Plan détaillé philo : suffit-il de bien juger pour bien conaître ?

Suffit-il de bien juger pour bien connaître ?

Introduction :

« La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'experience trompeuse, le jugement difficile » - Hippocrate. Le terme « jugement » vient du grec krisis , qui signifie « séparer ». Juger, c'est discriminer le vrai du faux. Le jugement est donc l'opération qui consiste à identifier (en ce qui concerne le jugement positif) ou séparer (pour le jugement négatif) un sujet ou un attribut, qui est censé aboutir à la connaissance, du latin agnoscere . Lorsque nous jugeons, nous cherchons a établir la vérité, à discerner les choses telles qu'elles sont, à les soumettre à la critique afin d'en teste la véracité. Le jugement est donc un outils de compréhension ; il est ce qui nous fait accéder à une connaissance et nous permet de progresser dans la recherche de la vérité. Il semble donc que le jugement, en ces capacités de nous éclairer sur les choses, nous aide à orienter notre conduite. Mais suffit-il de bien juger pour bien agir ? I)Juger par soi-même A- Accepeter la connaissance des autres.. – « L'homme a naturellement la passion de connaître » - Aristote, Métaphysiques, Livra A, Chapitre premier. – La connaissance se transmet. Accepyer l'expérience de chacun. Exemple : Platon est un disciple de socrate, ses connaisance lui sont héritées de son aîné – La théorie du jugement. Exemple : L'organon d'Aristote, La Logique de PortRoyal et L'Analytique de Kant.

Transition : Mais il y a une différence notable entre le vraissemblable et le vrai. En effet, le vraissemblable peut, en réalité, être faux. ¨Pour passer du vraissemblable au vrai , il faut juger par soi-même.

B-..pour créer son propre jugement – Tirer profit de l'expérience de ceux qui nous ont précédé Exemple : Platon et Socrate. Platon a tiré profit de l'experience de socrate, pour créer son propre jugement. – Ne pas s'en remettre exclusivement à la pensée des grandes idées de l'histoire et des grands auteurs – remmettre en question (DOUTE) Exemple : Karl Jaspers, Origines de la

philosophi e - chaque vérité établie, en la poussant à un examen afin d'otenir la claire certitude une connaissance peut-être fausse, mais partagée par le plus → grand nombre. Exemple : « il ne serait d'aucun profit de compter les voix, pour suivre l'opinion qui a le plus de répondants. » - Descartes, extrait de Règles pour la direction de l'esprit – Ne pas seulement « avoir » des connaissances, mais savoir en découvrir par soimême. – Introspection, afin d'obtenir la vérité la plus « pure » possible – Connaitre et comprendre le raisonnement d'un auteur ET posséder les moyens de le refaire, soit pour le valider, soit pour le critiquer, c'est-à-dire que apprendre suppose aussi juger. – En l'absence de travail intellectuel, je demeure dans la croyance

Transition : Penser par soi-même relève donc de l'apprentissage de l'expérience de ceux qui ous ont précédé tout en s'assurant par un examen que la vérité est juste, et peut donc constituer à l'avenir, une base solide de connaissances, permettant d'aboutir à un jugement juste, et non de rester dans la croyance.

II)Le jugement « juste » ; réalité ou illusion ? A- la morale ; un outil primordial au jugement ? – La morale a pour fonction d'orienter/guider la personne avant d'agir dans la mesure où elle distingue ce qui est correct et ce qui ne l'est pas. – Le jugement = inné, la morale doit

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