Supplément au voyage de Bougainville
Dissertation : Supplément au voyage de Bougainville. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noamdln • 10 Mai 2021 • Dissertation • 1 123 Mots (5 Pages) • 536 Vues
Dans cette dissertation, nous allons étudier le texte « Supplément au voyage de Bougainville », paru en 1796, et écrit par Denis Diderot.
Denis Diderot est une écrivain français, ayant vécu au XVIIIe siècle et faisant parti du mouvement des lumières. Il a écrit des œuvres célèbres comme « Pensées philosophiques » et « Lettre sur les sourds et muets ».
Nous allons tenter d’expliquer comment Diderot parvient-il à faire du bonheur l’antithèse de la civilisation européenne.
Pour ce faire, dans une première partie, nous verrons La comparaison entre la vie naturelle et la civilisation européenne, puis, en deuxième partie, La dénonciation de la colonisation.
Dans cette première partie, nous parlerons de La comparaison entre la vie naturelle et la civilisation européenne. Pour cela nous aborderons, dans une première sous-partie, L’éloge que Diderot fait à la vie naturelle, puis, en deuxième sous-partie, La critique du mode de vie Européen.
Dans son œuvre, Diderot valorise le mode de vie des tahitiens grâce à un vocabulaire approbatif. Il définit, par le biais du vieil homme tahitien, ce qu’est le bonheur : « nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. »
En quelque sortes, Diderot dit que les tahitiens ne nuisent à personne contrairement aux colons européens qui eux, peuvent que nuire « tu ne peux que nuire à notre bonheur ». Le bonheur dont parle le vieil homme est une bonheur basé sur le partage de tout (richesses) et de tout le monde (femmes). Toutes les femmes appartiennent donc à tout le peuple, cela forme une grande famille. Les tahitiens n’ont besoin de rien, ils ont tout ce qu’il leur faut « Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir ». Le bonheur des tahitiens est complet, ils se mènent une vie simple et suivent « le pur instinct de la nature ».
A l’inverse, Diderot critique le mode de vie européen, en utilisant le champ lexicale de l’immoralité : « extravagances et vices »,« Ambitieux et méchants » et « vertus chimériques ».
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D’après le texte, la propriété est quelque chose de contre nature, et le vieillard dénonce l’absurdité de l’appropriation de l’île par les européens.
Pour lui, la terre leur appartient car ils s’y sont trouver les premiers. Par son biais, Diderot condamne les actions de Bougainville.
Le vieillard affirme qu’il préfère rester ignorant plutôt que ce laisser envahir par les idéologies européennes :« Nous ne voulons pas troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles Lumières ».
Les européens, contrairement aux tahitiens, ont besoins de se munir de choses futiles et inutiles, ce qui les rend malheureux.
Les tahitiens possèdent des qualités physiques :« droits, sains et robustes » et « droites, saines, fraîches et belles ». Ils sont la preuve de la justesse de leur mode de vie.
Dans cette première partie, nous avons vu que Diderot donnait son point de vu par le biais du vieillard et qu’il condamnait les agissement de Bougainville et le mode de vie des européens. Nous avons aussi vu qu’il louait le mode de vie des tahitiens en affirmant que ceux-ci étaient plus heureux que les européens.
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