements en actifs réels (immobilier)

/ investissement perso (habiter le bien) ou sinon un investissement qui aura pour but de leur ramener des revenus en plus (locations)

ou sinon achat d’action obligation ou valeur mobilières de placement qui peuvent leur rapporter plus mais sera plus risqué

dépenses de consommation courante : achat de première nécessité ( nourriture)

dépenses d’investissement qui peuvent avoir financement interne (épargne précédente) ou externe (emprunts) la plupart du temps c’est un mixe des 2 car épargne pas assez importante et les banques demandent un apport perso de garantie

Les ménages utilisent leur revenu disponible pour consommer et épargner. Les ménages ont des dépenses de consommation courante, achat de premières nécessité, et des dépenses d’investissement qui peuvent être financées avec un financement interne (épargne précédente) ou externe (emprunts), mais la plupart du temps c’est un mixe des deux car l’épargne n’est pas assez importante et les banques demandent un apport personnel de garantie En épargnant, les ménages peuvent soit pratiquer la thésaurisation (« mettre l’argent sous le matelas » ce qui veut dire épargner sans faire laisser circuler l’argent dans le circuit économique), soit épargner grâce aux banques. Ce dernier choix peut leur permettre avec les taux d’intérêt d’accroître leur argent mais avec l’inflation de lui faire perdre de sa valeur. Il existe plusieurs formes d’épargne qui sont plus ou moins sécurisées, dont les comptes en banques, les livrets et les placements en actifs réels, immobilier par exemple. Cet investissement peut être personnel (pour habiter le bien) ou sinon aura le but de leur ramener des revenus en plus grâce à des locations par exemple.

Les ménages peuvent aussi acheter des actions, des obligations ou des valeurs mobilières de placement qui peuvent leur rapporter plus mais serait plus risqué.

Pour Keynes, l'épargne est une fonction croissante du revenu. En effet, en s'enrichissant, les ménages augmentent leur consommation moins rapidement que leur revenu. La propension marginale à épargner augmente. Le taux d'intérêt ne joue que sur le choix entre la monnaie et les titres financiers. Les ménages ont une «préférence pour la liquidité» pour des motifs de «transaction», de «précaution» et de «spéculation». Le taux d'intérêt doit être très élevé pour qu'ils préfèrent les placements. Ils vont pouvoir prêter

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