77% des Français aimeraient être assurés que les aliments et les boissons qu’ils consomment ne sont pas produits dans des mauvaises conditions d’exploitation
Thèse : 77% des Français aimeraient être assurés que les aliments et les boissons qu’ils consomment ne sont pas produits dans des mauvaises conditions d’exploitation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonodu34 • 15 Novembre 2018 • Thèse • 440 Mots (2 Pages) • 1 224 Vues
77% des Français aimeraient être assurés que les aliments et les boissons qu’ils consomment ne sont pas produits dans des mauvaises conditions d’exploitation (Selon un sondage OpinionWay pour Max Havelaar France de mai 2017). Ils sont également 75% à ne pas se sentir suffisamment informés sur la rémunération et les conditions de travail des producteurs.ggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggg gggggggggggggggggggggg commerce équitable s'est développé en Europe dans les années d'après guerre sous l'impulsion d'organisations caritatives et humanitaires. Parallèlement, dans les pays du Sud, certains producteurs suffisamment organisés pour faire entendre leur voix réclament des relations commerciales "justes" leur permettant non seulement d'assurer leur quotidien mais de prendre en charge leur propre développement.
Dès la fin des années 50, une association néerlandaise inspirée du roman de Multatuli importe des produits en provenance des Pays en Développement, court-circuite les intermédiaires peu enclins au partage des bénéfices, et les vend par correspondance via les églises et les réseaux tiers-mondistes. Pendant les années 60 et 70, des associations non gouvernementales et des individus engagés dans plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine ont émis le besoin de se structurer en organisations qui fourniraient une assistance et un soutien aux producteurs les plus défavorisés souvent isolés en bout de chaîne. Ils manquent aussi d’informations sur les marchés et l’évolution des prix. Plusieurs se sont structurées au Sud et ont crée des liens basés sur le dialogue, la transparence et le respect avec des partenaires basés au Nord dans l’objectif de créer de l’équité dans les échanges commerciaux.
« LE COMMERCE, PAS LA CHARITÉ » : LE MOUVEMENT TIERS-MONDISTE PREND LE RELAIS
En 1964, des producteurs qui subissent de plein fouet la chute des cours du café lancent via la CNUCED l'appel « Trade, not Aid », qui est le fondement du commerce équitable actuel. Cependant, en 1968, lors de la réunion suivante de la CNUCED à New Delhi, leurs revendications n’aboutissent pas, et face à cet échec, les associations lancent leurs propres initiatives commerciales.
L’association OXFAM naît au Royaume-Uni au milieu des années 60 ainsi que SOS Wereldhandel aux Pays-Bas. L’une et l’autre se regroupent dans une filière dite "intégrée", où des organisations spécialisées sont chargées de l’importation et de la vente directe aux consommateurs à travers des boutiques et Magasins du Monde, en dehors des circuits de distribution classique. Le premier magasin de commerce équitable ouvre ses portes aux Pays-Bas en avril 1969. Deux ans plus tard, il en existe plus de 120. Le succès du commerce alternatif s’étend rapidement à d’autres pays : Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique, Suède, Royaume-Uni.
LA RATIONALISATION ÉCONOMIQUE DES FILIÈRES DONNE DE L’AMPLEUR AU PHÉNOMÈNE
En France, l’association Artisans du Monde naît en 1974 d
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