Peut on préférer la vérité à son bonheur ? Introduction

SUJET PHILO 2

Faut-il préférer la vérité à son bonheur ?

Le sujet semble à première vue signifier qu’il pourrait exister une hiérarchie de valeur, morale, entre la vérité et le bonheur qui ferait primer la vérité sur le bonheur. En effet, « préférer » signifie choisir parce que l’on considère que quelque chose est plus important. La vérité est l’adéquation entre le ce que nous pensons, et la réalité. C’est une volonté de sincérité par rapport à soi-même et aux autres. Elle s’oppose au mensonge, à l’erreur, à l’illusion. Le bonheur peut être défini comme un sentiment voire un état de satisfaction, de plénitude durable et d’atteignement d’un idéal. Il n’est pas immédiat et se construit. Le verbe falloir du sujet impliquerait qu’il serait nécessaire de choisir la vérité, de la faire primer sur le bonheur. Le sujet semble donc poser la question d’une alternative entre les deux notions de vérité et de bonheur. Le bonheur serait cette quête qu’a tout homme devrait s’effacer devant la structure de la vérité, valeur plus universelle que celle du bonheur plus subjective et propre à chacun. Il apparait que la vérité peut parfois faire obstacle à mon bonheur lorsqu’elle vient me blesser ou mettre finn à la satisfaction de mes besoins ou mes désirs face à la dure réalité qu’elle dévoile. Cependant, pour atteindre le bonheur, ne faudrait-il pas avoir une claire vision de la réalité, faire preuve de lucidité et ainsi ne pas se bercer d’illusions qui conduiraient à ma déception et donc à mon malheur ? Dès lors, la vérité serait-elle finalement la condition nécessaire au bonheur ?

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