L’inconscience

                                                            Chapitre 2: L’inconscience

                                          Sommes nous responsible de notre inconscient?

          L’inconscience au sens freudien est cette partie du psychisme qui échappe à la conscience du sujet: pour Freud, tout individus n’a accès qu’à la conscience, c’est-a-dire que le sujet ne soit de lui-meme que ce qu’il représente consciemment.Or,Freud montre que notre conscience est en réallité très superficielle et qu’elles est le résultat d’un très grand nombre de processus inconscient, étant l’essentielle de la psychique de l’individu.Il ontre ainsi que nous sommes déterminé à penser,agir ou désirer un certain nombre de chose consciemment.Par exemple, ce n’est pas parce qu’il nous emble toujours avoir été attiré par la justice que nous sommes devenu avocat.Mais parce que nous tentons de répondre l’injustice subi par un de nos parents.Cette cause profonde de notre désir professionnel nous échappe et pourtant, elle en est la véritable cause, à notre insu.Par conséquent, Freu montre que nous sommes moins libre que ce que notre conscience nous fait croire.Mais alors serait-ce à dire que nous ne sommes pas responsible de notre inconscient et que celui-ci nous détermine à dire, faire ou penser.En d’autres termes encore, accepter l’hypothèse freudienne de l’inconscient est-ce renoncer à notre liberté?

          Le problème se pose en ces termes: doit-on considéré la reconnaissance de l’inconscient comme la fin de notre liberté sujet ou bien au contraire comme une avancée lucide vers une plus grande liberté débarrassée de ses illusions?

          Nous verrons donc dans un premier temps, en quoi l’on peut penser que l’hypothèse freudienne nous exile à tout jamais de l’idée d’une liberté absolu.Puis nous verrons dans un second temps qu’il est néanmoins possible de conquérir une part de liberté en essayant présicement le champ inconscient.

I/ L’inconscient et l’illusion de la liberté

1 .La conscience et ses illusions

Le terme conscience vient du latin cum- scientia signifiant accompagné de savoir: etre conscient, c’est donc savoir que le monde existe et que l’on existe soi-meme comme une chose différente du monde.Il existe 2 types de consciences.La conscience immédiate est celle que l’on partage avec les animaux grace à laquelle nous prenons acte de l’existence du monde.La conscience refléchi, permet de faire réfléchir nous-meme pour nous faire interroger sur la valeure de notre exiqtence et de nos actes : c’est la conscience réfléchi qui nous permet de d’avoir une conscience morale, c’est par elle que l’on juge moralement nos actes et nos pensées.Etre conscient de soi, c’ets etre capable de s’apercevoir en train de penser ou d’agir et éventuellement d’en juger.Alors que la conscience immédiate plonge l’individu dans le monde.La conscience réfléchi détache l’individu de lui-meme: etre conscient de soi, c’est ne plus faire un avec soi meme comme l’animal, mais c’est de dédoubler pour se voir comme un sujet devant un mirroir.La conscience humaine relève donc d’une structure spéculaire.C’est précisement ce qu’a montrer Lacan avec son analyse du stade du mirroir reprise par Henri Wallon.Celui-ci avait en effet, montré qu’il existe un moment dans lequel le développement pschique dans l’enfant au cours duquel,l’enfant reconnaissant son image dans le mirroir manifetse de la jubilation.Lacan interpréteras cette phase du développement psycho-moteur juvénile comme l’effet du passage d’un fantasme d’un corps morcelé à une identification au corps unifié.C’ets précisement, ce passage d’un fantasme angoissant à une identification rassurante et jouissive qui explique la joie de l’enfant: ce sentant unifié et non morcel, cette image corporelle va alors anticiper la coordination motrice.L’enfant va se mettre à marcher, grace à cette identification ( celle de son reflet de son mirroir) et c’est precisement ici la naissance de la conscience.Celle-ci n’est rien d’autre que une longue suite d’identification diverse et varier, en d’autres termes encore la conscience, c’est à dire le sentiment d’etre qqun en particulier n’est qu’un leurre, car derrière cette conscience unifier se cache une multitude d’identification, c’est a dire de personnage multiple comme au théatre.

On voit bien ici le propre de la conscience est de ce prendre à son propre jeu indentificatoire et donc de croire etre ce qu’elle n’est pas.Ainsi, la conscience se croit libre de s’identifier à tel ou tel personnage alors qu’elle s’enlise dans ces multiples identifications.En effet, le sujet se croit libre alors qu’en réalité “ça” s’identifie: il n’en ait pas l’origine.

2.

Ainsi, au regard de la conscience et de ses illusions Freud et Lacan font valloiur l’idée que le véritable sujet ne se trouve pas dans la pensée ou dans le discours conscient mais au niveau de l’inconscient.Ainsi, laisser parler la conscience c’est à dire laisser l’individu sur le sentiment qui là de lui meme, sur la meme facon don’t il a ce juger, c’est toujours se laisser déorienter par un sujet qui s’illusionne sur lui meme: pour la psychanalyse, la voie de la conscience est toujours une impasse,elle est source d’illusion sur soi-meme et de mensonge.Au contraire, la vérité du sujet se trouve dans l’inconscient de celui-ci qu’il s’agit de traquer,lequel ne se révèle jamais pleinement mais se laisse devinez par ses manifestations: reves, actes manqués et lapsus.Freud les appelle les formations de l’inconscient et elles se manifestent toutes par un désir refoulé dans un premier temps mais qui cherche à s’exprimer dès que la vigilance constante s’abaisse.Ainsi, tout l’espace inconscient est habité de souvenirs, traumatismes ou de désirs refoulés car juger trop violent ou inavouables.Mais le propre du refoulé est de vouloir faire retour et de s’exprimer de manière déguiser afin de ne altérer la conscience.Les formations de l’inconscient sont des retours refoulés et en elles se trouvent la vérité du sujet, c’est à dire, la vérité de son désir alors meme que le sujet meme s’en défend et en vient meme a nier son évidence.C’est donc à la fréquence de ces répétitions de ces lapsus, actes manqués, et les reves que la psychanalsye de peut justifiée son interprétation.Il apparit donc clairement que les vériatbles désirs du sujet sont inconscient et que ceux-ci anime toute la vie psychique du sujet.On voit donc ici que le sujet n’est que marionnette de l’inconscient, le sujet se croit libre de choisir,d’agir,désir alors que c’est l’inconscient qui agit,choisi et désir.

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