Sujet : Sait-on toujours ce que l’on doit faire ?

Sujet : Sait-on toujours ce que l’on doit faire ?

Pour commencer, nous pouvons affirmer que l’homme sait ce qu’il doit faire en général, lorsqu’il a déjà abordé un problème, qu’il est habitué à le faire. L’expérience qu’il aura acquise au court de sa vie lui apprendra des valeurs telles que les devoirs d’un homme en société, la solution à de nombreuses questions qu’il n’aurait pas pu trouver étant jeune et des valeurs morales. Après l’idée de devoirs il y a celle du savoir qui se rapproche de la connaissance mais aussi de la conscience. Lorsque nous savons ce que l’on doit faire nos actions deviennent spontanées, il y a donc une idée d’habitude. La notion de hasard peut aussi dicter et influencer les choix d’une personne. C’est le cas par exemple du jeu « pile ou face » qui peut nous orienter dans une certaine direction car nous n’avons aucune idée de la solution idéale. L’instinct et l’intuition sont aussi des moyens qui nous aide à nous sortir de situations délicates et parfois même dangereuses.

Mais, il arrivera que l’homme ne sache pas appréhender une situation et donc ne pas savoir ce qu’il doit faire. Il aura donc des doutes et de l’angoisse qui nuiront à sa réflexion et qui le bloqueront dans son avancé. C’est le cas lorsque des personnes nous dictent quoi faire et que cela ne nous convient pas.  C’est aussi le cas lorsque nous sommes confrontés à des dilemmes et donc à des choix. Si la situation est importante, il y a le doute et le besoin de faire le bon choix qui aura un fort impact sur notre avenir.

Nous allons donc répondre à ces différentes interrogations, sait-on toujours ce que l’on doit faire ? Savoir est-il important pour faire ? Doute-t-on de ce que l’on doit faire ? Et enfin, comment savoir réellement ce qu’est le bon choix ?

 Tout d’abord, la conscience est la capacité de se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l'on sait de soi, d'autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l'appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité. Ainsi la connaissance et le savoir permette de comprendre une situation et de savoir ce que l’on doit faire. Par ailleurs, cela nous aurait été impossible sans cette capacité à apprendre et à avoir une réflexion. Il est propre à l’homme de prendre connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale. En effet, la différence entre la conscience de l'animal, et la conscience humaine est radicale. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose. La conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention varie juste au niveau de ses habitudes, sa routine.

L’expérience permet d’accélérer une habitude et que le fait de savoir ce que l’on doit faire devienne une évidence. C’est la pratique de quelque chose, avec une certaine répétition et l’intervention de différents éléments perturbateurs qui sont souvent inconnues qui renforce notre expérience. Ainsi notre faculté à nous débrouiller par nous-même est amélioré. L’acquisition de beaucoup d’expérience permet au cerveau humain d’être plus performant, dont découlent un savoir, une habitude et une connaissance tirée de cette pratique.

L’intuition n’a pas recours au raisonnement ni  à l'expérience. Pour Descartes, l'intuition est la connaissance immédiate et certaine de la vérité d'une idée par sa nécessité intrinsèque, comme on le saisit dans l'intuition que la conscience a d'elle-même d'être une « chose pensante » à travers l'expérience du cogito. Nous pouvons citer une de ces citations « Il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire ». Cela signifie que l’intuition est essentielle et indispensable car elle nous guide dans nos choix.

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