Thèse de Leibniz
Commentaire de texte : Thèse de Leibniz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Xtream • 23 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 642 Mots (3 Pages) • 952 Vues
Dans cette thèse écrite par Leibniz, philosophe scientifique, mathématicien
et homme de loi du 17ème siècle, nous nous rapprochons de la partie étudiée concernant la question de la capacité des sens à nous fournir toutes nos connaissances.
Le problème que soulève Leibniz est énoncé ainsi : “ Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes”.
L’auteur critique l’empirisme et soutien le rationalisme.
Ce que l’auteur cherche à mettre en avant dans cet extrait, ce sont les limites de l'expérience acquises par les sens.
Leibniz cherche à résoudre les problèmes d’incertitude des expériences sensitives.
Il cherche donc dans un premier temps à définir et à cerner son sujet et son problème, puis il propose des arguments qui soutiennent sa thèse, et termine par une conclusion expliquant son raisonnement.
Dans un premier temps Leibniz cerne sa thèse, il montre l’utilité des sens, leur “nécessité pour toutes nos connaissances actuelles”mais aussi, leurs limites sur l’apport des vérités, “ne sont point suffisants pour nous les donner toutes”.
Une fois que ses intentions sont cerné à la fois par lui et par le lecteur il se met à développer son schéma de pensé, en montrant d’abord la différence entre les vérités contingentes et nécessaires.
Il définit les vérités contingentes, commes celles apportées par les sens et par les expériences ne permettent pas d’établir une nécessité universelle, “car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même”. se sont des vérités renvoyant aux faits et dont l’inverse peut être vrai, elles ont besoin des sens, car ils renvoient à ce qui est singulier. Ainsi, pour Leibniz, si ces simples vérités nécessitent obligatoirement des sens , toutes nos connaissances ne sont pas simplement basées sur les sens et ont besoin d'autres éléments.
Beaucoup de facteur peuvent donc faire varier ces vérités individuelles ce qui a pour conséquence de forger une vision différente du monde chez chaque individu.
On évoque les vérités nécessaires, qui sont des vérités dont l’inverse est impossible,
Les vérités contingentes,
Il montre que les sens ne peuvent nous donner l'accès aux vérités universelles, c'est-à-dire des vérités qui ne peuvent pas ne pas être, car, ils ne peuvent établir un lien de causalité certain entre deux phénomènes.
Leibniz conclut son raisonnement sur les vérités nécessaires par une argumentation en lien avec la logique mathématique,
''D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie , doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquent des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser''.
Ainsi, dans les sciences, il n'y a usage que de la raison, on réalise des abstractions à partir
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