Philosophie conscience

La conscience

I / Qu’est-ce qu’un être conscient ?

L’homme est le seul être doter de pensées consciente et réfléchis.

Il est le seul à exister. La conscience est donc le propre de l’homme, elle en fait un être exceptionnel. « L’homme n’est qu’un roseau le plus faible de la nature mais c’est un roseau pensant » (Pascal). Contrairement à l’animal qui est au départ tout ce qu’il sera, l’homme à tout à apprendre.

Etymologie de la conscience : conscire (=avoir connaissance de)

Définition générale :

C’est une donnée immédiate de l’expérience que l’on a de soi-même.

On distingue généralement, la conscience immédiate, c’est-à-dire la présence de l’homme en lui-même. Et la conscience réfléchie, c’est-à-dire le retour sur ces pensées pour les analyser.

La conscience est toujours conscience de soi, elle fait de l’homme un sujet.

Bergson définie la conscience ainsi : « qui dit esprit dit avant tout conscience…mais qu’est-ce que la conscience, vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète. »

La conscience est concrète dans la mesure où elle fait partie de notre expérience quotidienne, a-t-elle point qu’on l’oublie.

Bergson va cependant définir la conscience par deux caractéristiques :

-la conscience est mémoire.

Mémoire : accumulation et conservation du passé dans le présent. Une conscience qui ne conserverait rien de son passé périrait et renaitrait à chaque instants.

Certes la mémoire peut manquer d’ampleur, mais elle est là ou alors la conscience n’y est pas.

-la conscience est anticipation de l’avenir

L’esprit s’occupe de ce qui est mais en vues surtout de ce qui va être.

La conscience est donc un trait d’union entre le passé et l’avenir. Ainsi, nous avons l’idée de notre continuité dans le temps.

De façon générale, la conscience et conscience de quelque chose.

II / Y a-t-il une ou des morales ?

On trouve une exigence de morale dans la devise de Socrate : « connait-toi toi-même avant de connaître le monde et les autres » (= apprendre à connaitre les limites et les capacités des hommes).

Socrate explique sa conduite par recours à ce qu’il nomme son démon ce qui n’est d’autre que sa conscience morale.

A ce sujet, Socrate a été condamné à boire la cigüe pour deux chefs d’accusations :

-Corrompre la jeunesse

-Introduire de nouveaux dieux dans la cité.

Le démon a été interprété comme une divinité nouvelle, dont l’introduction à Athènes est négative.

La moral est acquise et normative c’est-à-dire qu’elle définit le bien et le mal, dès qu’un sujet désobéis à la morale, elle sanctionne cet écart par le remord, d’où provient la conscience morale.

1er provenance : elle résulte de l’intériorisation progressive par le biais de l’éducation, de directives extérieures.

2ème provenance : elle serait le résultat de la volonté divine.

Pour Kant, la morale doit être :

-a priori

-pur(e)

-transcendantal(e)

Indépendant de l’expérience mais conditions de celle-ci.

Kant fait la différence entre une action simplement conforme au devoir et une action accomplie par devoir.

La 1ere n’est pas morale car elle est faite par intérêt. En revanche la 2ème est morale car elle est accomplie par pu respect de la morale.

C’est dans l’intention qu’une action soit ou non une morale.

Il faut agir par devoir et non par inclination.

Il y a une morale de base sur laquelle des variantes mais elles doivent être légitime et social.

III/ Que faut-il entendre par la conscience comme le fondement de la connaissance.

1. La métaphysique de Descartes.

La métaphysique de Descartes se trouve entre autre dans le discours de la méthode. La méthode : 1er ouvrage de philosophie écrit en français.

Jusqu’à lors, seul le latin, était employé.

Avec Descartes, la science n’est plus réservée à une élite, elle va être l’affaire de tous les hommes, dans la mesure où ils sont dotés de raison.

Discours de la méthode :

Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences, le discours est suivi de 3 essaies : la dioptrique, les météores, la géométrie.

Le discours de la méthode sert d’introduction à ses essais et montre que la méthode est applicable à toutes les sciences.

Définition de la conscience selon Descartes :

Descartes défini la conscience comme la saisie immédiate de la pensée par elle-même. « Je ne peux pas penser sans savoir en même temps que je pense, ainsi toute pensée et pensé consciente. »

1er partie du discours :

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagé ».

Le bon sens c’est la raison, l’entendement.

Par définition, tout être humain est doté d’une raison. Il faut donc trouver la méthode pour bien raisonné.

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