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Le désir est-il la marque de l'imperfection ?

Dissertation : Le désir est-il la marque de l'imperfection ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Juin 2019  •  Dissertation  •  1 862 Mots (8 Pages)  •  603 Vues

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Le désir est-il la marque de l’imperfection ?

I - Le désir comme manque et expression du besoin (Platon)

A) Le désir comme manque s’aiguisant lui-même : Platon (La gale)

B) Le désir condamnant aux malheurs : Schopenhawer

C) Raisonnement par l’absurde : concept de perfection avec Dieu les cumulant. On ne dira pas qu’il désire mais qu’il veut pour ne pas laisser penser qu’il y a un manque et que Dieu à des défauts.

II – La positivité du désir, le dynamisme de la vie (Spinoza)

A) Raisonnement par l’absurde : avec objection de l’ennuie et de la dépression

B) Psychologiquement bien des expériences attestes d’un désir qu’il existe en même temps qu’un plaisir et qui s’enrichie au fur et à mesure qu’il existe

C) Le désir comme Conatus (Spinoza), Freud et la notion de sublimation

III – Le désir comme révélateur ni de notre perfection ni de notre imperfection totale mais de notre perfectibilité

A) Rousseau et la perfectibilité de l’Homme

B) Mais dès lors le désir indique que tout n’est pas joué pour l’Homme, qu’il peut aussi se créer lui-même, qu’il va pouvoir changer et dès lors qu’il révèle une forme de liberté. Or un être libre, pouvant être source de contingence dans ses actes et ses décisions, n’est-il pas plus parfait qu’un autre qui serait entièrement déterminé

C) Objection à traiter : certes on se représente parfois le désir comme antinomique à la liberté, ne sont-ils pas des causes qui déterminent la volonté à l’image des fils qu’on tirent qui cause les mouvements d’une marionnette. Critique avec Berson

Thèse : Le désir, lorsqu’il est suffisamment profond exprime l’ensemble de notre personnalité et ne s’oppose pas à elle.

Introduction : Le désir se présente comme un affect nous met en quête de son objet si bien qu’il est naturel d’estimé que si l’on désire, que l’on ressent un manque d’une manière ou d’une utre de sur quoi le désir porte. Or être en défaut de quelque chose, vouloir acquérir un bien matériel ou psychologique quelconque, n’est-ce pas l’aveu transparent d’une forme d’insuffisance et d’incomplétude. On voit ainsi comment spontanément on est conduit à penser signe notre finitude et révèle ainsi notre imperfection. Et pourtant, qui voudrait d’une vie dénuée de tout plaisir ? Si ce sentiment est si négatif, comment expliquer la satisfaction qu’il nous apporte ? Ainsi le désir offre tour à tour les visages du manque et du défaut aussi bien que ce du dépassement vers une perfection plus grande, ce qui révèle son statut problématique. On cherchera dans un premier temps à mettre en évidence en quoi le désir un défaut à combler qui empêche de penser que l’Homme est un être parfait. Mais il nous faudra ensuite chercher au contraire à dégager, si le désir ne serait pas susceptible de rencontrer une positivité fondamentale ? Le pouvoir d’une personne de faire preuve d’un dynamisme qu’il enrichit ce qu’il fait. Mais alors, ne faudrait-il pas que le désir ne relève ni d’une perfection complète ni d’une imperfection systématique mais d’une perfectibilité qui est solidaire de notre liberté.

I-A) En quoi le désir ne peut se comprendre sans l’existence d’un monde ? Marque non seulement d’une imperfection logique, ne nous condamnerait-il pas au malheur, d’ailleurs lorsqu’on parle d’un être parfait, n’exclus-t-on pas de faite qu’il désire.

Considérons un désir quelconque comme celui d’une vive soif sous un soleil, désirer boire c’est alors tendre vers quelque chose dont on est privée, et dont on pense qu’il nous apporterait une satisfaction. Or, si le désir ne s’explique que par une satisfaction future, n’est ce pas la preuve que l’on ne nous somme pas dans un état de satisfaction maximale, et donc que l’on manque de quelque chose. Nombreuses sont les figures mythologiques ou littéraire qui déchire ainsi le désir sur le mode de la souffrance, qui semble impliquée par ce désir du manque que l’on cherche à combler. Ulysse devant se lier les mains pour pouvoir écouter les sirènes, ressent un plaisir à les écouter mais également un supplice en ce qui ne peut aller au bout de son désir de rejoindre les sirènes au contraire il doit éloigner son bateau d’elles. De même Orphée voulant retrouver Eurydice manque tellement de sa présence qu’il ne peut lorsqu’il emmène en dehors des Enfers, s’empêcher de la regarder ce qu’il lui était interdit et aboutit à la perte définitive de son amant. Platon dans l’ensemble de ces dialogues reprend ses désirs comme manque et comme défaut dont il faudrait parvenir à ne pas être le jouet. Ainsi Socrate face à Calliclès dans le Gorgias défend une idée du bonheur qui implique la maîtrise de ses désirs. Calliclès fait l’éloge de l’intempérance en soutenant que la vie la plus heureuse consiste à satisfaire tous les désirs qu’on peut avoir. Au contraire Socrate promeut la tempérance et la régulation de ses désirs. Il donne comme image de l’Homme intempérant un tonneau percé. De même qu’on doit toujours verser du liquide dedans pour le remplir alors qu’il est préférable d’avoir un tonneau en bon état, l’homme est davantage satisfait lorsqu’un mode de vie lui donne une satisfaction durable, que lorsqu’il est sans cesse renvoyer d’un désir à l’autre. Dans cette perspective, on peut avec Platon penser que l’intempérance est semblable à une personne qui est atteinte de la gale ne cessant de se gratter. Le désir est alors non seulement ce qui révèle un manque mais qui en outre ne peut se déployer qu’en devenant de plus ne plus intense. Il ne s’éteint

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