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Les croyances : commentaire philosophique de Vincent B

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Par   •  13 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 634 Mots (7 Pages)  •  682 Vues

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        Ce texte de Charles Pierce tente d'illustrer tant bien que mal , la capacité à détenir pour chacun de nous , des croyances personnels divers et variées au sein de notre société. Pierce pose la question des croyances dans son rapport à l'Humain mais plus justement dans son rapport à la société en générale. Une croyance peut se rapporter à un ensemble de représentations ou d'idées auxquelles un sujet donne son adhésion parce qu'il les tient pour "vraies" , plus justement dit , qu'il les tient conformes au réel. Alors que la société pourrait se définir plutôt à travers un ensemble d’individus reliés entre eux par une culture et par une histoire.

Faut-il considérer , comme l'auteur , que les croyances peuvent permettre à l'Homme de contourner certaines vérités , ou plutôt que les croyances individuelles au sein d'une société  peuvent se voir néfaste pour l'Homme ?

En effet , un découpage du texte en deux parties s’impose. Cet ouvrage relate donc dans un premier temps l'idée positive que Pierce se fait au sujet des croyances individuelles de chacun et selon lui que personne ne devrait remettre en question , puis ce dernier aborde l'idée d'assurer la cohésion d’une société qui a le pouvoir d'ébranler la confiance de par une remise en question de nos croyances. Autrement dit , si bon lui semble , nul ne doit croire autrui , mais des opinions peuvent être partagées par l’ensemble des membres d'une société , ce qui résulte à une remise en question. Thèse étonnante à première vue puisqu’elle revient à légitimer et à valoriser une forme de conformisme et à une perte de confiance. Il nous appartient donc d’expliquer en détail les arguments à l’appui de cette thèse pour se donner les moyens de la discuter et de la comprendre.

Nous pourrons donc dans un premier temps nous intéresser aux étapes de l'argumentation à travers  l'idée que chacun se voit disposer de nombreuses libertés , pour dans un second temps aborder le droit de l'irrationalité , pour ensuite finir cette étude sur l'idée de se heurter à une certaine norme sociale.

Dans un premier temps, Charles Pierce rappelle l’existence récurrentes des croyances , en effet dès la première ligne du texte , l'auteur insiste sur la notion de croyance , en montrant que le fait de croire s'apparente à une simple banalité : « Souvent on entend dire ». L'auteur expose également à travers des paroles rapportées son raisonnement assez primitif qui est du fait que croire en certaines choses ou en certains actes pourraient être damnable mais il n'en est rien en réalité , d'une certaine manière l'auteur a recourt à une démonstration par l'absurde , car en effet chacun est libre de penser ce qu'il veut. Pierce a ensuite recourt à la narration , il énonce l'histoire ou plus justement l’anecdote de l'autruche qui enfonce la tête dans le sable à l’approche du danger , situation qui semble la combler en la rassurant sous prétexte qu'elle se cache du danger , mais l'auteur utilise cette absurdité pour dévoiler dans un premier temps les mauvais fondements de certaines croyances , car certes cette dernière se sent davantage rassurer car elle ne ressent plus l'aspect du danger mais le danger se veut être toujours aussi présent , l'auteur expose donc l'idée de croyances « trompeuses ». Mais ce dernier , se voit questionner le lecteur en lui demandant « pourquoi lèverait-elle la tête pour voir (ce danger) ? » , la question se veut être intéressante , car il est vraie que cette dernière ne se voit pas confrontée directement à la source du problème car elle se le cache en plongeant tête sous terre , c'est donc d'une certaine manière un choix assez instinctif et assez logique de « fuir le danger » pour ne pas avoir à le confronter directement , dans ce cas précis ,la croyance semble renvoyer une image faussée de la réalité.

Pierce a dans un second temps recourt à la métaphore , car il apparente sans équivoque l'autruche à l'homme pour modéliser les difficultés que l'Homme tentera de contourner au cour de sa vie. A travers : « Un homme peut parcourir la vie en détournant systématiquement ses regards de tout ce qui pourrait amener un changement dans ses opinions » , l'auteur illustre d'une certaine manière le fait que l'Homme n'apprécie pas le changement et ne cherche guère en particulier à adopter de nouvelles perspectives. En effet le comportement de l'Homme à travers ses croyances peut s'apparenter au comportement de l'autruche à travers ses croyances , car nous modélisons d'une certaine manière deux personnages aux aspects physiques différents mais qui représentent en réalité qu'une seule et même personne à la recherche d'une stabilité en niant et en rejetant ce qui est à l'encontre de leurs propres croyances respectives. Est-ce réellement raisonnable de penser de la sorte ?

L'auteur se voit avouer qu'il en est favorable à l'idée , car pour Pierce croire ou plus justement être persuadé en ses propres croyances est quelque chose de totalement concevable qui ne peut pas être jugé. En effet , juger les croyances d’autrui peut être perçu comme un acte irrationnel , ceci s'applique de par le fait que chaque Homme est différent et que chaque Homme détient des croyances divers et variés qui reposent sur des fondements différents. En outre , si l'autruche se sent heureuse de par ses croyances alors personne n'est en réel mesure de les juger bonnes ou mauvaises , cela se tient donc également pour l'homme. Pierce pousse à la réflexion en incitant l'homme a penser comme bon lui semble en suivant ses croyances , il  résulte donc d'une certaine manière à l'irrationalité ou plus justement à un droit à la différence qu'il faut respecter. A travers , « il parlera souvent de la faiblesse et des erreurs de la raison humaine » , Charles Pierce dévoilera d'une certaine manière que l'Homme détient du mépris pour la raison humaine car l'Homme n'arrive pas à comprendre ces fondement que détient la raison humaine , car pour chacun des hommes , chacun d'entre eux possédent des croyances différentes qui modéliseront cette raison selon leur propres croyances, être persuadé et croire seulement en ses croyances est donc également d'une certaine manière un manque d'ouverture à la compréhension d'autrui et plus particulièrement envers la société en générale mais ceci , reste tout de même,  un droit qui appartient à chacun d'entre nous. Ce droit ne peut il pas nous heurter a une certaine norme sociale ?

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