Peut-on être heureux sans travailler ?

Peut-on être heureux sans travailler ?

Intro/problématisation: Ne plus travailler...un rêve qui pourrait ranide

sation: Ne plus travailler...un rêve....qui pourrait rapidement tourner au cauchemar si l'on songe aux implications d'un tel choix (ennui, isolement, désoeuvrement...). Le travail est-il nécessaire à notre existence et à notre épanouissement, auquel cas il serait absurde d'envisager un bonheur sans travail ou alors devons nous affirmer que le travail et

par essence incompatibles ? En ce cas ce n'est qu'en dehors du travail que nous pourrions véritablement être heureux. Est-il possible d'envisager un travail qui ne soit pas aliénant et donc compatible avec le bonheur:

1- Une évidence sociale et psychologique: nous ne pouvons nous passer du tr

psychologique: nous ne pouvons nous passer du travail. Il est nécessaire de travailler pour être heureux

1) Le travail permet de satisfaire nos besoins (Marx)

2)Le travail nous permet l'intégration sociale (Tardieu: se réfugier dans la "famille" et les "sentiments" est une manière certaine de rater sa vie)

3)Le travail nous divertit, nous empêchant d'avoir à considérer la misère de notre existence, son vide de sens, son issue nécessaire... (Pascal)

4)Le travail nous permet de nous construire, d'accéder à notre humanité (Hegel)

Transition: Mais le travail est-il toujours vécu comme une réalisation de soi? N'est-ce pas plutôt le caractère enfermant, monotone, aliénant du travail qui est souvent mis en avant?

II- Une réalité différente: Le travail nous prive de toute possibilité d'être heureux en nous aliénant. C'est en cessant ou en réduisant notre travail que nous trouverions un bonheur véritable

1) Le travail nous contraint à l'abandon de notre liberté (de disposer de notre temps, de disposer du fruit même de notre travail) (Nietzsche "Celui qui ne dispose pas des 2/3 de sa journée est un esclave")

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