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L’hypothèse de l’inconscient rend-elle vaine toute aspiration à la liberté ?

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Par   •  15 Janvier 2023  •  Cours  •  2 192 Mots (9 Pages)  •  585 Vues

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LA LIBERTÉ, LA MORALE, LA POLITIQUE

L’hypothèse de l’inconscient rend-elle vaine toute aspiration à la liberté ?

L’idée d’inconscient remet-elle en cause la liberté ?

L’inconscient me gouverne-t-il ?

L’inconscient pèse-t-il sur nous comme un destin ?

Faut-il être raisonnable pour être libre ?

Un choix peut-il être rationnel ?

Lucrèce

Le clinamen explique la Création : il suffit qu’à un moment et à un endroit indéterminés les atomes qui tombaient tous en ligne droite, dévient très légèrement, à partir de cet instant ils formeront des conglomérats d’atomes d’où seront issus les corps, puis les organismes vivants. Mais le clinamen n’a pas seulement un rôle en physique, il introduit, en morale, la place d’une contingence, où s’insinuera la liberté. Au contraire de Démocrite qui avait établi le règne de la Nécessité sur les choses, Lucrèce se pose en ennemi du fatalisme : il accorde la liberté à « tout ce qui respire », animaux et hommes sur le même plan. Alors même que la liberté est arrachée aux lois du destin, la rupture entre Démocrite et Lucrèce est consommée. En conséquence, Lucrèce bataille avec ses prédécesseurs pour imposer sa nouvelle conception scientifique : l’atomisme.

SPINOZA et la superstition du libre arbitre

Selon Spinoza, tout événement est déterminé par les causes qui le précèdent.

La loi de la causalité est la loi selon laquelle un effet a nécessairement une cause. Spinoza se demande alors pourquoi la volonté serait une exception à cette règle. Pour lui, l’idée selon laquelle la volonté exerce un libre arbitre sans être poussée par autre chose est impossible et relève du miracle. Un miracle est ce qui contredit les lois de la physique. Se croyant doté d’un libre arbitre, l’être humain se prend pour un être miraculeux, un petit dieu qui interrompt la causalité et se pose comme créateur tout puissant de son acte.

Pour Spinoza, le libre arbitre relève donc d’une croyance religieuse.

Dans l’exemple des dominos, la cause est le doigt, mais qu’est-ce qui a poussé le doigt à faire tomber le domino ?

LEIBNIZ

La contingence et la nécessité sont deux notions opposées

Pour Leibniz, le monde n'aurait pas pu être autrement qu'il est. Cela suppose que tout ce qui est arrivé devait arriver. Croyant, Leibniz assure que Dieu n'a pu choisir que le meilleur des mondes possibles (et non le meilleur des mondes). Mais Dieu devait également suivre certaines vérités nécessaires, comme les vérités logiques. Il ne pouvait pas faire autrement que 1 + 1 =2.

Ainsi, pour Leibniz, le monde suit des lois à la fois contingentes et nécessaires. Tout, dans son principe, est décidé par Dieu à l'avance, mais cette nécessité affecte différemment les créatures, en sorte qu'il existe une part de contingence, et même de liberté.

Ainsi, que le soleil se lève demain matin est un événement nécessaire. Il repose sur des lois naturelles et scientifiques, cela est et sera toujours vrai.

Par contre, qu'un élève termine son devoir de philosophie en deux heures est un événement contingent. Il repose sur des circonstances particulières : la rapidité d'écriture de l'élève, sa motivation, son inspiration, avoir du papier et un stylo, etc.

EPICTETE et le destin

Nous sommes libres intérieurement même si nous ne pouvons contrôler ce que le destin nous impose

Il faut distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Qu’on s’en afflige ou qu’on l’accepte, le destin nous emporte. Mais si le cours des événements nous échappe, nos pensées nous appartiennent. Pour être libre, il faut se détacher de l’importance qu’on accorde aux événements. L’homme libre est le sage qui sait prendre du recul. On peut s’affranchir de ses passions intérieures et dompter ses désirs : la liberté est un pouvoir d’agir sur soi-même et non sur le cours du monde.

« la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent » Entretiens

HUME et le scepticisme

la nécessité s’oppose à la liberté

le comportement des gens s’explique par leur caractère c a d il y a une forme de nécessité qui oblige les gens à agir d’une manière précise donc il n’y pas vraiment de liberté. ( la nécessité s’oppose à la liberté ). En effet il y a une inférence d’un événement à un autre. De plus on peut faire une association entre ce que l’on fait et les bons caractères. On ne choisit pas notre caractère, on l’hérite de notre éducation. Nous sommes dons moins libres puisqu’on ne choisit pas.

« on peut douter de la liberté, on observe une régularité entre les motifs et les actions. »

MARX et le déterminisme social

l’existence d’un individu est déterminée par la classe sociale à laquelle il appartient.

De nombreux déterminisme pèsent sur nous sans que nous le sachions : poids de l’inconscient, influence de la société. Nous ne sommes peut-être pas si libres que nous le croyions. Le déterminisme est une conception selon laquelle tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. Pour la science, le déterminisme repose sur l'affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois « nécessaires », au sens où elles traduisent l'ensemble des contraintes naturelles.

Le déterminisme peut aussi être social ou psychologique : les actions de l'être humain ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient. Ainsi, pour le philosophe Karl Marx, la pensée de chacun est déterminée par les « conditions matérielles d'existence », c'est-à-dire la société dans laquelle il vit.

exemple : Si l'eau est chauffée à 99,98 °C, elle entre

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