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Quels sont les arguments qui plaident pour une position humaniste contre une position antispéciste ?

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Par   •  2 Décembre 2020  •  Dissertation  •  703 Mots (3 Pages)  •  500 Vues

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  • Quels sont les arguments qui plaident pour une position humaniste contre une position antispéciste ?

Le présupposé d’une position humaniste suggère que l’homme fasse preuve d’humanité. Dans le cas présent, on suggère que l’homme fasse preuve d’humanité envers les animaux, puisqu’ici nous remarquons qu’on l’oppose à une position antispéciste.

  L’homme est un être de conscience qui fait de lui un sujet pensant, ce que l’on traduit par le fait qu’il est capable de réfléchir et est donc également pourvu de raison. La raison est la chose essentielle qui fait de l’homme un être raisonnable, ce qui le rend responsable, envers ce qui l’entoure, mais aussi envers lui-même. Kant nous renvoie alors au mot « respect », qui traduit un concept moral qui fait que dans ce cas, l’homme se doit moralement d’être respectueux envers lui-même et, en occurrence, envers les animaux.  

  Si l’on suit ce raisonnement comme quoi l’homme doit se respecter lui-même, il doit par conséquent subvenir à ses besoins : manger de la viande, par exemple. On pourrait alors croire que ce besoin vital à la bonne santé de l’homme serait nuire aux animaux, pourtant, nous pouvons très bien subvenir à notre santé tout en faisant preuve d’humanité, et donc en respectant la façon dont on se comporte avec les animaux : certains êtres humains se convertissent au végétarisme ou au végétalisme pour palier à la violence animale ; cela signifie qu’ils font preuve d’humanité, sans forcément considérer une position antispéciste qui, malgré le fait que cela respecte parfaitement les animaux, peut nuire gravement à la santé humaine.

  Cela peut également nuire à la Terre, comme par exemple les sangliers qui détruisent la terre, ou certaines vaches qui contribuent à la pollution de l’atmosphère.  

  • Pourquoi le sort réservé aux animaux représente-t-il un enjeu ontologique et un enjeu éthique ?

L’ontologie est ce qui définit l’être (« qu’est-ce que l’être »), et l’éthique est la science de

la morale. Dans le cas présent, on peut alors se demander quels enjeux identitaires et moraux représentent le sort réservé aux animaux dans notre monde moderne.

  L’homme possède la morale grâce à sa capacité de réfléchir humainement et consciemment aux situations qui se présentent à lui : on peut alors dire que la conscience morale permet de faire ce qui est juste et respectueux selon les opinions (qui diffèrent selon les êtres et les esprits).

  Dans le cas de la cause animale, ça soulève un enjeu moral et identitaire, effectivement :

  • moral parce que l’homme doit faire attention à ce qui lui est nécessaire et à ce qui ne l’est pas dans son monde : manger de la viande ou utiliser certaines matières animales légales et sans abondance pour des vêtements, par exemple, comme de la laine, rentre dans ce qui reste moral pour les animaux et vital pour l’homme. En revanche, les zoos, le cirque, ou même les safaris, ce n’est que divertissement pour l’homme, et pour les animaux, ce n’est pas moral.
  • Et identitaire à cause de la cruauté dont l’homme fait preuve avec les animaux, le rendant cupide de bénéfices ou d’argent grâce à la manière dont la production augmente avec les abattoirs, le bénéfice que des compagnies de corridas se font sur le dos de la torture des taureaux…

  • Peut-on attribuer des droits aux animaux ?

 A l’origine, l’homme est d’abord considéré comme un animal qui est sorti de son état sauvage pour intégrer la civilisation. Et si l’homme est considéré comme un animal par nature, et après arraché à la nature par l’évolution culturelle, et que dans cette évolution il a fini par trouver les droits humains pour améliorer son confort de vie ainsi que le respect qu’il se doit, alors il ne devrait y avoir aucune objection à ce que l’animal en ait aussi, pour la façon dont on doit le traiter (c’est-à-dire avec respect et humanité). L’homme est un animal, comme l’animal peut être considéré comme un être sensible au même état que l’homme : se comporter de manière cruelle ou indécente avec l’animal, le priver de droit, se serait lui manquer de respect, et l’homme doit le respect à tout ce qui l’entoure, les animaux également.

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