Quel rapport faut-il avoir avec ses désirs pour être heureux?

Quel rapport faut-il avoir avec ses désirs pour être heureux ?

➡ le désir

➡ le bonheur

Cf : un jour sans fin, Albert Trevor (réalisateur), 1993

➡ Définition des termes du sujet :

        Quel : singulier = 1 seul type de rapport

        Rapport : lien

        Faut-il : nécessité, devoir : dimension morale, le bon, la seule possibilité

        Désirs : recherche de satisfaction

        Être heureux : bonheur : être accompli, comblé, être pleinement réalisé

➡Les présupposés du sujet :

• Tous les hommes ont des désirs (divers)
• Les hommes ont divers rapport à leurs désirs
• Mais un seul type de rapport permettrait d’atteindre le bonheur

        Les rapports entre moi et mon/mes désirs est un rapport de raison. En effet, nous réfléchissons à nos désirs, savoir si il est bien ou mal, les moyens que nous mettrons en place pour le/les satisfaire, combler.

        2 types de rapport : j’ai un désir soit :

• Je le satisfait, je le comble
• Je le garde comme  inaccessible, au stade de désirs (refus de satisfaction)

        Nous avons plusieurs désirs, mais pourtant nous avons 2 types de rapport possible à ceux là. Nous décidons alors quels désirs accomplir ou non, si nous les combleront tous ou contrairement à cela, aucun et dans quelles mesures à partir de quels critères.

        Les critères de réalisation ou non de nos désirs peuvent tenir de nos valeurs, des conséquences que cela entraînerait, les moyens que cela me coûteraient, ou encore quelles satisfactions cela m’apporterait.

        I- La satisfaction de ses désirs comme conditions du bonheur :

        Le bonheur apparaît comme ce que l'on désir au plus haut point et ce à quoi les autres désirs sont subordonnés. L’objet du désir est toujours conçu comme un bien et donc le bonheur apparaît comme le bien suprême ou comme le souverain bien comme nous l’appelons en philosophie.

        Le bonheur serait donc l'état qui est le plus avantageux, qui est durable, un état de satisfaction abouti. À ce titre là il faut distinguer le bonheur du plaisir, qui est lui aussi un sentiment agréable mais partiel et éphémère.

        Le bonheur en tant que bien suprême apparaît comme une fin en soi alors que la satisfaction des autres désirs apparaît comme un moyen en vu de ce bonheur.

➡ référence : Aristote, sur la vie virtueuse

        John Stuart Mill, l’utilitarisme

“On ne désir en réalité qu’une chose, le bonheur”

        Les philosophes qui font du bonheur la finalité ultime de l'existence humaine sont appelés philosophie eudemonistes.

        Philosophie eudemonistes : philosophie qui montre que le bonheur est une finalité en soi.

        Toute les philosophies ne sont pas celle-ci, certaines montrent qu'il y a d'autres finalité. Mais pour celles qui sont eudemonistes il y a une divergence dans la manière d'atteindre le bonheur. Il y a celle qui conçoit que nous devons tous faire pour viser la finalité du bonheur la philosophie : Hédoniste.

        Philosophie Hédoniste : vie heureuse = vie de plaisir. Pour atteindre cette vie de plaisir il faut combler tous ses désirs.

➡ ce courant de pensé date de l’antiquité

        Kant, fondement de la métaphysique des mœurs

        Pour quand, la finalité ultime de l'existence humaine c'est une vie moralement bonne, une vie juste. Pour lui, une action moralement bonne et une action qui vise le bien, le juste, de façon désintéressée. Pour lui, cette action ne doit être égoïste, nous devons exclure tout intérêt personnel. C'est donc une philosophie un devoir moral, c'est ce que je suis tenue de faire ce que j'ai à me demander si je peux en tirer un avantage.

➡ philosophie du Devoir, de la déontologie. Dans quel but je l'ai fait, dans quelle intention… Kant tu dis que le fait d'être bon ne garantit pas le bonheur, en revanche cela nous rend digne du bonheur.

        Platon, Gorgias

➡Illustre la thèse Hédoniste

        Pour Calliclès vivre c'est éprouver du désir, du plaisir, si cela n'est pas, pour lui nous sommes comme mort. L'image des tonneaux renvoie à deux styles de vie: le mode de vie des réglé et le tempérer. La tempérance se renvoie à une attitude qui fait preuve de régularité, et non indexé. L'homme tempérant est celui qui mène une vie plus tranquille lorsqu'il a terminé son travail. Lorsqu'il parle des tonneaux qu'il s'agit de combler il fait référence à un autre désir. Le fait que l'homme déréglé ne puisse remplir définitivement ses tonneaux montre qu'il passe sa vie à désirer, alors que l'autre se débarrasse de ses désirs pour mettre un terme dans le fait de désirer.

         ici Socrate/Platon nous présente la thèse de Calliclès.

        L'homme qui est déréglé et celui qui n'a de cesse de changer ses désirs qui n'est jamais totalement comblé et qui se laisse aller à l'excès. Pour Calliclès la vie déréglée et une vie qui acceptent l'ensemble de ses désirs et de tout faire pour les assouvir puisque l'effort permanent de satisfaire le désir est toujours récompensé par le plaisir, la joie que l'on éprouve. On peut donc définir le désir comme une puissance dynamique qui vise son objet en le qu'on se vend comme un bien, comme une source de satisfaction et de plaisir. Pour l'hédonisme le plaisir et la peine sont les caractères du bien et du mal. Alors une vie de plaisir et bonne et heureuse.

➡ ce qui permet d'apprécier la valeur morale des actions

➡ et détermine une éthique

        Éthique: ensemble de préceptes qui organisent une manière de vivre, qui vise toujours une certaine finalité.

        Théologie : ce qui vise toujours une finalité.

La morale, elle est une déontologie, car elle correspond à ce que l'on fait sans rechercher de finalité.

        Déontologie : morale du Devoir, ce qu'on doit faire sans condition de façon absolue.

        Comme le plaisir est éphémère il faut continuer à désirer, assouvir ses désirs et ainsi ressentir de façon continue le plaisir puisque le bonheur serait un plaisir continue. Calliclès représente un hédoniste déréglé, débrider, excessif qui fait passer au-dessus des conventions moral et sociales, la recherche de son propre plaisir.

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