Le progrès technique garantit-il le bonheur ?

Sujet "Le progrès technique garantit-il le bonheur ?"

Plusieurs problèmes se dégagent de la question "Le progrès technique garantit-il le bonheur ?". Nous parlons du résultat que peut procurer le progrès technique à la population, s’il peut rendre l’individu heureux ou non. L’origine du progrès n’est donc pas prise en compte car ne relate pas directement aux conséquences du progrès. Pour définir le progrès de façon claire, il s’agit du changement d'état qui consiste en un passage à un degré supérieur, que ce soit pour le domaine scientifique, politique, économique, culturel ou autre. Sa portée est donc assez vaste et touche environ tous les domaines.

Le progrès technique sert à l’amélioration des techniques, y compris organisationnelles, utilisées dans le processus de production des biens et des services à toutes les échelles. Par exemple, la machine à vapeur inventé en 1712 par Thomas Newcomen marque le début d’une aire de progrès qui conduira au développement technologique de l’Europe par l’invention des trains à vapeur. Il contribuât même au développement économique de celle-ci car facilite les transports et les axes de communication entre les différents pays, permettant une meilleur sociabilisation des différents territoires. Dans ce même exemple on peut constater que les différents types de progrès sont la plupart du temps liés.

Or cette invention montre aussi que l’homme à travers le progrès, souhaite améliorer son quotidien, pouvant par la suite faire découler le bonbonneur des hommes. Celui-ci a voulu, par sa volonté, progresser pour amener au définitif à son bonheur. Donc si c’est le cas, la question posée ne devrait pas être "Le progrès technique garantit-il le bonheur ?", mais "comment à travers le progrès technique l’homme poursuit-il sa quête du bonheur ?". "Pourquoi utilise-t-il le progrès technique pour y parvenir ?".

Tout d’abord, l’homme accomplit un progrès technique généralement dans le cadre de se faciliter les tâches quotidiennes où le travail. Il améliore sans cesse ses conditions de vie pour éviter le plus l’effort, qu’il soit mental ou physique. Généralement pour l’homme, l’effort est une contrainte, une chose qu’il voit comme dérangeant. Donc le fait de « moins faire d’effort » est alors associé indirectement au bonheur de l’homme. L’exemple ne manque pas pour illustrer ses propos : le four qui facilite la cuisine, la voiture qui simplifie les déplacements journaliers ou encore plus récemment l’internet qui rend la communication et le partage de communication plus aisé surtout dans des moments de crise telle que nous le connaissons aujourd’hui.

Autre que le fait de l’effort, ces exemples montrent aussi que l’homme cherche à gagner du temps dans ses actions. Sans voiture, un homme devrait mettre plus d’effort dans ses déplacements et passer plusieurs jours à marcher rien que pour le travail. Ceci pourrait limiter ses gains et donc régressé l’activité économique. Exemple, une femme travaillant en France aura du mal à importer son produit vendu à l’échelle local dans un autre pays comme l’Allemagne. S’il était resté dans la satisfaction d’un mécanisme qui marche, jamais l’homme ne se serait développé au point de transformer entièrement son environnement et sa manière de vivre.

Dans une société qui ne cesse de vouloir évoluer sa production, le progrès technique est une solution pour facilité les conditions de travail qui enchaîne l’individu à des obligation pas toujours voulu ni plaisante pour lui. Ceci pouvant prendre une trop grosse place dans son existence, au point de délaisser une partie de sa vie sociale comme la famille ou ses passions. Les exemples cités précédemment sont dans cette optique de progrès pour le gain de temps et de facilité.

Cependant le progrès technique pose lui aussi son lot de problème au sain de la société, sans compter toutes les conséquences environnementales et de santé. Chercher le progrès technique sans arrêt joue beaucoup de tour à l’homme aujourd’hui. Par exemple dans un système capitaliste comme le nôtre, la recherche de profit continuel « emprisonne » l’homme dans un cercle vicieux qui le pousse à augmenter sa production, le profit, son revenu et par conséquent, l’amène à travailler encore plus que ce que le progrès technique pouvait compenser.

L’homme qui trouve le bonheur dans l’argent pourrais se satisfaire de ce fonctionnement maintenant qu’il à atteint des richesses que l’on pouvait avoir qu’avec le progrès technique. Ceux qui possède l’argent peuvent compenser le travail fournit pour l’obtenir peuvent s’acheter le bonheur à travers son pouvoir d’achat ou par le fait de collectionner et de possédé une chose (ceci est une vision plutôt matérialiste).

Marx propose de résoudre en partie se problème avec une solution communiste où l’individu consacrerait le progrès technique à l’amélioration des conditions de travail au désavantage du profit. La révolution industrielle qu’il y a eu en Russie au 19ème siècle était en partie dans ce principe. En effet ayant déjà le résultat dans les pays de occidentaux, la machine était un progrès qui permettait cette

...