Platon, Leçon sur Alcibiade
Fiche : Platon, Leçon sur Alcibiade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonosbl • 1 Novembre 2018 • Fiche • 3 717 Mots (15 Pages) • 904 Vues
Leçon sur Alcibiade
Le souci de soi
Notions concernées: le sujet-la culture-la raison et le réel-la politique-la morale
Introduction: présentation et problématisation
480 avant J-C: C'est la victoire des cités grec réunies contre l'empire Perse- tension Athènes (moderne) et Sparte (tradition)
Athènes = la démocratie (demo- le peuple)
Spartes= le pouvoir
431 avant J-C à 404 avant J-C: C'est la guerre du Péloponnèse, les 2 villes y participent, c'est la défaite d'Athènes où il y a désormais le régime des 30, une abollition de la démocratie mais 1 an après la démocratie se réinstalle.
399 avant J-C: C'est le procès et la mort de Socrate.
Alcibiade est né d'une famille noble, il est l'incarnation de la jeunesse. Il a pour tuteur Périclès, un des grands sages. Albiciade est présenté comme étant beau, riche, arrogant...
En 416 avant J-C il remporte les jeux Olympiques. Sa carrière politique commence en 420 avant J-C. Nicias veut mettre fin à la guerre mais Alcibiade lui veut la continuer et se liera alors avec la cité d'Argos.
Il y a ensuite l'affaire avec les statues d'Hermès (qui était le messager des dieux). Des statues on été saccagées. Alcibiade est accusé car il se fiche les traditions qui comprennent les dieux. Il est condamné à mort alors qu'il levait une armée en Sicile (avec une bataille qu'il va perdre). Il apprend donc sa condamnation et ne peut évidemment pas retourner à Athènes. Celui-ci se rend alors à Spartes où il couchera avec la femme des spartiates. Elle tombera ensuite enceinte. Pour éviter de se faire tuer il se rend chez les Perses et y constituera une armée vers Athènes. En chemin il gagnera des batailles et se retrouve acclamé en arrivant. Il perdra à la suite une bataille face aux Perses puis sera assassiné.
Alcibiade représente à la fois la grandeur et le déclin d'Athènes.
Socrate
Il est connu pour son procès: il a été "accusé de corrompre la jeunesse, de ne pas croire aux dieux de la cité et d'inventer des divinités nouvelles"(399)
Sa mère était sage femme et son père sculpteur. Il reçoit une éducation typique des Athéniens de l'époque telle que la gymnastique, la musique et les langues...
Les figures de l'époque sont :
-les Présocratiques
-Les Sophistes
Les Présocratiques cherchent une explication pour les phénomènes naturels; Ils sont considérés comme les premiers scientifiques, les dieux pour eux ne sont pas à l'origine de chaque évènements.
Protagoras et Gorgias sont des Sophistes chargés de l'éducation des jeunes Athéniens. Ils se considèrent comme étant des savants, ils métrisent la rhétorique qui est l'art de la parole efficace, qui es convaincante. Socrate en fait ses adversaires. Xanthipe (qui est avec Socrate) est décrite par Xénophon comme étant acariâtre. Il demande à Socrate comment il fait pour la supporter. Socrate répond alors comment lui fait pour supporter ses oies. Xénophon explique que ses oies lui donnent des œufs et Socrate dit alors enfin que Xanthipe lui a donné des enfants (3).
Thalès a montré qu'avec la connaissance, on pouvait s'enrichir. (Il a prédit avec des calculs que la récolte d'olive serait grande ce qui a été le cas. Il a alors récupéré tout les pressoirs et au moment de la récolte a fait payer les pressoirs à huile d'olive).
Socrate se félicite de ne pas avoir besoin de biens matériels. Il est laid, n'est pas propre. Selon Silène, il aurait une belle âme. Alcibiade explique que Socrate l'a sauvé, celui-ci a alors refusé les honneurs.
Lors de son procès, Socrate est condamné à mort. Les juges lui demandent l'avis sur sa sentence comme cela se faisait à l'époque. Il explique qu'il n'a rien fait de mal et qu'au contraire il a été utile à Athènes et devrait être récompensé. Malgré cela il accepte la mort.
Critias, un de ses amis va le voir à sa cellule pour lui informer que son évasion est prête mais Socrate refuse. On peut supposer un attachement à la loi. Il refuse de commettre la moindre injustice. Il est indifférent à l'égare de la mort.
Socrate dit à tout ceux qu'ils rencontrent : "Soucies-toi de toi."
Au moment où Alcibiade sera devant les Athéniens il utilisera ce soucis de soi pour pouvoir gouverner. Alcibiade veut la toute puissance, le pouvoir.
"Soucies-toi de toi" pourrait signifier se mêler de ses affaires et surtout ne pas se mêler de la politique (même si Socrate se considère lui-même comme étant le seul vrai politicien d'Athènes). C'est la condition de la réalisation du pouvoir d'Alcibiade.
L'éthique (ethos) c'est bien se conduire et bien conduire les autres, pour un homme politique se serait peut-être voir certainement une condition. C'est comme lorsque l'on dit "sois heureux", un paradoxe se présente car une personne veut normalement l'être spontanément, on se soucie alors déjà de soi-même. En revanche quand on se mêle des affaires de l’autre on se néglige ou on s'oublie.
Quel est le soi dont il faut se soucier ? Comment s'en soucie-t-on? Pourquoi seul un tel souci de soi peut-il nous rendre apte, compétent dans l'exercice du pouvoir?
1ère partie: de l'ambition de gouverner les autres à la nécessité de se soucier de soi (103a- 127b)
Socrate se présente à Alcibiade comme étant son seul amoureux le 1er et le dernier. Socrate n'a pourtant jamais abordé Alcibiade comme cela. C'est un amour étrange, il était retenu par "un démon": " C’est une voix qui lorsqu'elle se fait entendre me détourne toujours de ce que je vais faire mais qui ne jamais me pousse à l'action". C'est une relation entre éraste (homme d'âge mûre) et un éromène (un jeune adolescent d'environ 13 ans). L'éraste est chargé de l'éducation de l'éromène qui comprend aussi une sexualité. Alcibiade ayant eu sa première barbe et étant jeune adulte, il n'y aura plus qu'une dimension pédagogique. Les Grecs ne distinguaient ni l'hétérosexualité ni l'homosexualité mais activité et passivité. Il y a un parallélisme entre la sexualité et la politique (car cela démontre une supériorité et était mal vu s'il n'y en avait pas). La femme est considérée comme passive donc inférieure à l'homme (sauf pas Platon).
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