Puis-je savoir qui je suis ?
Dissertation : Puis-je savoir qui je suis ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bloubiblap • 14 Mars 2021 • Dissertation • 2 004 Mots (9 Pages) • 1 260 Vues
Puis-je savoir qui je suis ?
L’homme et l’animal sont tous deux dotés d’une conscience, cette faculté productrice de représentation psychique de la réalité. Mais toutefois, on peut les distinguer l’une de l’autre, par exemple, l’homme a la conscience du temps que l’animal n’a pas. L’homme a conscience de son image mais rares sont les animaux à l’avoir aussi. La conscience humaine est plus développée que la conscience animale. L’homme sait qu’il est et qu’il existe tandis que l’animal ne fait que subvenir à ses besoins primitifs sans se poser la question de son « je », il ne sait pas qu’il existe, il ne sait pas qui il est ni à quoi il ressemble, ni même si il s’appartient. En effet n’ayant pas conscience de sa propre existence et n’ayant pas cette conscience de soi, il ne fait que répondre à l’appel de ses instincts, alors peut on vraiment dire qu’il prend ses décisions par lui même? Non. À l’inverse l’Homme a cette qualité de conscience de soi et d’appartenance ainsi, chaque individu va chercher à mieux se connaître. La connaissance de soi nous invite à aller au plus profond de nous même pour savoir qui nous sommes vraiment mais cela nécessite un travail sur soi qui est loin d’être évident afin de trouver sa véritable identité. Mais, puis- je savoir qui je suis ? La conscience, étant la seule chose dont je ne peux douter, peut-elle réussir à se connaître elle-même ?Est-elle le principe pensant posséder par chaque sujet ?
Nous allons ainsi voir que la conscience permet partiellement de me connaitre, mais qu’elle est le résultat d’une inconscience, permettent également de connaitre mon « je ». Enfin nous verrons que ma connaissance de moi n’est que le résultat d’une introspection.
La conscience « cum scientia » , c’est a dire la connaissance de soi, me permet de distinguer le monde ainsi que de différencier le bien et du mal. C’est cette conscience qui différencie l’homme de l’animal, qui lui créer sa grandeur. Descartes grand philosophe entend rejeter l’enseignement de son l’époque pour exigé une certitude absolue en science et en philosophie. Il se questionne sur tout, toutes vérité, connaissances et les remet toutes en cause, de la première prémisse du monde, aux plus récentes. Il doute dans l’optique de trouver une première vérité, il affirme donc « si je doute d’absolument tout il y a au moins une chose qui est sur c’est ce que je pense donc je suis » (cogito ergo sum). D’après lui toute l’essence de la pensée reside dans une substance immatériel, au cours de sa vie, un humain grandis physiquement et voit ses caractéristiques s’altérer mais sa mentalité, son savoir, sa pensée aussi ne cesse de se modifier car il fait face à des situations qui lui permettrons de faire des choix et ses choix permettent de façonner nos idéaux et donc notre pensée. De plus mon entourage et mon environnement font aussi partit de ce qui me façonne et contrairement à nos aspect physique c’est la conscience qui définie qui nous sommes à l’intérieur de notre corps qui forme comme une enveloppe renfermant toutes ces pensées, ce savoir. Mon corps n’est alors qu’un enveloppe charnelle qui renferme mon âme étant elle même ma conscience.
Mais peut ont réellement accéder au « moi »? Hume, philosophe empiriste du 18eme siècle, se pose la question de savoir s’il na jamais l’impression d’un « moi » qui s’inscrit dans le temps, il pose donc la question de l’identité personnel, est ce que quelque chose reste identique en moi? D’après lui ce n’est pas du tout le cas, on a à faire a une série d’état, d’émotions qui diffèrent avec le temps. Il critique donc l’identité personnelle, d’après lui le « moi » n’est qu’une fiction. Car comment puis-je dire que j’ai l’impression d’un « moi », donc d’une identité unique si d’autres ont d’une part des caractéristiques physique semblable aux miennes et d’autre part, une pensée équivalente à la mienne ?Je ne suis alors poussée que par l’illusion d’un moi fictif, et je ne suis, à l’inverse de ce qu’on me fait croire, qu’une chose pensante parmi d’autres qui ne possède pas d’identité unique.
Mais d’après Hegel, philosophe du 19eme siècle considéré comme le père de l’idéalisme, la conscience pour prendre conscience d’elle même a besoins de s’extérioriser dans le monde en produisant des oeuvres concrètes. Parfois nos idées sur un sujet s’enrichissent en n’en parlant autour de soi. Exemple: hier j’essayer de répondre a un sujet de philosophie, aujourd’hui j’en parle a des amis et lors de cette discussion je me rend compte qu’en faite il me rester beaucoup de choses a dire sur ce dernier. Donc la conscience pose donc une projection dans le monde pour se connaitre ( les lois et règles de la société sont comme l’extériorisation des idéaux de paix et de justice inscrit en l’Homme).
Je prend en compte le cogito cartésien de Descartes « je pense donc je suis » pour savoir qui je suis, car le questionnement m’apporte des révélations sur ma nature, je suis « une chose pensante ». Mais le cogito ne me défini pas plus, il explore juste mon objectivité et pas ma subjectivité, donc il m’apprend plus ce que je suis plutôt que qui je suis, d’où je viens. De plus, si l’on considère que l’ensemble des hommes détiennent la faculté de penser et donc d’être le « je » est donc commun à tous, et dans ce cas je ne suis plus quelque chose de singulier ce qui est le principe même du « je », qui créer une distinction par l’identité et l’unité de pensée d’une personne. La conscience de soi ne suffit donc pas à savoir qui je suis, si ma conscience me permet que partiellement de savoir qui je suis alors mon inconscient peut surement me permettre de combler ce qu’il manque. Car celui-ci est le résultat des désirs refoulées du premier et les rêves lors de mon sommeil révèle l’existence de cet inconscient. Mes reflex sont également un exemple type de l ‘existence de cet inconscience, car ce n’est pas consciemment
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