Le sujet selon Aristote
Dissertation : Le sujet selon Aristote. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lenny Durand Valls • 28 Mai 2017 • Dissertation • 921 Mots (4 Pages) • 1 142 Vues
Le Sujet
Aristote est un philosophe grec de l'antiquité mondialement connu.
Dans Ethnique à Nicomaque l'auteur aborde un sujet important sur la responsabilité qu'a l'homme dans ces actions, selon lui nous devenons ce que nous sommes en agissant et nous en somme responsable. Ainsi nous déduisons la problématique suivante : Comment devenons-nous ce que nous sommes ?
Premièrement, nous devenons ce que nous somme en agissant,
Deuxièmement, le principe de volonté.
Aristote dès la 1ère ligne énonce sa thèse « En menant une existence relâchée les hommes sont personnellement responsables d'être devenus eux-mêmes relâchés » et l'a justifie par la suite a l'aide d'un argument et d'un exemple.
Tout d'abord il commence par justifier sa thèse « en effet » ; le fait que les hommes sont responsables de leurs caractère : « personnellement », « eux-mêmes », « leur » répété à plusieurs reprise. Les hommes sont responsable de leur avenir ainsi que de leurs choix. Il explique que le caractère n'est pas naturel à l'homme mais que celui-ci se forge à l'aide d'actes et d'actions répétés « être devenus » apparaît deux fois dans cette première partie. L'auteur nous montre que c'est par l 'exercice de nos actions que l'on se forge.
Il confirme cela en expliquant que l'homme qui fait le mal devient injuste, et qu'un homme qui commet beaucoup d'excès et qui boit acquière par conséquent les attributs liés à ces excès. Aristote ici nous montre que nous sommes définis par nos actions et nos actions non pas définis par ce que nous sommes.
Il argumente son propos à laide d'un exemple, celui de l'exercice car c'est en répétant cette action qu'elle paraîtra naturel et s'effectuera comme un automatisme chez nous. Un athlète pour s'améliorer va devoir s'entraîner afin d'augmenter sa capacité physique, c'est à laide d'exercices répétés qu'il obtiendra de nouvelles capacités plus puissantes qu'auparavant, elles s’effectueront en lui alors comme un mécanisme.
Dans la suite de son argumentation, il s'agit pour Aristote de rendre compte des conséquences de cette thèse au travers d'objections à celle-ci pour mettre en évidence le principe de volonté.
Dans cette deuxième partie l'auteur commence par définir les être opposés ceux qui refusent d'admettre l'analyse faite dans la première partie aurait un « esprit singulièrement étroit » ils refusent d'admettre la vérité.
Aristote continu alors de défendre sa thèse avec un nouvel argument mettant en cause plusieurs aspects : la volonté, le choix, la liberté mais aussi l'inconscience Dans la suite, son raisonnement implique la volonté d'agir et ce, avec conscience. On accomplit des actes par volonté d'être, intervient un lexique faisant référence à la volonté : « volontairement », « veuille », « accomplit ». Un homme, qui agira volontairement, consciemment, sera alors tenu responsable, des conséquences engendrées mais aussi d'être devenus ce qu'il sera, puisqu'il se trouvait libre de choisir, d'agir autrement. Aristote continu son argumentation en impliquant une diminution de la liberté dû à une existence relâchée. Avant il « était possible » de choisir, mais une fois qu'il a choisis cette existence relâchée, ces mauvaises habitudes, il ne sera « plus possible » de se rattraper, ou du moins il ne suffira pas d'un simple « souhait » pour cesser d'être intempérant. Le philosophe au travers de la présentation de l'enjeu essentiel du passage, prévient des méfaits d'une telle existence. Il ne suffira pas alors de volonté pour se défaire de cet état ; volonté qui était pourtant simplement nécessaire à nous y emmener. Aristote oppose clairement les deux situations et les met en relation en se servant de l'image d'un malade pour illustrer son propos. Le malade, une fois qu'il l'est, nécessite bien plus que de la volonté pour en sortir, même si celle-ci est nécessaire. Selon Aristote, une fois la limite franchis, la mauvaise habitude prise, la liberté est, elle même limitée, puisqu'il ne suffira pas de volonté pour renversée la situation dans laquelle l'homme est tombé si librement. C'est ainsi, qu'Aristote utilise la métaphore d'une pierre que l'on aurait volontairement (toujours lié à la notion de volonté) « lâché[e] » (en lien avec l' « existence relâchée »), et dont il serait trop tard pour la rattraper et cela malgré la volonté et la liberté que nous avions à faire l'action : lâcher.
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