Les bases de la physique

                 Dans la première moitié du XXème siècle, la condition des femmes s’améliore légèrement en leurs accordant le droit de vote en 1945. Cependant il reste de nombreux sujets sur lesquelles les femmes ne sont pas égales à leurs confrères masculins. La féministe Simone de Beauvoir à notamment beaucoup apporté aux femmes durant cette période. Ses écrits existentialistes permettent de faire avancer les mentalités dans ce sujet. En 1949 elle publie un essai intitulé Le Deuxième Sexe, dans lequel elle revendique plus d’égalité sociale. Dès lors, comment démontre-t-elle que la femme devrait être l’égale de l’homme d’un point de vue juridique et social ? Nous montrerons d’abord que de Beauvoir développe un réquisitoire contre l’état et la société de son temps, puis nous analyserons la défense des droits des femmes que propose l’auteur et les revendications qu’elle formule pour eux.

        Dans un premier temps, de Beauvoir développe un réquisitoire contre l’état et la société qui accorde peu d’importance aux femmes dans la société.

L’auteur utilise durant tout l’extrait un vocabulaire civique et pénal afin de donner un aspect officiel au texte pour le rendre plus réel. Ainsi elle emploie les termes « code »,  « devoirs », « droit », « citoyenne » et d’autres encore aux lignes 1, 13 et 2. Afin de mieux faire comprendre le message qu’elle souhaite passer, Simone de Beauvoir nomme son œuvre Le Deuxième Sexe. Le titre annonce directement ce que sont les femmes selon les hommes de l’époque, uniquement le deuxième genre humain et non le premier. Le texte aurait pu paraitre comme non féministe, et c’est ce qu’elle a voulu faire afin de toucher le plus de monde possible dans le but de mieux faire entendre sa pensée. Elle va par la suite déshumaniser l’homme en le déterminant avec les mots « mâle » (lignes 5 et 9), comme si ce n’était qu’un objet bête qui ne serrait rien faire. Ce n’est qu’a la ligne 18 qu’elle emploie le terme « hommes » lorsque les désignent comme ceux qui ont possédé le monde et qui lui ont imprimé leur figure. Elle parsème également son texte avec des termes renvoyant au travail et à l’économie. « économique » (ligne 4), « métier » (ligne 13), « ouvrières » (ligne 21), « usine » (ligne 21). Le mot travail est répété à cinq reprises et est dérivé sous toutes ses formes via un polyptote. On retrouve donc les termes « travail » aux lignes 8, 9, 13, 19 et 26, et les mots « travailleurs » et « travailler » respectivement aux lignes 15 et 22. Avec tout ce vocabulaire spécifique, elle dénonce les conditions de travail

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