La Chimie Verte

Aujourd’hui, l’industrie chimique c’est :

- 7% du PIB mondial

- 9 % du commerce mondial

- Croissance estimée: +85 % en 2020 (% 1995)

Cette industrie représente donc une part très importante dans le commerce et la production mondiale. De plus, les prévisions de croissance montrent que son importance risque de s’accroitre durant les prochaines années.

Cependant, depuis le début de sa phase d'expansion, l'industrie chimique a excessivement libéré plusieurs substances dans les airs, les eaux ou les sols. Différentes personnes s'en été alors rendu compte mais ces dernières avaient conclu que la dilution était une solution adéquat face aux problèmes de pollution de l’époque. Cette technique se révéla finalement inefficace et ne fit que retarder la prise de conscience relativement récente de l'étendue de la pollution. Suite a la compréhension des problèmes initiés par la chimie, une réflexion fut alors engagée sur une « réforme de la chimie », mais au fur et a mesure que cette réflexion avance les réformistes découvrent que leur projet s'insère dans le cadre de travaux de plus grande ampleur sur l'impact général des activités humaines sur l'environnement. C’est alors que le principe de la chimie verte est introduit.

a- La chimie verte

La naissance de la chimie verte

Tout comme n’importe quelle industrie, les entreprises chimiques doivent tenir compte des différents enjeux énergétiques et environnementaux majeurs au niveau planétaire, ces enjeux sont extrêmement important et primordiaux au maintient de la stabilité des écosystèmes actuels. Ces risques sont présent dans plusieurs domaines : tout d’abord à un niveau météorologique puisqu’il peut y avoir des changements climatiques, ainsi qu’au niveau économique étant donné la possibilité d’une forte augmentation du coût des ressources fossiles (pétrole, gaz et charbon) et minéral (métaux précieux) qui se font de plus en plus rare. Il y a également des menaces au niveau sanitaire puisque la pollution entraine une dégradation de la qualité de l’air et des conditions de vie et donc de sante. C’est au courant de l’année 1972 que les gouvernements et industriels comprennent l’ampleur du phenomene. Et c’est plus tard dans la même année à Stockholm en Suède, au cour du Premier Sommet des Nations Unies sur l’Homme et l’Environnement que la communauté internationale rend publique des chiffres traitant de l’importance de l’impact humain sur l’environnement qui nous entoure et comprends alors qu’il faut agir si nous voulons conserver notre milieu de vie, notre planète. Après une consultation internationale, la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement (CMED) publie ensuite un rapport: « Our Common future », qui vise a essayer de trouver des solutions aux problèmes environnementaux. L’étape suivante fut passée en 1990, lorsque les Etats-Unis font votés le « Pollution Prévention Act ». Ce dernier a aidé à créer un modus operandi, c’est-à-dire une méthode originale et révolutionnaire, afin de s'occuper du problème de la pollution. C'est alors que la chimie verte devient un sujet important qui préoccupe de plus en plus les gouvernements et les industriels.

Lancé au début des années 1990, le concept de chimie verte, également nommer chimie durable, fut introduit pour la première fois en 1998 par les chimistes américains Paul Anastas et John C. Warner dans le cadre d’un travail visant à protéger l’environnement des multiples dégradations qu’il subit. En premier lieu, ce principe prévoit la mise en place de techniques permettant d’éviter la génération de substances néfastes. Dans cette partie nous allons donc vous présenter la chimie verte sous tous ses aspects.

Qu’est-ce que la chimie verte ?

La première expression, « green chemistry », désigne tout d'abord une production faite à partir de matières végétales et malgré une évolution de la définition, cette idée reste l’axe essentiel que les personnes travaillant dans le cadre de la chimie verte cherchent a appliquer. Elle vise à utiliser les plantes, et plus largement la biomasse, pour la fabrication de très nombreux produits chimiques. Les végétaux ont en effet l'avantage d'être renouvelables, ce qui permet de réduire la dépendance aux matières premières fossiles et les émissions de gaz à effet de serre.

Prenons l’exemple du pétrole puisque un des buts de notre tpe est de savoir comment les biocarburants s’inscrivent dans le principe de chimie verte. On peut remplacer le pétrole par des biodiesel fait à base de végétaux tel que la betterave à sucre ou bien l ont peut creer d’autres réactions chimique afin que celles-ci soient moins polluantes tel que nous allons le faire dans notre expérience (confere partie 2). Donc pour la plupart des procédés de l'industrie chimique ; il faut alors supleer une chimie basée sur les hydrocarbures (pétrole, gaz naturel, charbon) par une chimie basée sur les carbohydrates (plantes, bois, etc.).

Ce principe permettrait alors de réduire en premier lieu, l'utilisation de substances dangereuses que ce soit lors de la fabrication ou au niveau des déchets créer par les réactions chimiques, le but étant, à long terme, d’éliminer complètement le différent usage dangereux et de trouver une solution alternative.

Globalement, la chimie verte à donc pour principe de concevoir des produits et des procédés de synthèse permettant de réduire l'utilisation et la génération de substances dangereuses, voir même de l’éliminer. Pour cela, il faut donc essayer d’utiliser au maximum la matière première pour l’économiser et générer le moins possible de sous-produits, sachant que les sous-produits doivent pouvoir être recyclés, ceci est basé sur l’économie d’atomes que nous verrons plus en détails au cour de cette partie. De plus, Les matières premières renouvelables doivent également être privilégiées par rapport aux matières premières fossiles. L'idéal résiderait également dans

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