Corrigé : Etablissement soignant "les Jonquilles" BTS
Compte rendu : Corrigé : Etablissement soignant "les Jonquilles" BTS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kider02 • 22 Février 2022 • Compte rendu • 2 424 Mots (10 Pages) • 2 566 Vues
CGRH - Les jonquilles_ Corrigé rapide
[En bleu] : des titres d’éléments de repérages dont il ne faut pas donner le titre.
Partie 1 : Diagnostic
De : Camille PONTIN
Office Manager
Rapport n° 207
Le : x / x / 200x
PJ : tableaux d’analyse de la situation
Dégradation du climat social
A : Dominique DECUNES
DRH
(Contexte) Le groupement des Jonquilles connaît une forte croissance exponentielle de sa patientèle depuis quelques années. Cette augmentation de l’activité génère une augmentation du travail et est source de tensions au sein du personnel. (Problématique) Face à cela, la direction a mis en place des outils mais il faut reconnaître que cela ne suffit pas et que le climat social s’est actuellement fortement dégradé, mettant en jeu notre qualité de service.
(Annonce de plan) Nous verrons dans un premier temps les causes et les conséquences de cette dégradation, pour envisager ensuite toutes solutions pour y remédier.
I- Analyse de la dégradation
A/ Une dégradation des conditions de travail des personnels non-soignants
[Constats] Le groupement des Jonquilles, a mis en place depuis plus d’un an une application « Si santé » reliée au SIRH et destinée au personnel non soignant. Toutefois, certains indicateurs de climat social montrent que les conditions de travail de cette catégorie de personnel se dégradent. En effet, le taux de turnover (5,25 %) calculé pour l’année 2019 est en augmentation de plus de 2 points par rapport à l’année 2017 (3,09 %). C’est un indicateur révélateur d’une ambiance générale qui s’est dégradée et d’une insatisfaction du personnel non soignant.
On constate également une instabilité de l’effectif non soignant : bien que l’effectif soit en progression de 7 % et que le nombre de recrutements ait augmenté de plus de 45 % depuis deux ans, le taux des départs (licenciements, démissions, départs en cours de période d’essai) est de 5 % pour l’année 2019. Cet indicateur montre la difficulté du groupement à fidéliser son personnel non soignant.
[Enjeux] La performance du groupement dépend de sa capacité à maintenir les bonnes conditions de travail des salariés, surtout dans un contexte où les contraintes budgétaires sont fortes. L’absentéisme est révélateur du fonctionnement de l’organisation, de l’environnement de travail, de l’engagement au travail et de l’état de santé des salariés. Les conditions de travail jouent un rôle essentiel dans le processus qui conduit un salarié à s’absenter.
[Analyse quantitative]
Le taux d’absentéisme par motif et par statut, calculé pour l’année 2019, montre que le personnel non-cadre est plus absent que le personnel cadre (écart de presque 5 points)- Voir tableau 1.
Les deux principaux motifs d’absence pour le personnel non-soignant sont la maladie (58,70 %) et les accidents de travail et de trajet (22 %). Globalement, les absences sont en augmentation constante depuis deux ans, presque 7 %, avec une augmentation très nette pour le motif maladie (+ 10 %).
Le taux d’absentéisme du groupement est bien supérieur à celui du secteur hospitalier privé, de plus de 3 points (+3,30). L’écart le plus marqué concerne le motif d’absence pour maladie. Les statistiques obtenues par l’application « Si-santé » mettent en évidence une insatisfaction du personnel non-
soignant. Cette dernière ne cesse d’augmenter depuis janvier 2020 et on observe pour le mois d’avril, un taux d’insatisfaction très alarmant : 70 % voire 80 % du personnel non soignant qui n’est pas « heureux » au travail. Ce constat du mauvais ressenti des personnels non soignant est un symptôme de la dégradation de la qualité de vie au travail de ces salariés.
[Analyse qualitative]
- Une trop grande mobilité du personnel non soignant avec l’application « SI-santé ». - Baisse de la Qualité de Vie au Travail (taux de satisfaction en baisse, stress au travail généré par le fait que les plannings peuvent changer : le personnel non soignant peut être amené à se déplacer sur un autre lieu de travail dans un délai de prévenance trop court, de voir la charge de travail augmenter ; le personnel n’a plus le temps de prendre ses pauses, etc. ; absences en augmentation). - Les salariés ont le sentiment d’être laissés pour compte, d’avoir été oubliés dans la recherche de l’amélioration des conditions de travail par rapport au personnel soignant qui a bénéficié du plan 2018-2023.
- Les relations de travail sont devenues difficiles (changement incessant d’interlocuteurs). - Les temps de trajet importants (un salarié peut être amené à parcourir parfois près de 50 km pour se rendre sur son lieu de travail).
- Les effectifs du personnel non soignant ne sont pas adaptés à la charge de travail demandée (en effet, la charge de travail s’est alourdie en raison de l’augmentation du nombre de patients). - La difficulté pour le personnel non soignant de concilier vie professionnelle et vie personnelle. [Conséquences]
- Des coûts humains et financiers dus à l’absentéisme du personnel non soignant de plus en plus importants : coûts supplémentaires (gestion et intégration des remplaçants) ; une désorganisation des relations de travail ; une charge de travail supplémentaire pour l’encadrement et la direction ; un recours accru à des contrats précaires (CDD).
- Les temps de trajet domicile-travail modifiés ont pour conséquence un allongement de la journée de travail et occasionnent une fatigue physique et morale, une baisse de la motivation professionnelle, une baisse de leur implication et également une augmentation du risque « accidents du travail ».
- Même si le cœur de métier du groupement des Jonquilles reste le médical, une démotivation des non-soignants aura des conséquences importantes sur la performance et sur l’activité du Groupement.
- La forte mobilité imposée au personnel non soignant leur demande un grand effort d’adaptation, tant au niveau des relations internes que dans l’organisation de leur travail puisqu’ils sont amenés à changer très souvent de lieu de travail (nouveaux collègues,
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