Protocole digestif

• La production de la voiture électrique: polluante ou pas?

Lors de la production d’une voiture électrique, les gaz à effet de serre et de polluants pour l’air émis sont plus élevés que lorsqu’on produit une voiture normale (à essence).

Cela s’explique par le fait que la majorité des batteries fabriqués sont dans des pays où ils utilisent le charbon pour produire de l’électricité. Selon l’Agence européenne pour l’environnement : « Un véhicule rechargé avec de l'électricité produite par le charbon produit plus d'émissions dans son cycle de vie qu'un véhicule à essence. » la Chine, l’Inde, l’Allemagne et aussi quelques provinces canadiennes tel que l’Alberta et la Saskatchewan sont fortement dépendant du charbon pour produire de l’électricité. Lorsqu’on produit de l’électricité avec du charbon, il faut le brûler ce qui dégage beaucoup de polluants dans l’air. Si on prend en compte de ces critères sur l’ensemble du cycle de la vie d’une voiture électrique, la voiture électrique d'un Chinois ou d'un Américain est, dans certains cas, jusqu'à quatre fois plus polluante qu'une voiture à essence. Quand une voiture électrique sort de l'usine, avant même d'avoir parcouru son premier kilomètre, une voiture électrique a déjà émis plus de gaz à effet de serre qu'une voiture à essence. Aussi, lorsqu’on a tendance à rechercher des batteries toujours plus performantes, ceci pollue encore plus l’environnement car lorsqu’on augmente la capacité de la batterie en ajoutant des cellules, ceci augmente les impacts de l’extraction et de la transformation des métaux. Aussi, la fabrication d’une voiture électrique demande beaucoup de métaux différents, l'extraction, la séparation et le raffinage des matières premières nécessitent de grands volumes d'eau et beaucoup d'énergie. Des substances comme l'ammoniac sont aussi utilisées. Le rapport liste des conséquences potentielles comme la contamination du sol et de l'eau, l'érosion et la perte de biodiversité.

• L’impact sur la santé humaine en raison de l’utilisation du cuivre et du nickel

 Le rapport considère que l'impact sur la santé humaine est plus élevé pour les voitures électriques en raison de l'utilisation supplémentaire du cuivre, et selon les cas, du nickel. Il y a jusqu'à quatre fois plus de cuivre dans un véhicule rechargeable que dans un véhicule conventionnel. Selon l’Agence européenne de l’environnement : « Le potentiel de toxicité de la phase de production est de 2,2 à 3,3 fois plus grand pour les véhicules électriques. » En effet, on constate notamment une recrudescence des cancers des poumons, du larynx et de la prostate chez les personnes exposées trop fréquemment au nickel dans le cadre professionnel.

• Les lieux où se retrouvent l’activité minière et les conséquences sur l’environnement et sur la santé-sécurité des travailleurs

L'activité minière a lieu dans des pays où les normes de santé-sécurité sont moins strictes que dans l'Union européenne. Il est aussi question de l'impact de la production des voitures rechargeables sur l'épuisement des matières premières et ses conséquences économiques. , on constate notamment une recrudescence des cancers des poumons, du larynx et de la prostate chez les personnes exposées trop fréquemment au nickel dans le cadre professionnel.

• La raison pour laquelle le bilan concernant les voitures électrique est positif au Québec

En effet, le Québec n’a pas besoin d’énergies fossiles pour produire de l’électricité. Il peut en produire grâce à ses nombreux cours d’eau. L’hydroélectricité est une source d’énergie renouvelable et non polluante. Ainsi, l’impact environnemental des véhicules électriques est particulièrement positif chez nous, notamment pour la lutte aux changements climatiques

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