Le ça, le moi et le surmoi
Étude de cas : Le ça, le moi et le surmoi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dakota2018 • 9 Mars 2018 • Étude de cas • 706 Mots (3 Pages) • 1 580 Vues
Le 19e siècle se caractérise par son développement industriel et celui de la science. Ce second développement aura une grande influence dans le domaine médical au cours de la deuxième moitié de ce siècle. Au début des années 1800, la médecine se préoccupait seulement de maladies concrètes liées au comportement humain ainsi qu’à une origine physique. Cette rationalité subit un changement à l’arrivée de Sigmund Freud car celui-ci s’attarde à l’inexplicable, ce dont le traitement médical délaisse. Freud propose l’étude de l’inconscient de l’homme pour comprendre des symptômes, telle que l’hystérie.
Selon le fondateur de la psychanalyse, l’être humain est loin d’être libre et maître de son corps, celui-ci est plutôt guidé par ses pulsions et désirs. Cet homme propose que nous ne vivons pas de nos intentions conscientes donc nous n’accomplissons pas nos désirs. Ses propos affirment que notre comportement est le résultat des trois instances : le ça, le moi et le surmoi. Selon Freud, le ça est la partie obscure de notre personnalité, ignorante du bien et du mal ainsi que de la morale. Nous sommes aux prises de ce royaume de passions déchaînées qui risquent de nous submerger. Le ça, composé de nos pulsions n’obéit qu’au plaisir et désirs instinctuels. Les pulsions ayant comme source d’énergie la libido, mène l’organisme à obéir aux besoins primaires exprimés par le ça. Cette instance est notamment formée de faits acquis, depuis notre plus jeune âge lors de l’enfance. Évidemment, vivant dans un monde de règles et de moralité, nous devons limiter nos actions exprimées par nos désirs, de là apparaît le moi. Cette deuxième instance est la dimension rationnelle de la personnalité. Le but du moi est de maîtriser les envies du ça, cette instance prend la décision de satisfaire ces désirs ou pas. Le moi doit faire l’équilibre entre le plaisir et le déplaisir tout en mesurant les demandes du ça avec la réalité environnante. Le moi qui assure la prudence et la raison est dominé par le souci de sécurité et de réussite, se rapportant aux aspects conscients de la personne. Cette seconde instance est un médiateur pour le moi et le surmoi. Voilà donc la troisième instance, le surmoi, la censure de la réalisation des désirs exprimés par le ça. Ce défenseur de la moralité représente toutes les contraintes morales répondant au principe de perfectionnement. Le surmoi est né par le refoulement du complexe d’Oephide exprimant le désir de la fille pour son père et celui du garçon pour sa mère. Freud a notamment élaboré le concept du refoulement relatif à l’inconscient. Le refoulement est un mécanisme de défense se faisant inconsciemment quand la satisfaction d’une pulsion entre en guerre avec d’autres requêtes de la personne. Il empêche les désirs inavoués de voir le jour. Pour Freud, l’inconscient gouverne le comportement d’une personne.——————————-
Je suis d’avis que l’homme ne bénéficie pas d’une liberté absolue par rapport à ses actes. Certaines pulsions du corps se révèlent incontrôlables, malgré le moi, dominant ainsi le comportement d’un homme, le menant à commettre des actes répréhensibles. Chaque année, des crimes tel que le meurtre sont commis guidés par la haine issue de la ténébreuse première instance, en laissant derrière la raison ansi que la morale. Notamment, l’homme agit selon les trois instances issues du psychisme en tout temps. Effectivement l’homme fait un équilibre (le moi) entre plaisir (le ça) et travail (le surmoi). L’homme ne peut satisfaire tous ses désirs, autrement dit, si un homme vivait que de plaisir, comment pourrait-il le financer annuellement ? C’est pourquoi il travaille au quotidien (le moi).
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