Dans le fonctionnement du capitalisme, les contradictions internes sont-elles inéluctables ?

ANALYSE ECONOMIE

SUJET : Dissertation

Dans le fonctionnement du capitalisme, les contradictions internes sont-elles inéluctables ? [Pour les classiques, Marx inclus].

Depuis la crise sanitaire liée au SRAS-19, en tant que consommateur nous avions pu voir une hausse des prix exercé par tel entreprise qui sont suivis par ses concurrentes directs, ou indirects. Cela provoque une augmentation dans la pauvreté qui les fait jaser sur le fonction économique actuelle. Le capitalisme qui est un régime économique et social où les capitaux sont une source de revenu et dont les moyens de production et d'échange n'appartiennent pas aux ouvriers. On assiste donc à l’économie de marché qui est l’existence de la loi de l'offre et de la demande. Et ce pouvoir de marché dont l'aptitude qu’une entreprise à de relever et maintenir ses prix au-dessus de ses concurrents directs, il se traduit par une moindre production et une perte de bien-être économique. Avec le rapport entre plusieurs entreprise qui se disputent une clientèle ou un même marché on assiste à une bataille des concurrents. Ce qui va créer un équilibre soit un type de prix qui correspond à l’offre de chaque bien en fonction de sa demande que le consommateur peut se faire. Cela nous amène à se poser cette question de réflexion, les contradictions internes empêchent-elles une coexistence du fonctionnement du capitalisme ? Afin de répondre à cette problématique je vais dans un premier temps expliquez les fondamentaux du capitalisme, et dans un second et dernier temps je parlerais des contradictions internes et externes de celui-ci

Pour cette première partie je vais montrer les différents fondamentaux et perception du capitalisme. Le mécanisme de vérification ou de réfutation en sciences sociales est plus délicat à mettre en place que dans les sciences exactes. La répétition de situations à conditions économiques identiques est dicible ou impossible. Ceci tient notamment au fait que l'économie a pour sujet des agents dotés d'une capacité de raisonnement. En conséquence, les agents sont aptes à prendre en compte et donc à modère les conditions initiales de l'expérience. Il est donc délicat de classer les explications économiques en deux catégories : d'un côté des explications \dépassées" et de l'autre côté des explications \pertinentes". Malgré tout, l'économie utilise des techniques de plus en plus élaborées pour tenter de tirer des  enseignements d'éléments factuels : économétrie (afin de tenter de tirer des enseignements de situations passées) et économie expérimentale (pour comprendre et de tenter de prédire les comportements des agents). La pensée économique dépend de contextes précis (historiques et institutionnels) non renouvelables par l'expérience. De plus, il est délicat de comparer directement des analyses rattachées à des moments historiques différents. A titre d'exemple, il n'existe pas de théorie du marché dans une économie féodale, la notion de \juste prix" au Moyen-Age fait référence à un contexte intellectuel très particulier (domination de la dimension religieuse), ou bien l'étude des comportements individuels aux XVIIIème et XVIIIème siècles (Locke, Smith...) est construit sur des bases très éloignées des analyses de la microéconomie du XXIème siècle... Cependant, il existe des programmes de recherche ou des problématiques qui ont un caractère général, et qui traversent les siècles. Ceux-ci ne sont alors pas strictement dépendants d'un contexte, et peuvent donc avoir un sens à différentes époques. Ainsi, les thèmes de la division du travail, de l'organisation des échanges (libéralisme versus protectionnisme), de la détermination de la valeur ou des prix des marchandises se retrouvent chez de nombreux auteurs dispersés dans le temps. Si la pensée économique est dépendante d'un contexte, sa lecture et son interprétation le sont aussi. Ainsi, il peut y avoir des relectures, dans un contexte diffèrent, qui réactualisent des pensées anciennes. Par exemple, la crise des années 1930 a permis la mise en avant de la théorie keynésienne relativement à la théorie (néo)-classique (dominante jusqu'à cette période). Plus tard, les crises associées aux chocs pétroliers ont permis l'émergence de version actualisée de la théorie keynésienne.

Une seconde version du capitalisme qui va également s'imposer comme dominante, c'est celle des néo-classiques qui va susciter un pôle de pensée hétérodoxe alternatif qui va être représenté par KEYNES. Cette deuxième version va perdre cet ancrage philosophique pour avoir un ancrage scientifique la problématique va rester la même : montrer que l'économie de marché autorégulé est le meilleur dispositif qui assure l'articulation harmonieuse entre l'individu et le collectif. C'est la méthode d'analyse qui va évoluer pour passer à une méthode calculatoire dans un contexte où la pensée libérale est devenue dominante dans les idées et les représentations, on a une émancipation individuelle les institutions sont vues comme des autorités dogmatiques et ce processus d'affirmation des émancipations individuelles va s'appuyer sur la science et le fantasme qu'on a de la science est qu'elle puisse proposé une représentation objective et neutre du fonctionnement du monde. La garantie d'objectivité va être amené par le fait que la science s'appuie sur les écritures mathématiques du réel donc une écriture chiffrée réelle et non pas une représentation idéologique ou dogmatique du réel. Parce qu'on recourt à l'écriture mathématique on est plus objectif que si nous sommes porteurs d'une représentation ? La science est, avant tout, ce qu'on en fait donc elle n'est pas vraiment objectif car il y a toujours un chercheur qui approche une vision. Ce fantasme de la science est en germe depuis Galilée (1564-1642) donc période antérieure au XIXe siècle et il pensait qu'on pouvait représenter le monde dans sa globalité grâce à une athéiste matérialiste. Comment un individu peut avoir accès au réel ? Grâce à la parole, on ne peut le saisir, donc notre réel en tant qu'individu passe nécessairement par le langage donc on est contraint, aliéné, au langage ainsi notre réel a une figure de fiction, il n'existe pas en soi mais par la manière de comment on en rend compte par la parole. Donc quand Galilée parle de représenter le monde dans son entier c'est un bouleversement anthropologique immense car porteur de progrès et d'effet pervers qui peut avoir comme revers, peut-être, une forme de déshumanisation quand l'écriture du réel tend à supplanter la parole et la représentation du réel comme être humain. Ils vont essayer de démontrer la main invisible de SMITH. Les néo-classiques reprennent la conception de BENTHAM, philosophe de l'utilitarisme, pour qui ce qui caractère l'individu c'est sa recherche de maximisation de ses plaisirs et de minimisation de ses peines. L'individu serait alors cynique et dans une vision très calculatoire. C'est cette conception que les néo-classiques vont reprendre avec le concept de l'homoeconomicus. Pour démontrer que le marché est un dispositif qui est capable de s'autorégulé donc capable d'harmoniser tous les égoïsmes afin d'amener la prospérité, ils vont être obligés de prendre en compte des individus qui auraient tous la même rationalité comme hypothèse. Ils posent donc comme hypothèse que les individus ont la propriété d'être rationnels, ils sont tous une rationalité parfaite or cela fait d'eux une machine car ils ont une pensée mécanique ainsi l'humain passe à la trappe et on a bien une déshumanisation. C'est une hypothèse ad hoc, une hypothèse opportuniste sinon toutes leurs démonstrations s'effondrent, on ne peut prouver le fonctionnement du marché si nous avons une part d’imprévisibilité et nous n'avons pas tous les mêmes désirs, priorités, rationalités or c'est ce qui nous caractérise. Ainsi avec cette hypothèse c'est l'humain mais également l'altérité qui passe à la trappe.

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