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Trois formes de scepticisme synthèse

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Par   •  26 Octobre 2018  •  Cours  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  643 Vues

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Les trois types de Scepticisme Antique

Récapitulatif des différents types de scepticisme dans l’antiquité :

1. Pyrrhon 360 à 275 av-JC : aussi dit l’ancien scepticisme ou pyrrhonisme

2. La nouvelle académie (après Platon) 3e au 2e siècle avant JC dont les grandes figures sont Carnéade et Arkésidas

3. Néo-pyrrhonisme : 1er siècle avant JC.

Avec 1 et 2 on a deux origines distinctes du scepticisme : l’origine pyrrhonienne et l’origine académicienne.

Nouvelle académie : Socrate avec une notion positive de doute : « moi si je ne sais pas, je ne crois pas non plus le savoir »

Dans le Menon, on a l’allégorie de la torpille : Socrate fait naitre des doutes dans l’esprit des autres.

Dans cette figure Socratique on a déjà ce doute comme résultat visé. C’est parce qu’il ne croit pas savoir qu’il sait qu’il est le plus sage des hommes. Cela tient à la finalité de la philosophie d’après Socrate et qui est la sagesse.

1/ Le scepticisme de la nouvelle académie

Ces éléments Socratiques sont repris par l’académie dans un contexte particulier : sur fond d’opposition dogmatique entre les épicuriens et les stoïciens. Du coup l’académie va devenir une académie sceptique.

Cf Kant : c’est le champ de bataille du dogmatisme qui fait le lit du scepticisme.

Toutefois, cela ne suffit pas pour venir à bout du dogmatisme que de s’afficher sceptique, il faut aussi avancer des arguments.

L’argument avancé dans la nouvelle académie est celui de l’indiscernabilité entre :

1. Les impressions véridiques

2. Les impressions illusoires

L’idée est la suivante : comme on ne dispose d’aucun critère qui nous permette de faire la différence entre les deux types d’impressions, alors on n’a pas de critère pour distinguer la vérité de l’erreur (Cf Long et Sedley). Par exemple on ne peut pas faire la distinction entre un mirage et la véritable oasis.

On peut toutefois remarquer que le scepticisme de l’académie est encore une forme de dogmatisme car elle affirme dogmatiquement l’on ne peut rien savoir.

2) Le néo-pyrrhonisme

Le pyrrhonisme lui va nous permettre d’aller plus loin que le scepticisme de l’académie et de dépasser son dogmatisme en suspendant notre jugement. De telle manière on ne pourra pas dire qu’on sait qu’on ne peut rien savoir. Il va s’agir d’une radicalisation du scepticisme de la nouvelle académie.

Ici l’effet visé du doute est pratique, ce que les sceptiques espèrent trouver c’est l’ataraxie (l’absence de trouble, une forme de paix de l’âme).

Cette suspension du jugement prônée par Sextius et les néo-pyrrhoniens est obtenue par une méthode et non pas par des arguments, car on vise à obtenir un effet psychologique et pas une thèse.

Sextius propose 2 grandes méthodes pour retenir son jugement si on est sur le point d’être convaincu d’une thèse :

1. Se rappeler si on est sur le point de dire que quelque chose est bon par exemple qu’il y a aussi des moments où cela a été mauvais pour nous (par exemple : quand on est malade la nourriture est mauvaise) mais pour que ça peut être mauvais pour d’autre. C’est la technique de la mise en opposition avec une impression contraire.

2. Méthode de la régression à l’infini ou encore trilemme d’Agrippa. Si on adhère à une chose on se demande « Pourquoi ? » et on donne une raison, puis on se pose la même question à propos de cette raison : « Pourquoi » ? ». Et ainsi de suite jusqu’à un des deux cas suivants :

Soit une régression à l’infini : donc rien qui justifie ultimement ma croyance

Soit la circularité, on retombe sur ce qu’on a dit avant.

Soit on s’arrête sur une croyance

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