Le Bonheur - Philosophie

INTRODUCTION à la PHILOSOPHIE:

La philosophie est une démarche de pensée, de réflexion qui se pose des questions afin de retrouver la réponse la plus valable. C’est un mode de pensée abstrait qui passe par des pensées, mais cette abstraction fait toujours référence à un monde concret ou sensible. Aucun sujet n’est proprement philosophique, tout peut être interrogé de manière générale ou philosophique.

Socrate est un citoyen et un philosophe athénien du Xe siècle avant JC. Socrate n’a rien écrit mais il a passé sa vie à dialoguer avec autrui, à la recherche de la vérité sur différents sujets. Ses disciples, Platon et Xénophon, ont notablement œuvré à maintenir une image de leur maître, qui est mise en scène dans leurs œuvres respectives. Socrate connaît deux disciples principaux : Xénophon (qui se rendra célèbre par ses exploits militaires) et surtout Platon, fondateur de la première école de philosophie, Académie. Socrate « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. ». Il reconnaît son ignorance, ce n’est pas une ignorance naïve mais une ignorance qui pousse à la réflexion ainsi qu’à la recherche. Le terme philosophie provient de deux mots grecs, « philos » et « sophia », cela représente quelqu’un qui aime la sagesse. Le philosophe ne prétend pas être sage mais il recherche cette sagesse en la considérant comme un bien. En cela les philosophe se distingue des sophistes (sophistiqués), ils prétendent être savant, ils font tout pour paraître

savant grâce à leur maîtrise du discoure, ils pouvaient persuader n’importe qui sur n’importe quel sujet. La philosophie s’est construite en opposition aux sophistes, elle prétendait s’interroger pour trouver la vérité et ne plus tromper et manipuler les individus.

PARTI I : PHILOSOPHIE de L’EXISTENCE

CHAPITRE 1 : LE BONHEUR

Introduction :

-Le bonheur dépend-t-il vraiment de nous ?

L’idée de bonheur implique un épanouissement personnel qui passe par des activités, une existence satisfaisante, c’est-à-dire qui procure un certain plaisir. Le bonheur serait défini différemment en fonction des individus, nos goûts sont en effet subjectif (propre à chacun). Il serait difficile de concevoir une notion universelle (qui vaut pour tous) du bonheur. Malgré cette subjectivité, on constate une universalité de la recherche du bonheur. La notion de bonheur n’est pas simple, elle ne se compose pas seulement d’un plaisir durable mais intègre peut-être une forme de souffrance, de désagrément ou de malheur. Étymologiquement le mot « bonheur » signifie avoir de la chance, comme si le bonheur ne dépendait pas de nous, de notre volonté, mais des circonstances

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