Peut-on critiquer la démocratie?
Dissertation : Peut-on critiquer la démocratie?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariecls83 • 10 Janvier 2019 • Dissertation • 1 218 Mots (5 Pages) • 2 364 Vues
DM de philosophie
Peut-on critiquer la démocratie ?
Le système démocratique a fait son apparition au Ve siècle avant JC à Athènes. Le mot démocratie vient du terme grec « démos » le peuple et « kratéin » commander. Elle est donc fondée comme une organisation politique d'après laquelle la souveraineté doit appartenir à l'ensemble des citoyens. Abraham Lincoln disait que la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce système est considéré dans le monde entier comme un idéal à atteindre. La démocratie repose sur le respect de la liberté et de l'égalité des citoyens. Elle est fondée par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1958 et le préambule de la Constitution de 1946. Si la démocratie est une valeur partagée, chacun peut reconnaître certaines de ses limites. Critiquer la démocratie revient donc à critiquer le principe de souveraineté du peuple dans son contenu et dans sa façon d’agir.
La majorité s’impose dans la société, la règle de la majorité rend gérable le régime de liberté. Chacun est libre, mais c’est la majorité qui s’impose. Elle garantit le droit à la différence et consacre la tolérance vis-à-vis des positions minoritaires.
En démocratie, le « vaincu », la minorité, n’est pas exterminée. Elle doit être acceptée et a des droits.
La loi de la majorité est a l’origine même de la démocratie puisque dans l’antiquité les citoyens athéniens se rassemblaient sur la Pnyx et votaient a main levée l’opinion de la majorité simple était prise en considération.
Dans notre démocratie actuelle, la loi de la majorité a évoluée : le temps du vote à main levée est révolu mais le principe reste le même.
Il existe plusieurs type de démocraties :
-les démocraties représentatives; c’est à dire que le peuple exerce sa souveraineté par l’intermédiaire de ses représentants élus au suffrage universel direct ou au suffrage universel indirect. Tout citoyen du pays peut voter à partir de 18 ans (selon les pays), c’est même un devoir de citoyenneté. Grâce au vote, l’électeur va choisir le candidat qui est le plus en accord avec son intérêt, sa volonté, sa conception du pays : celui qui saura le plus le représenter.
En France, le pouvoir législatif appartient au parlement qui est formé de 2 chambres : la chambre basse (l’Assemblée Nationale) et la chambre haute ( le Sénat). L’Assemblée Nationale est composée de 577 députés élus pour cinq ans au suffrage universel direct.
La critique de la démocratie est une des conditions même de celle-ci car c’est par elle que le peuple va approuver ou non les décisions prises par le gouvernement, exercer sa liberté d’expression et limiter le pouvoir des autorités.
D’un point de vue philosophique, la démocratie consiste à faire reconnaitre a chacun sa liberté d’opinion et d’expression ce qui prévois le droit même de la critique. La critique permet à la démocratie de s’améliorer car c’est avec l’évolution des mœurs de la société, les opinions des individus que le gouvernant pourra répondre au bien être de la nation. Les citoyens peuvent montrer leur désaccord face a une loi ou un système ce qui suscite la réflexion du gouvernement ; c’est par exemple l’exercice du droit de grèves (1864), les manifestations, les sondages.
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On peut dire que la liberté d’expression est un fondement de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mais pourtant il s’avere qu’elle est relative en démocratie. En effet, précédemment nous avons dit que la démocratie obéissait à la loi de la majorité. C’est-à-dire que lors des élections c’est la majorité qui est votée et admise ce qui sous entends que la minorité est laissée de côté et est contrainte d’accepter l’opinion de la majorité. De ce fait cette minorité ne se sentira pas représentée par le gouvernement et va petit à petit se désintéresser de celui-ci :c’est ainsi que petit a petit on va voir apparaitre le danger d’une tyrannie de la majorité, comme le disait Tocqueville.
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