Sommes nous maîtres de nos désirs ?

Être et Avoir de simples auxiliaires ?

           Une montre à 40 000 euros affiche la même heure qu’une montre à 40 euros.

La solitude que l’on ressent dans un appartement de 10 mètres carré est la même que celle dans une villa de 30 000 mètres carré.

          L’Avoir ne nous différencie pas des autres Êtres, elle peut certes contribuer à une partie de notre satisfaction mais en aucun cas elle ne pourra nous mener à un bonheur infini.  Il vaut donc mieux privilégier l’Être à l’Avoir, nous consacrer sur nous même que ce que nous désirons.

Le plaisir que nous procure l’Avoir est de plus un plaisir limité.

 Nous avons tous déjà désiré un objet, et quand nous l’avons eu, nous ressentons du plaisir mais plus les jours, les semaines, les mois passent ce plaisir, cette satisfaction est- elle toujours la même ? Ressentons-nous toujours le même désir pour cet objet que nous voulions ?

La satisfaction ne venait-elle pas en réalité, de l’acquisition de l’objet convoitisé ?  Et de la perte de cette frustration de ne pas l’Avoir eu ?

Regardez tous vos objets de désirs que vous avez : ressentez-vous réellement le même bonheur de les voir, les utiliser, mettre, ou toucher que lorsque vous vous l’êtes procuré ?

         Au fond quelque chose ne vous y a-t-il pas poussé à le désirer ?

1connu.

Questionnement : Pensez-vous qu’il en est de même avec une personne ? Que nous désirions une personne dans notre vie, nous l’avons, et au fil du temps ce désir s’estompe et devient moindre car nous l’avons voulu pour ce qu’elle avait que nous aimions sans chercher à voir ce qu’elle est ?

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