Théories juridiques de l'Etat
Cours : Théories juridiques de l'Etat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cesaire Aime • 22 Avril 2017 • Cours • 32 542 Mots (131 Pages) • 815 Vues
Théories juridiques de l’État.
État = foyer normatif du droit.et jusqu'à présent on ne connaît pas de source concurrente de création du droit aujourd'hui.
Santi romano vision pluraliste du droit et considère qu'il y d'autre sources = pluralisme juridique. Mais les tenant du classicisme dirons que ce « pluralisme ordonnée » M. Delmas-Marty, est tout de même organisé par les Etats. Mais à l'heure présente de la post modernité après un déclin de la puissance de l’État cela reste la seule source du droit.
Il faut définir ce foyer. Sous le prisme théorique et non emirique qui ne permet pas d'épuiser la définition de l’État.
Cours métha-théorique : discours sur les théories de l’État, qui a un objet l’État, et une méthode : la théorie.
INTRODUCTION.
I) La méthode : la théorie
Etudier l’État au travers cette démarche théorique ne reviens pas à l'examiner de manière brut, direct, mais par une voie, un procédé indirect. Analyse historique, juridique, étude institutionnel voir sociologique sont des méthodes empiriques donc études directes. Mais la méthode théorique est une méthode abstraite qui consiste à étudier les représentations de l’État, les modèles théoriques qui ont été utilisés pour le comprendre.
► L'empirisme, façon d'étudier l'objet de façon brut, a des limites. En apparences il a des inconvénients : le point de vue empiriste peut paraître rationnel, efficace. Méthode descriptive. La science n'a que faire des conséquences de ses observations. Trans-humanisme : on a les moyens nécessaire et techniques de vivre plus vieux = c'est une morale librement consenti a partir des progrès technologique de la médecine, on est plus dans la science descriptive. En conséquence l'empirisme semble être le cœur même de la méthode que nous devrions utiliser.
Mais ce descriptivisme n'est pas suffisant. La science du droit, et de l’État, ne doit pas prescrire (rôle de l'idéologue), mais elle doit construire. Kant (18ème s: démarche transcendantale) ne consiste ni à prescrire, ni décrire mais construire. Troisième voie entre l'empirisme stricte qui nous préserve des sirène idéologique mais ne nous fait pas aller loin, et le dogmatisme = c'est l'idéalisme transcendantale = c'est échafauder, construire des hypothèses, des modèles, des représentations.
= on peut utiliser cette méthode constructiviste pour mieux comprendre l’État. C'est donc cela la théorie. Le théoriciens créer un objet théorique.
La science consiste à créer un objet après sa description.
▪ Un objet scientifique : (à ne pas confondre avec l'objet d'étude : c'est ce que l'on décrit, le matériaux à la disposition du savant). C'est le fruit d'une construction : l'artefact. Et cet objet, nous disait Gaston Bachelard (épistémologue) « La formation de l'esprit scientifique » : en matière scientifique, rien n'est donné tout est construit. C'est le propre de la démarche savante c'est de construire son objet et pas seulement récolter l'information. Il faut une plus-value dans le discours savant par rapport aux objets d'études que les savants étudies.
Cette démarche constructiviste, théorique, peut paraître évidente parce que l'objet d'étude en question est un objet rigoureusement aveugle qui lui-même s'auto désigne pas. Notamment au travers de classification, en créant des catégories, le savant va faire la taxinomie, ou de la typologie. Nommer, normer, est évidente par cela seule que les objets de s'auto désigne pas. Mais pas dans tous les cas, et c'est la que la démarche constructiviste est insuffisante, mais parfois il faut oser, émettre des hypothèses qui semblent défier l'évidence, aller à l'encontre d'une observation sensorielle des choses.
Exemples : Copernic, astronaute Polonais XVème s : l'observation sensorielle de la trajectoire céleste du soleil de manière empirique, nous instruit de ce qu'il semble que le soleil tourne autour de la terre, mais il va émettre l'hypothèse qu'en réalité c'est l'inverse qui se produit : c'est la terre qui tourne autour du soleil. Émet l'hypothèse héliocentrique.
Donc la connaissance du monde passe par la création d'un objet qui est l'aboutissement d'une démarche non strictement empirique mais théorique ( « teo orao » voir le divin dans la chose). Qu'elle est la raison qui préside à la chose, à l'évolution d'une chose. Voir l'Idée (au sens platonicien du termes) derrière la chose, non pas derrière les ombre de la caverne (Platon) mais de comprendre qu'elle est l'idée qui fait que ces ombre fonctionnent bien (allégorie de la caverne : réel vacant le long de la paroi).
Mais il faut pas aller trop loin dans l'idéalisme (dire que le monde n'existe pas en dehors de nos esprits, le monde n'est que pur esprits) : idéalisme dogmatique. Nul ne peut prouver la conformité entre ce que l'on perçois et ce qui existe en soi.
Le monde tel que nous le perçevont ce sont les ombre de la caverne et les empiriste prend les ombre pour réel : Kant « prendre Noumène pour le Phénomène » ( le monde tel qu'on le perçoit ce n'est que le phénomène mais le monde réel, le monde en soi c'est le noumène) et Platon parler d'Ombre et d'Idée (pour parler le monde réelle : le monde réelle qui n'existe que dans les idées). L'empiriste est celui qui va prendre le phénomène pour le noumène, l'ombre pour l'idée, c'est un réductionnisme de la réalité à l'apparence. Et cet empirisme est aveuglant.
Le travers qui consiste à prendre l'apparence des choses pour la réalité peut nous conduire à édifier ce que E. Durkheim appelé des « pré-notion » (« règles de la méthode sociologique ») c'est le résultat de cette démarche de faire passer pour réel ce qui relève du vécu. La pré notion est le résultat d'une démarche d'ériger au rang de science ce qui ne relève que de la simple observation non pas critique mais vulgaire. (criticisme, constructivisme au sens de Kant). Il faut savoir dépasser les préjuger, les présupposés.
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