Une pensée cohérente est-elle nécessairement vraie ?
Dissertation : Une pensée cohérente est-elle nécessairement vraie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TARSKY • 31 Octobre 2022 • Dissertation • 1 729 Mots (7 Pages) • 350 Vues
Une pensée cohérente est-elle nécessairement vraie?
Devant un propos, passant à grande vitesse et de manière non maîtrisée, du coq à l'âne, on réplique, sans beaucoup de réflexion même : « tu es incohérent »; sous-entendant que cela ne saurait être compris, et lorsqu'il s'agit d'une question plus ou moins de fait ou de compte rendu, que cela ne saurait appartenir à l'univers du vrai. On a là une première réponse directe à la question, une pensée incohérente ne saurait être vraie ou au moins appartenir au domaine de définition du vrai et du faux; nous nous trouvons donc ici déjà devant de la nuance ou de la disjonction ce qui constitue un indice d'une difficulté et de plus un renversement en terme de valeur de vérité qui ouvre d'autres aspects de la problématique. En effet, cela demande que l'on commence par établir que la cohérence sera peut-être une condition de la vérité d'une proposition, voire d'un discours, mais que cela ne saurait suffire et donc la nécessité de l’inférence( de la pensée cohérente à la vérité )ne saurait être complète. Ne faudra-t-il pas déjà, alors, dire pourquoi ? De plus, la vérité est-elle seulement une affaire d'univers du discours? N’y a-t-il pas, en elle, l'exigence d'un rapport avec le réel, au moins par l'expérience et le fait qui déjà multiplie les niveaux de problématique. Cela, d'autant plus, que peut-être la cohérence est aussi l'idée d'un certain rapport de la pensée(intellectu) ou d'une certaine adéquation avec les choses(réi) ou les faits ou les phénomènes; de nouveau, dans toutes ces disjonctions du vocabulaire à propos de cela à quoi il faudrait « cohérer »ou adhérer, n'y a-t-il pas bien des possibles dans les positions philosophiques? Un premier domaine d'interrogations, donc, nous demande d'éclaircir les rapports de la raison et de réel, des vérités de fait et vérités de raison et ainsi de leur cohérence interne ou externe. Mais, le terme même de cohérence est -t-il si clair, à ne se confondre à première vue qu'avec le logique et le non contradictoire? Ne soit pas absurde commande la bonne mère du bon sens qu'on voudrait commun!?Oui, mais de quel univers du sens en deçà ou au-delà de la vérité, il est ici question? La pensée depuis Platon et Aristote où se joue le sens du mot dialectique et des réfutations sophistiques, n'a-t-elle pas élevée le mot de cohérence jusqu'à l'idée de ce qui fait système peut-être ou peut-être pas au-delà du principe d'identité?voire du débat encore, d'une logique du sens et des différences qui se joue, avec Nietzsche, du déguisement et de la tromperie et se moque de la vérité ; et prétend laisser derrière soi le débat entre une logique dialectique qui se veut, ( à savoir comment ?)plus globale que le fil directeur de la logique formelle, et une logique transcendantale ou phénoménale( phénoménologique?) ? 1)l’élimination de l’incohérence à l’exigence de cohérence.
a) les opinions, les préjugés, les cercles de l’absurdité.
b) La vérités et les sophistes ; incohérence cohérente.
c) La voix, les 2 ou 3 voies de la déesse et Parménide.
2) le développement de la pensée et les occurrences de la vérité.
a) la logique formelle canon ou organon de la pensée.(Logique de Kant, intro§1)
b) l’accord avec les choses et le retour des oppositions.
c) Système et le transcendantal, et la contradiction là dedans ?
3) Et nous la dedans ?
a)l’identité et les déploiements de la différence. (Hegel.)
b)La différence, Schizé jusqu’où ?( Deleuze avec Nietzsche).
c)Art(s), foi(s), science(s) et la philosophie.
D’abord, pour qu’émerge une pensée qui sorte de l’ordinaire, et cela se confond avec le passage en Grèce antique du Muthos au Logos, nous avons vu qu’il fallait que se pose en même temps la question d’un principe d’identité et d’ un moyen terme ou troisième homme pour sortir des paradoxes de Zénon. Mais ce « et » est justement ce qui fait toute la problématique de l’histoire de la philosophie spéculant sur les sciences. Quant à ce jour d’hui, de la démocratie dont il est question même dans les sciences et l’éthique et la nécessité de mode et règles de discussions, il y a retour à l’ordinaire de la populace, entre sa folie schizoïde et simplement ses opinions qui oblige à savoir ce qu’on fait des affirmations de principe d’identité. Et pour cela de Hegel
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