Le besoin de solitude
Dissertation : Le besoin de solitude. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ameoTSS • 17 Octobre 2016 • Dissertation • 1 758 Mots (8 Pages) • 1 155 Vues
INTRO:
Soeren Kierkegaard était " Le père de l'existentialisme " il a eu une vie brève et a écrit ses oeuvres les plus importantes dans un laps de temps de quelques années. Le Traité du désespoir, publié en 1849, est à la fois le dernier de ses livres fondamentaux et la synthèse de tous les thèmes majeurs de son œuvre. La vie et l’œuvre de Kierkegaard paraissent indissociablement liées. Le refus d’incarner pleinement un amour ainsi que le choix, délibéré ou contraint, de la solitude apparaissent aussi bien au stade esthétique, éthique que religieux. Les thèmes de la solitude, et plus spécifiquement du célibat, sont tout aussi présents dans la vie que dans l’œuvre de Søren Kierkegaard. Bien que ceux-ci soient rarement abordés de manière directe, ils constituent un fil directeur nous permettant de cheminer dans les méandres de la philosophie kierkegaardienne.
En quoi la solitude dans ce texte mène à se demander quelle est notre place dans l’existence et vise à s'interroger sur soi?
Dans une première partie, nous verrons que la solitude dans cette œuvre est le reflet de l'existentialisme de Kierkegaard. Et enfin, nous verrons dans une seconde partie que la solitude mène au désespoir et à une recherche sur soi.
I-La solitude, reflet de l'existentialisme de Kierkegaard dans son oeuvre
A plusieurs reprises, Kierkegaard évoque que l’on ne peut servir deux maîtres. Il faut donc choisir entre l’amour de Dieu et la haine du monde ou l’amour du monde et de soi et la haine de Dieu. Cette solitude semble alors bel et bien voulue, mieux encore, elle est valorisée.
L'auteur cherche à montrer que notre besoin de solitude reflète notre spiritualité. La spiritualité est tout ce qui concerne l'esprit, son évolution et son développement. L'esprit est ce que l'homme est vraiment. Evoluer et se développer sont indispensables à l'esprit pour progresser. La notion de spiritualité désigne à la fois le « caractère des choses de l'esprit » et « la vie selon l'esprit ». Il existe plusieurs formes de spiritualité, 3 plus précisément: La spiritualité de l'amour, la spiritualité de la connaissance et la spiritualité dite «poétique». Celle qui nous intéresse est la spiritualité de l'amour dans l'Union à un dieu personnel car rappelons que Soeren Kierkegaard est un fervent chrétien théologien et son œuvre est encrée autour de l'existentialisme. Il explique ensuite que ce besoin de solitude permet de mesurer cette spiritualité.
Par la suite Kierkegaard cite «Cette gent écervelée d'hommes qui n'en sont pas, ce troupeau d'inséparables». Ici, l'auteur traite seulement des hommes puisque nous pouvons remarquer qu'ils ne met pas de majuscule au mot «hommes» et ne qualifie donc pas l'ensemble des êtres humains comportant les femmes. Ajouter à cela que l'auteur qualifie les hommes de «gent écervelée» ce qui signifie qu'il les considère comme une race qui n'a pas de cerveau et qui n'a donc pas de conscience tel un animal. De plus, il emploie le terme «troupeau» pour les qualifier ce qui les animalise encore plus. Par ailleurs, l'auteur de cette citation les démasculise en écrivant «hommes qui n'en sont pas». Kierkegaard, après cela, explique que ce sont les individus seuls qui éprouvent cela. Il utilise une comparaison pour les qualifier comme je cite un «petit enfant qui ne s'endort, que si on lui chantonne, il leur faut le fredon rassurant de la sociabilité pour manger, boire, dormir, prier et tomber amoureux». Par le biais de cette phrase, Kierkegaard explique que l'enfant ne veux pas être seul et à besoin de ses parents ou d'individus sociabilisés pour prendre soin de lui au contraire d'un être seul.
Le christianisme occupe une place très importante dans la vie et dans l’œuvre de l’auteur.
L’existentialisme, en tant que courant, se présente avant tout comme une manière de philosopher. La philosophie a pour but essentiel d’exposer l’homme à lui-même, de telle sorte qu’il s’y reconnaissance authentiquement. Mais il existe deux types de philosophies. Il existe celle qui tentent de mettre au jour la structure générale de l’existence, via l’étude de concepts tels que Dieu, l’être ou le monde. Ils prennent l’homme comme le point de fermeture d’un système. Il existe aussi celle qui partent de la subjectivité pour comprendre les autres concepts, tels que Dieu, l’être ou le monde. L’existentialisme appartient à la seconde catégorie. L’existentialisme cherche en effet à résoudre l’énigme qu’est l’homme pour lui-même. Pour Kierkegaard, qui est le père de l’existentialisme, la réalité de l’homme ne peut se comprendre via un système philosophique, lequel n’est qu’un moyen commode pour se tirer d’affaire. En effet, un système contient d’avance toutes les réponses possibles à toutes les questions possibles. Systémiser l’existence, comme le fait Hegel par exemple, revient à dire que l’existence est certaine. Or, l’existence est incertaine. Il faut donc user de catégories existentielles, et non de système pour comprendre la condition humaine. Kierkegaard définit la condition humaine comme une existence aux prises avec le pathétique violent de la liberté. Etre homme, c’est me sentir tragiquement en proie à une angoissante “possibilité de pouvoir”, nul ne pouvant endosser la responsabilité de mes actes. Cette angoisse génère un vertige, celui d’une liberté mal assumée. L’existentialisme chrétien est une école de pensée que l'on rattache souvent à l'œuvre du philosophe danois Soeren Kierkegaard. Elle s'appuie sur trois affirmations majeures fondées sur la compréhension unique qu'avait Kierkegaard du christianisme. La première est que l'univers est fondamentalement paradoxal, et que le plus grand paradoxe de tous est l'union transcendante de Dieu et de l'humain en la personne du Christ. La deuxième est qu'avoir une relation personnelle avec Dieu dépasse toutes les morales, les structures sociales et les normes communes établies. La troisième est que suivre les conventions sociales est essentiellement un choix esthétique personnel que font les individus.
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