La chimie verte

En 1998, deux chimistes américains Anastas et Warner énoncent 12 principes qui vont permettre d’éclaircir les différents objectifs de la chimie verte. En particulier ces 12 principes changent totalement la façon de penser la chimie pour la rendre moins dangereuse moins polluantes respectueuse de l’environnement en limitant sa consommation en ressources et en énergie et pour toujours nous permettre de fabriquer les produits dont nous avons besoin de manière économiquement écologiquement intéressante. Parmi les 12 principes, nous observons majoritairement l’économie d’atomes qui consiste à utiliser tous les atomes présents dans les réactifs pour produire le produit désiré. Ce principe d’économie d’atome est lié au prince de réduction de quantité de produits dérivés consistant à produire uniquement le produit désiré sans produire d’autres produits inutiles qu’il faudra éliminer par la suite. La chimie verte consiste aussi à utiliser des catalyseurs plutôt que d’utiliser des excès de réactif que l’on devra éliminer, de plus il faut utiliser des catalyseurs très sélectifs par exemple la catalyse enzymatique qui va permettre de catalyser un seul type de réaction pour éviter d’autres réactions parasites. Pour globaliser ces 12 principes ils peuvent être résumé en 4 idées phares : la meilleure utilisation de la matière première (bio source ou fossiles), l’économie d’énergie (manière de production et utilisation des ressources locales), l’utilisation de solvants éco compatibles (l’eau et remplace les solvants toxiques) et là meilleur gestion des déchets ( minimiser leur production où ils sont peu recyclables)

Pour conclure la chimie durable concerne certaines étapes importantes de la chimie industrielle, on parle alors d’une modification des pratiques utilisées en chimie : diminuer l’utilisation du pétrole en le remplaçant par des ressources naturelles renouvelables, diminuer la production de sous produits inutilisés en choisissant les réactions, c’est la notion d’économie d’atome. Ces principes de fonctionnement permettent de reculer les limites écologiques en limitant au maximum la pollution et l’utilisation d’énergie non renouvelable.

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