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Sénèque, Lettres à Lucius

Commentaire de texte : Sénèque, Lettres à Lucius. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 723 Mots (7 Pages)  •  766 Vues

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Explication de texte : Sénèque, Lettres à Lucius

         Le texte de Sénèque, extrait de Lettres à Lucius se déroule lors d’une correspondance d’amitié où il apprend a son apprenti les grands principes de la philosophie stoïcienne. Soit s’affranchir des plaisirs sensuels et des passions qui entrave l’âme et le corps et d’autre part par exercer sa Raison pour s’élever à la vertu et parvenir à la modération, nécessaire en tout chose et ultime voie d’accès à la sagesse. Sa thèse est que le critère de la raison et la vertu,soit la force morale avec laquelle l’être humain tend au bien suivant la loi morale, participe fortement au bonheur vu par les stoïciens.

Nous nous demanderons en quoi l’âme soit la conscience tant au au sens psychologique que moral peut être modifié par une vertu variable ?

La doctrine stoïcienne comprends trois parties : la logique, la physique et la morale. Ils comparent ces doctrines avec le corps humains. Le squelette pour la logique, le bien-penser, la chair pour la physique, le bien-ordonner et enfin celle qui nous intéresse le plus dans cette explication de texte l’âme pour la morale ou éthique, le bine-vivre.

Nous analyserons dans un premier temps le rôles des biens , en comparant l’asymétrie entre les biens vrais et les biens autres et leurs conséquences et l’impact qu’ils ont sûr la raison. Dans un second temps nous identifierons l’importance des avantages que ces biens apporte à un individus du point de vue de Sénèque soit un point de vue stoïcien.

        

        Sénèque aborde tout d’abord la notion de « «vrais biens ». Un bien qui désigne ce dont on a la propriété, la jouissance selon la loi, sans signification morale. On pourrait donc définir cette notion comme il est signifié dans cet extrait des biens que donne la raison, donc des biens basé par la mise en œuvre des critères de vérité en reposant sur la capacité que l’être humain aurait de faire des choix en se basant sur son intelligence, ses perceptions et sa mémoire tout en faisant abstraction de ses préjugés, ses émotions ou ses pulsions.

Sénèque (l.5) dit : « Les vrais biens sont ceux que donne la raison : ils sont solides,éternels. », par la l’auteur mets en évidence le fait que les vrais biens selon l’opinion, appelés aussi des avantages, sont dans le vocabulaire stoïcien des « chose préférable » : ce sont la santé, la richesse la prospérité familiale, la réussite professionnels et bien d’autre. Pour lui seul l’homme éprouve du désir pour des choses qui ne lui sont pas nécessaire et qu’il considère comme des biens cette avis se rapproche de celui de Spinoza : nous ne désirons pas une chose parce que nous jugeons qu’elle est bonne, nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. Soit le fait que notre Désir trompe notre jugement là où notre jugement devrait orienter notre désir, c’est ce qu’on appelle la lute de l’âme désirante et de l’âme rationnelle.

Pour Sénèque le bien véritable est intérieur et non extérieur à nous-mêmes.

La conception des rapports de l’homme avec le divin chez Sénèque est proche de celle de Spinoza. Pour ce dernier, nous ne disposons d’aucun libre arbitre, tout est déterminé par Dieu, c’est à dire la Nature, ou encore la providence pour Sénèque. La liberté authentique est d’accepter que nous soyons pleinement déterminés non par nos désirs, mais par ceux de dieu cause de tout choses. Le bien n’est pas ce qui satisfait nos propres désirs , mais la compréhension de cette force qui nous fait persévérer dans notre être.C’est la conception d’un ordre universel qui s’impose, quoi qu’il arrive, à tout, choses comme créature, y compris les humains, c’est le bien.

        Par la suite l’auteur aborde le terme d’autres biens qui désigne des biens que d’après l’opinion que nous avons de ceux-ci. (l .6 à 7) « Tous les autres biens ne sont biens que d’après l’opinion , et ne possèdent en vérité que le nom de commun avec les biens authentique, la qualité qui constitue ceux-ci n’est point en eux. » par là Sénèque nie l’existence des biens extérieur à l’âme, pour lui le seul bien réellement indispensable au bonheur est la vertu. Ici les autres biens désigne les biens extérieurs, des instances dont la possession aide ou non à trouver le bonheur.

Sénèque distingue donc les biens méprisables tels que la richesse et la gloire des véritables richesses intérieures que sont par exemple la constance et la tranquillité de l’âme. Les uns sont périssables, éphémères et soumis au sort tandis que d’autres,forgés par la vertu, sont libres et impérissables. Dès lors, il s’agit de nous délivrer de ceux qui ne dépendent pas de nous et de changer ceux qui ne dépendent grâce à la force de notre volonté, notamment grâce à ce que le philosophe nomme « courage », vertu que l’on se doit assidûment. Pour ce faire, nous devons détacher des passions qui nous dévorent et sont tributaires du hasard. Ainsi c’est la Raison qui doit présider à notre conduite et garantir l’absence de trouble, c’est celle-ci qui chasse les passions, règle l’âme et agit sur le corps. En somme notre bonheur dépend de notre attitude, notre sagesse intérieur. Tels est le principe du stoïcisme.

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