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Y a-t-il une organisation politique pleinement satisfaisnate pour une société humaine?

Commentaire de texte : Y a-t-il une organisation politique pleinement satisfaisnate pour une société humaine?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 173 Mots (5 Pages)  •  468 Vues

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VAN DEN DRIESSCHE Léa TG4

Explication de texte n°1

Pb : Il y a-t-il une organisation politique pleinement satisfaisante pour une société humaine ? 

Thèse : non car l’homme est un animal qui a besoin d’un maître, se maître abusera toujours de son pouvoir

        Il est un constat que tout le monde peut faire de dire que « l’homme est un animal », car tous deux sont issus du règne de la nature et ont des besoins organiques. Mais l’auteur ne le cite pas par hasard, il rappelle ainsi que l’homme est un être pensant à son intérêt personnel au détriment du reste, c’est une des raisons pour lesquelles il a autant « besoin d’un maître », c’est celui qui sait, c’est celui qui domine le reste. Il peut être perçu de différentes manières dans ce cas-ci le maître brise la volonté de l’homme au profit de lois car en société l’homme est tenté d’abuser de sa liberté. Le fait qu’il soit « une créature raisonnable » le distingue des animaux puisqu’il est doté de raison c’est-à-dire qu’il est capable de comprendre et de juger correctement dans un but universel, c’est donc pourquoi, il souhaite des lois qui organiseront la vie sociale en société permettant ainsi de limité la liberté, qui est une faculté d’agir sans contrainte, c’est une capacité de se donner à soi-même sa propre loi. Kant fait remarquer que l’homme est en contradiction avec ces principes pour servir son propre intérêt c’est ainsi qu’il est depuis ses débuts. Il demande des lois pour chacun sachant que ce serait le chaos sans celle-ci, on entend par là que la liberté est limitée dès la présence d’autre individus. C’est donc une disposition que l’homme est prêt à prendre pour rechercher exclusivement son plaisir et son intérêt individuel sachant que tout droit d’une personne entraîne chez les autres le devoir de l’a respecté. Toutefois il sera tenté d’échapper à ses lois et « se faire un régime d’exception » car c’est un être imparfait qui ne se contentera jamais de la liberté qu’il possède dans les lois. C’est l’idée que défend Platon avec le mythe de Gygès dans la république de Platon dont la morale de l’histoire est que tout homme ayant la possibilité de commettre une injustice et toute impunité, la commet. Même un honnête homme ne résiste pas à cette tentation car « son penchant animal à l’égoïsme » prouve que c’est dans ses gênes et qu’il est dominé par cet instinct bestiale. En revanche cette comparaison est contestable comme l’a dit Nicolas Boileau « le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme », puisqu’il ne se contente de rien et qu’il est à l’origine de tous ses maux donc en fin de compte Kant justifie se penchant égoïste par les animaux mais les humains ne sont pas forcément plus juste qu’eux. Il vient alors à la nécessité d’un « maître » pour l’homme, de ce fait en limitant ces libertés en société par des contraintes, il fait plier l’homme à une volonté universellement valable profitable à tous. Le maître force les hommes à obéir aux lois pour le bon fonctionnement de la société. Par ce principe Kant rejoins les idées de Hobbes, car une liberté totale est complétement illusoire, elle conduirait à une « guerre de chacun contre chacun » : il faut un pouvoir commun faisant appliquer la loi, ce qui suppose un souverain tout puissant. Mais la suite du texte de Kant va remettre en question tout se principe d’autorité légitime.

Le fait qu’un homme est autant besoin d’un maître reviens à se dire que lui-même a besoin d’un supérieur sinon comment pourrait-il faire taire son penchant égoïste, d’où la question de Kant qui montre que ce maître n’est d’autre qu’un humain. Il rappelle ainsi que le maître est tout comme lui de même espèce, d’où repose tout le problème du sujet puisque comment est-il capable de se trouver un maître politiquement correcte capable de le diriger vers des lois étant tout deux des êtres ne dépassant pas la sphère animale. Le maître est lui-même un animal avec les mêmes besoins personnels et surpassé par ses envies égoïstes, il est aussi un animal grégaire devant s’organiser en société par ce fait l’instaurations de lois est nécessaire, d’autant plus que l’homme est le seul animal qui est besoin d’être éduquer. Mais la justice publique qui est un état juridique où les hommes, profitent également de leurs droits, d’après l’idée d’une volonté législatrice universelle. Devient alors inenvisageable car nulle part il existe quelqu’un de digne d’avoir cette responsabilité de l’établir, Kant montre par-là que la justice publique devient alors plus compliquée à établir dans une société qu’elle n’y parait. Le chef devrait alors être « juste par lui-même » car il se réfèrerai uniquement aux lois et non aux intérêts égoïstes et jugerai selon le mérite de chacun ce qui ferai de lui un maître juste. Mais Kant souligne que de n’importe quelle façon que s’y prenne une organisation politique en déléguant le pouvoir à une ou plusieurs personnes cela ne fera que déplacer le problème qui risque bien de tourner à une soif à la passion c’est-à-dire une soif au pouvoir et à la domination. Il faudrait alors encore une personne pouvant les discipliner faisant de cette enchaînement une boucle sans fin. Or il existe pourtant des moyens de contrer cet abus de pouvoir pouvant avoir lieu dont Kant ne fait pas allusion. Tels que les forces de l’ordre qui impose de respecter les lois et permet donc d’éviter l’abus de liberté, elles imposent alors l’autorité des lois aux dominants, les contraignants par des obligations qu’eux-mêmes ont établis. Cependant, il faut nuancée l’intervention des forces de l’ordre car eux-mêmes abusent parfois de leurs droits menant ainsi au même cercle vicieux qu’à établis Kant car aucune institution n’est parfaite pour la société humaine. De plus, qu’il existe désormais un mandat permettant d’avoir un maître qu’un temps et non dans la durée en cas d’abus. Et il y a la séparation des trois pouvoirs permettant au maître choisis de ne pas avoir les pleins pouvoirs. De ce fait il vaut mieux pour le maître de se contenter de sa liberté permise par les lois plutôt que de privilégié son propre intérêt s’il veut continuer à régner ce qui rejoins l’idée de Kant.

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