Croissance et développement SES
Dissertation : Croissance et développement SES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariekrt • 7 Mars 2019 • Dissertation • 1 794 Mots (8 Pages) • 503 Vues
Chapitre 1
Croissance et développement
Après l’ extraordinaire période de croissance économique des «trente glorieuses», l’économie a ralenti surtout dans les pays développés. Depuis 1973 nous n’entendons plus parler que de crise Les économies européennes, et en particulier l’économie française font face à un enjeu majeur: PROBLEMATIQUE Dans un 1° temps nous essaierons de de comprendre les caractéristiques puis dans un 2°temps nous tenterons d’en déterminer les causes
I. La croissance
C'est l'évolution de la production
C’est la révolution industrielle entre 1820 et 1870 qui a provoqué la croissance économique dans les pays européens et aux USA. L’invention de la machine à vapeur et la possibilité, grâce à cette nouvelle énergie, d’utiliser des machines a permis le démarrage de la production industrielle et d’énormes gains de productivité.
A. Valeur ajoutée
C'est le prix de vente moins les conommations intermédiares (= c'est ce qui est produit par d'autre entreprise, comme les matières 1er).
Il ne faut pas confondre valeur ajoutée et profits car pour l'obtenir il faudrait aussi enlever les salaires, le prix des machines...
PIB: c'est la somme des valeurs ajoutés de tte les entreprises en France.
B. Approfondisement
Si le PIB de la France était en 2016 de 2 milles milliards et qu'en 2017 il a augmenté de 20 milliards alors, la croissance de la France est de 1°/°
Depuis la révolution industrielle la croissance a été en moyenne de 2°/° par an, parfois même elle est montée jusqu'à 5°/° par an (les 30 glorieuse 35-75)
Malheureusement on est presque à 0 aujourd'hui, parfois même elle est négative.
Si l'Europe et les Etats-Unis ont connu les 1er la croissance industrielle ils ont été rattrapés par le Japon et par la Corée du sud.
II. Avantages et limites de la croissance
A. Les avantages
Le PIB a été adopté par presque tout les pays, on distingue le PIB marchand (somme des valeurs ajoutées) et le PIB non marchand (service gratuit) évaluer en fonction de leur coût de production. Une croissance forte apporte de la richese et donc des recettes fiscals.
La croissance économique est mesurée par Le produit intérieur brut. C’est un agrégat de la comptabilité nationale mesurant le résultat final de l'activité de production des entreprises en France.
- Le produit est dit intérieur car on le calcule suivant le critère dit de « territoire». C'est ce qui différencie du produit national brut (P.N.B.). Celui-ci est fondé sur le principe de nationalité des entreprises. On passe du P.I.B. au P.N.B. en ajoutant les revenus reçus de l'étranger et en retirant les revenus versés à l'étranger.
- Le produit est dit brut car on ne retire pas les amortissements
- Comme tous les agrégats, le P.I.B. est un instrument de mesure et un indicateur. Puisqu'il mesure la valeur des biens et des services produits sur le territoire dans l'année, le P.I.B. est un indicateur du dynamisme économique du pays. Le rythme de son évolution se traduit en périodes de croissance, de stagnation ou de récession. La plupart des pays industrialisés utilisent le P.I.B. comme baromètre de leur activité économique (les États-Unis depuis 1991 seulement), ce qui rend possible les comparaisons internationales.
- Il sert aussi à calculer de multiples ratios : comme le
- Le déficit et la dette public en % du pib
- Il permet de calculer le RNB (Revenu National Brut):
Le RNB correspond au PIB + les revenus reçus du reste du monde, (-) ceux envoyés vers le reste du monde. Dans le cas de la France, la différence est faible car les revenus envoyés à l’étranger et ceux reçus de l’étranger sont à peu près égaux.
B. Les limites comme indicateurs
Le PIB sous évalue la production:
- l'économie domestique n'est pas prit en compte (service dans la famille)
- le bénévola et pourtant cela peut amener des avantages au pays
- l'économie souterraine (travail au noir) parfois cela peut répresenter une part importante des richesses (comme au Brésil), on ne sait pas messurer ce qui n'a pas de prix.
C. Les coûts de la croissance
Le PIB a été inventé en 1930 lors de la «grande crise» pour que les gouvernements aient un instrument de mesure efficace pour pouvoir décider des politiques économiques. Son initiateur est l’économiste américain KUZNETS. Sa création va de paire avec la mise au point de la comptabilité Nationale et le lancement des politiques keynésiennes. Depuis la crise de 1929, les économies se sont transformées mais le PIB est resté le seul indicateur.
Le PIB est un flux non pas un stock, ainsi le PIB ne prend pas en compte les coûts de la croissance:
- le coût environemental: pour produire on épuise des réserves qui feront un jour défaut aux générations futurs.
- le coût social: des pays très inégalitaires mais également plus de pauvreté
- le coût humain: Durkein avait prévu qu'une société plus riche connnaisait plus de délinquence, plus de suicide et plus de divorce.
D. l'indicateur de développement humain
Il est compris entre 0 et 1.Il a été crée par les nations unis. Il prend en compte:
- le revenu/habitant, pour bien prendre en compte les pays ou la population augmente plus vite que les richesses
- l'ésperance de vie
- le taux de scolarisation
III. Comment expliquer la croissance
1. La fonction de production
La croissance s’obtient en combinant les facteurs de production que sont le capital (K)et le travail (L). Les néo-classiques utilisent une fonction de production:
Y = f(k, L)
où Y désigne la production, K la quantité de capital et L la quantité de travail. Cette fonction permet d’expliquer une croissance extensive lorsque pour augmenter la production par exemple, il faut augmenter le capital ET le travail. Le travail augmente sous l’effet de la démographie, le capital grâce aux investissements de capacité.
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