Le Ça et le Surmoi.

ÉTUDE DE CAS

En vous appuyant sur le récit du « cas Elisabeth » montrez que la patiente est tiraillée entre le Ça et le Surmoi.

Dans cet extrait des Études sur l’hystérie, écrit par Freud et Breuer en 1895, le cas Elisabeth est étudié par Freud. Derrière ce cas, se cache une patiente nommée Ilona Weiss, qui souffre de plusieurs douleurs psychiques et somatiques. Freud examine son comportement avec une nouvelle méthode d’analyse, nommée : la psychanalyse. La psychanalyse est une méthode thérapeutique inventée par Freud, afin de soigner les personnes atteintes de névroses, c’est-à-dire des traumatismes ou bien des troubles de l’esprit, qui se manifestent à travers le corps.

Freud propose donc à la patiente, de faire ressurgir ses souvenirs, dont elle n’aurait pas conscience et de les analyser pour comprendre pourquoi elle réagit comme ça. Ainsi Freud fait revivre à la patiente ses douleurs pour se retrouver face à ce qu’elle fuit : « Je l’interrogeai donc sur les circonstances et les causes de la première apparition des douleurs ». Il étudie donc la conscience, qu’il organise en deux grandes parties, dans la première on retrouve : l’inconscient, le préconscient, puis la conscience. Ensuite, dans la seconde : le Ça, le Moi, et le Surmoi. Avec la méthode, Freud arrive à faire ressortir les désirs cachés d’Elisabeth, notamment à travers ses souvenirs. On comprend qu’elle désire son beau-frère depuis longtemps, elle observe ses moindres gestes envers sa femme. Toutes ses attentions créent en Elisabeth un fantasme, un désir dont elle n’a pas conscience, mais qui commence à se manifester par des douleurs physiques : « les douleurs réapparurent pour ne plus la quitter ». On comprend alors, qu’elle désire plus que tout son beau-frère, qu’elle devient amoureuse et souhaite même la mort de sa sœur, afin de prendre sa place : « l’idée qu’il était redevenu libre, et qu’elle pourrait l’épouser ». Lorsque sa soeur meurt vraiment, cette idée germe de plus en plus dans son esprit. Et c’est à ce moment-là que Freud comprend les symptômes hystériques d’Élisabeth. Il comprend que son esprit est sens cesse en bataille, il nomme ça : le Surmoi, c’est-à-dire une partie de la conscience qui fait en quelque sorte barrière à certains désirs qu’elle ne trouve pas convenables. Le Ça, regroupe les pulsions inconscientes, ce sont des pulsions souvent impersonnelles et décousues. Ces pulsions qui représentent la libido, le désir.

Ainsi Freud comprend que le désir de sa patiente est refoulé, mis de côté, déclenché par le Moi, la partie qui gère les deux autres qui sont souvent en opposition. Donc, lorsque Élisabeth refoule son désir, c’est qu’il est renvoyé dans ce Moi qui est l’inconscient.

Pour finir, la patiente est bien tiraillée entre le Ça et le Surmoi, puisqu’au départ elle éprouve un désir agréable, sauf que plus tard il se transforme en douleurs, car inconsciemment il lui est insupportable pour sa conscience.

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